La presse s'est montrée étrangement silencieuse. Mais que n'aurait-elle pas dit si monsieur FROMENTIN, le maire de NEUILLY, avait fait éteindre les lumières de la salle des mariages, au motif que la personne interrogée pour l'émission Complément d'enquête ne lui revenait pas parce qu'elle prônait le mariage dit "homosexuel".
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C'est pourtant l'aventure qui est arrivée à Benoît DUQUESNES lors du tournage qu'il a fait pour cette émission dont le sujet était le mariage dit "homosexuel". Il se proposait d'interroger l'humoriste Frigide BARJOT (présentée comme catholique, et de fait elle l'est, par monsieur Ludovic PAUCHANT de France Info, lors de son compte-rendu sur la manifestation du 17 novembre contre le projet de loi du "mariage pour tous", comme si cette manifestation était le seul fait des catholiques). Frigide BARJOT a été l'une des organisatrices de cette manifestation, et dame, ce bon Roger MADEC, sénateur-maire socialiste de l'espèce la plus étriquée d'esprit, ça ne lui plaisait pas. Il a donc fait éteindre les lumières de la salle des mariages, au motif que la personne interrogée n'était pas dans la liste (dit-il) des intervenants prévus et pour lequel, il avait donné son accord. C'est ce qu'on appelle la démocratie, l'ouverture d'esprit. La mairie du 19e est la propriété de monsieur MADEC, il en dispose comme bon lui semble. Si votre tête ne lui revient pas, il coupe les lumières faute de pouvoir vous couper la tête.
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Il paraît que Benoît DUQUESNES a continué à interroger Frigide BARJOT dans le noir quasi complet, que cet interview est passée en totalité, et que l'on voyait s'agiter derrière des vitres lointaines plongées dans une pénombre complice, des employés de mairie qui ne faisaient qu'obéir à leur maître.
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Voilà l'essence du socialisme, que dis-je ? sa quintessence. Il faut empêcher à tout prix de laisser parler ceux qui ne pensent pas comme les caciques. Monsieur MENUCCI veut que l'on dissolve l'Association Civitas - On a vu comment elle a fait litière, preuves à l'appui, des accusations portées contre elle par les Femen et Caroline FOUREST. J'avais proposé que l'on dissolve monsieur MENUCCI et, pendant qu'on y était, l'Assemblée Nationale, le clan GUERINI, et le Gouvernement. A cette liste délicieuse de dissolutions exquises, je me proposais d'ajouter l'UMP fillono-copéiste. J'y ajouterai monsieur MADEC. Et comme je suis gentil, je ne proposerai pas qu'on le dissolve à la manière marseillaise, dans un bain d'acide sulfurique. Non, simplement qu'on lui demande d'être équitable et de ne pas s'arroger des droits de censure que la presse semble lui avoir pardonnés. Lui demander une telle chose serait de nature à susciter sinon une attaque d'apoplexie du moins à le priver de voix et donc de nuisance, le temps d'un salutaire retournement sur lui-même.
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Il faut faire très attention monsieur MADEC, et tous les autres. Il ne faut pas franchir la ligne jaune ! Le peuple commence à en avoir assez des imbéciles (au sens de BERNANOS ; lisez la citation).