mardi 22 novembre 2011

Servante des anges

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Comme toujours dans une affaire où son mode de fonctionnement est mis en cause par l'opinion publique, la "Justice", entendons les magistrats (procureurs et juges d'instruction) se défend. Elle a bien fait son travail. Elle n'a rien à se reprocher. Il est donc possible en France, "mères des arts, des armes et des lois" selon du BELLAY, FA3 GUO2, pays de la loi selon les Chinois, d'être violée et et assassinée le plus légalement du monde, sans que la magistrature se sente concernée par les conséquences de ses décisions. La justice française est la servante des anges, et elle est donc quasiment angélique. Cette qualité tend à se diffuser auprès des malfrats, trafiquants, assassins dont elle a à connaître, et qui souvent sont traités comme des anges au bord de la repentance et prêts d'être admis dans la cohorte rousseauiste des hommes gâtés, pourris, ou détruits par la société.
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Je vais donc répondre à CORATINE. Oui, j'ai hésité à parler de ce meurtre affreux commis par un adolescent violeur, placé d'office dans un internat, suivi semble-t-il par un psychiatre ou un psychologue et interdit de séjour dans le département où il avait commis son premier crime (j'utilise ce mot au sens juridique). Il paraît aux dires des "experts" que ce jeune homme ne présentait aucune dangerosité et qu'il était réinsérable. Le Proviseur du Lycée Cévenol prétend ne pas avoir été mis au courant des faits qui lui étaient reprochés hormis celui d'un passé judiciaire. Et il affirme que jamais il n'aurait accepté de l'accueillir s'il avait connu exactement le contenu de l'incrimination. Quant au procureur, il déclare, proclame et trompette, droit dans ses bottes - lesquelles, me semble-t-il, sont de petite pointure et de matériau léger, du coton, du feutre, peut-être - que le contrôle judiciaire imposé au jeune Matthieu était très strict. Peut-être, mais il faut admettre qu'il était insuffisant, et que les décisions prises à son égard manquaient de discernement. Méfions-nous des experts !
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Nous sommes-là devant un mystère effroyable, un mystère où se joue la liberté qui donne à l'homme toute sa dignité. Nous sommes confrontés à la complexité de l'organisation sociale. Nous avons devant nous le corporatisme arrogant d'homme et de femmes qui n'acceptent pas d'être remis en cause et qui s'identifient à la JUSTICE, sans en saisir la contingence et l'imperfection.  Nous baignons dans l'hédonisme médiatique et consumériste. Tout est érotisé. Et la liberté dont parlent les médias n'est pas la liberté intérieure, mais celle de donner droit à tous ses désirs. Nous avons le devoir absolu de prendre en compte tous ces éléments pour tenter de comprendre l'enchaînement des causes et des effets dans ce drame : nous sommes dans l'obligation de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour changer les choses dans le bon sens. Et honnêtement, je ne crois pas qu'il y suffise d'une loi, d'une circulaire ou d'un décret !
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Nous ne pouvons que partager la douleur des parents d'Agnès et dans le silence de notre coeur profond prier - pour ceux qui croient - le Dieu de miséricorde de les envelopper dans son manteau d'amour.
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1 commentaire:

tippel a dit…

Les psychiatres freudiens et les psychologues d’une foire du trône ne veulent pas prononcer d’avis définitif,
Les bien-pensants du politiquement correct ne veulent pas stigmatiser la délinquance,
Les responsables du collège aux idées de gauche ne veulent pas s'immiscer,
Les juges politisés ne veulent pas condamner trop lourdement,
Les parents coupables ne veulent pas y croire.
Bref, il est interdit d’interdire, personne ne prend ses responsabilités, la réponse: encore une marche blanche et la fameuse cellule psychologique pour idiots.
Il était suivi par un psychiatre au Puy-en-Velay et par un psychologue dans son établissement. Mais le directeur de ce collège protestant ne savait rien !!!
Que dit encore l’idéologue de gauche Philippe Bauwens, directeur du collège-lycée Cévenol : "Ce n'est pas le rôle du collège d'imposer une double peine" et "chaque élève a le droit d'avoir un passé. " Je connais des établissements qui ne prennent que des bons. Cela ne veut pas dire qu'on est un collège de rebuts, mais on n'est pas une boîte à bac."
Un discours sorti directement de la rue SOLFERINO (siège parisien du parti socialiste). Voilà un responsable qui n’est pas curieux du passé judiciaire de ses internes. En juillet 2011, et par deux fois, un conseil de discipline a débattu de son cas pour des faits graves, il a eu une fois de plus SA CHANCE . Comme l’a bien dit CORATINE , la chance est du côté des délinquants, le paradis est pour les victimes, les victimes auront droit à une messe socialiste et un voyage auprès des anges.