samedi 30 mai 2015
vendredi 29 mai 2015
29 mai 2015. Nouvelles de la Résistance. Une analyse Jean Raspail ; la patrie, un isolat ou une reconquête ?
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Aujourd'hui, je me bornerai à vous délivrer un texte de Jean RASPAIL et je n'ajouterai rien à ce texte plein de nostalgie, de fureur cachée et d'espérance. Je remercie mon ami Dominique (spécialiste en pompe et tuyaux, c'est-à-dire cardiologue) qui m'a transmis ce texte superbe.
"QUAND LA PATRIE EST TRAHIE PAR LA REPUBLIQUE (par Jean Raspail)
Aujourd'hui, je me bornerai à vous délivrer un texte de Jean RASPAIL et je n'ajouterai rien à ce texte plein de nostalgie, de fureur cachée et d'espérance. Je remercie mon ami Dominique (spécialiste en pompe et tuyaux, c'est-à-dire cardiologue) qui m'a transmis ce texte superbe.
"QUAND LA PATRIE EST TRAHIE PAR LA REPUBLIQUE (par Jean Raspail)
J’ai
tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis
piégé. Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y
a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité. (Jean
Raspail, écrivain, auteur du Camp des Saints.) D’autant plus qu’en 1973, en
publiant « Le Camp des saints », j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je
n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont
cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce
qu’« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe dont les
racines sont autant musulmanes que chrétiennes ». (Chirac), parce que la situation
est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les «
Français de souche » se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population
du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et
d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers
monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes
compris, cette danse-là ne
faisant
que commencer.
TOUTE
L’EUROPE MARCHE À LA MORT
La
France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les
avertissements ne manquent pas - rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux
incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais
ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation. Le
silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions
communautaires sur le krach démographique de l’Europe […] est l’un des phénomènes
les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille
ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui
se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra
affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les « Français de souche »,
matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre
», du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal
répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au
« métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France
plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront
plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter
dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.
LA
PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTS
Ne
désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en
ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de
millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui
parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et
s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles
nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas
facile. Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui
sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive :
c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui
en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il
s’agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d’une communauté de
la pérennité française. Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son
endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité,
peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers,
voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique
avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore. Cela ne plaira pas. Le
clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des
koulaks par des moyens légaux appropriés.
Et
ensuite ? Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues,
que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les
représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française
et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui
dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus
est déjà amorcé.
LA
SECONDE HYPOTHÈSE : LA « RECONQUISTA »
Il
existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé
et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les
derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de « Reconquista »
(lire «De la Reconquête Française» - de Marc Noé) sans doute différente de l’espagnole
mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire
là-dessus. Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné. Son auteur
n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé,
j’en suis sûr. Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un
abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi comment tant de Français avertis et
tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je
n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le
qualificatif d’«éternelle» qui révulse les belles consciences) sur l’autel de
l’humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes
ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes
ces
ligues,
ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de
manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État (éducation,
magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires
innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents »
qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans
l’organisme encore sain de la nation française.
LES
RENÉGATS DE LA France
Même
si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive
d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le
mot « renégat », mais il y a une autre explication : ils confondent la France
avec la République. Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on
le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la
France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est
qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec
un grand « I », l’idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu’ils
trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que
j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des
dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours
de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la
Marianne de nos mairies prendra lebeau visage d’une jeune Française issue de
l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement
les valeurs de la République. » Puisque nous en sommes aux citations, en voici
deux, pourconclure: « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le
razde marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de
la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces
relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. »
(Président Boumediene, mars 1974.)
Et
celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : « Le temps des mille ans
s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre
et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur
la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville
bien-aimée. »"
Libellés :
Identité française,
Jean Raspail,
Patrie,
République
jeudi 28 mai 2015
28 mai 2015. Nouvelles de la Résistance. Quand des médiocres deviennent puissants...
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Une fois encore, il faut dire ceci :
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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Je mentirais si je vous taisais le malaise dans lequel m'a plongé la lecture d'un très court ouvrage posthume de SHOPENHAUER. Il est intitulé L'art de se connaître soi-même. A longueur de pages, transparaissent la misanthropie et le mépris que notre Arthur professe pour ses semblables, par lui surnommés les bipèdes. Il a conscience de son génie, et il estime qu'il ne doit point le gâter en embrassant la vie des gens ordinaires, celle du mariage, des enfants, d'un emploi. Et il se satisfait de pouvoir jouir de temps libre, grâce aux modestes rentes que lui a laissé l'héritage paternel, pour déployer son génie dans les sphères éthérées de la pensée et de la vie intellectuelle.
Bref, cette misanthropie et ce mépris pour tous ceux qui ne sont pas à la hauteur de ses propres dons (et il en voit peu ; il cite GOETHE notamment) me paraissent marquer l'amertume d'un homme qui prétend détester le monde, mais assume ainsi l'échec de sa candidature à un poste de professeur. Et elle me semble aller à l'encontre de ce qu'il dit par ailleurs de la naissance de la vie morale, et dont j'ai parlé ici même il y a quelques semaines à propos de l'empathie.
Ces précautions oratoires étant prises, et de façon à ce que vous ne fassiez point le mauvais procès de partager ces vues pessimistes, je puis vous délivrer la citation du jour :
"[...]. L'envie inhérente à la nature humaine fait nécessairement que ceux qui sont dépourvus d'esprit, les abrutis, nourrissent une aversion secrète à l'encontre de ceux qui habitent les sommets de l'esprit, et qu'un même sentiment anime les individus vils et de peu de valeur à l'encontre des hommes droits et nobles, même s'il arrive parfois que, parce qu'ils tirent quelque avantage et quelque agrément des objets mêmes de leur hargne secrète, ils en recherchent temporairement la compagnie. De même, ceux qui n'ont de cesse de chercher en vain chez les autres la noblesse des pensées ou le degré de clarté intellectuelle qu'ils possèdent eux-mêmes finiront forcement par les mépriser en silence. [...]."
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2. Commentaires.
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Quand la belle et carnassière Najat prétend que sa réforme des collèges va dans le sens de l'égalité, et qu'il faut détruire tous les systèmes de formation prétendus élitistes, elle illustre le propos de SCHOPENHAUER avec une actualité saisissante. Quand elle déclare que ce sont des pseudo-intellectuels qui s'opposent à sa réforme, elle manifeste - non pas secrètement, mais ouvertement - sa hargne contre des penseurs aussi divers qu'Alain FINKIELKRAUT ou Luc FERRY ou d'autres tout aussi célèbres, comme monsieur CHEVENEMENT, et qui ont fait leurs preuves, eux, dans le domaine de l'excellence de la pensée. Il ne faut donc point s'étonner de constater que ces penseurs désertent en silence le camp des imbéciles (je n'ose dire celui des abrutis, car je tomberais dans l'injure) à l'exception de quelques attardés qui pour des raisons d'opportunité de carrière se complaisent à appeler "référentiel bondissant" un vulgaire ballon de foot, qualifié superfétatoirement d' "aléatoire" quand il s'agit d'un ballon de rugby.
J'aime mes semblables, leur fragilité et leur vulnérabilité ; j'ai les miennes, je les reconnais, sans me sentir obligé de les confesser urbi et orbi. Je constate qu'il y a des inégalités naturelles dans les aptitudes, et qu'aucune de ces inégalités ne suffit à fonder une discrimination dans la dignité. Tel ébéniste a des doigts de fée qui sait à peine écrire ; tel laboureur peut prédire infailliblement le temps qu'il fera dans les trois jours qui viennent et saura au jour près quand il faut moissonner, tel jeune homme fera preuve d'une exceptionnelle souplesse qui lui permet d'envisager une belle carrière dans la vie sportive internationale, et tel autre jeune, gringalet, trop vite monté en graines, fera preuve de dons exceptionnels en mathématiques. J'affirme que le rôle d'un enseignant est de détecter très tôt ces aptitudes et de permettre à ses enseignés de les développer à leur maximum... Nous en sommes loin. Apprendre la charte de la laïcité semble plus urgent pour nos imbéciles bernanosiens de la rue de Grenelle que d'apprendre à se connaître et à connaître les autres dans leur singularité pour mieux se développer.
Pour l'instant, il semble que ce soit surtout les tendances les plus communes, celles des pulsions sexuelles, celles de l'envie, celles de l'égalitarisme, qui semblent former le socle commun sur lequel s'appuie la déséducation nationale. Quand les médiocres deviennent puissants, il n'y a rien à attendre de bon pour la patrie.
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3. Informations diverses.
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Hausse des dépenses et baisse des recettes
: la mauvaise gestion de l'Etat (publié par le Salon beige).
La Cour des comptes a publié un rapport
montrant que le déficit de l’Etat est évalué à 85,56 milliards d’euros, soit
3,9% du PIB, alors que la France s’était engagée à ne pas dépasser les
3,6%.
Le budget de l’État en 2014 est en
hausse de 10,69 Md€ par rapport à 2013. Le déficit de 2014 est supérieur
de 2,99 Md€ à celui fixé en loi de finances initiale (LFI). La dette de l’État
est passée de 1 457 Md€ fin 2013 à 1 528 Md€ fin 2014.
En 2014, les recettes de l’État se sont
élevées à 291,9 Md€, en diminution de 9,3 Md€ par rapport à 2013, sous l’effet
d’une baisse des recettes fiscales, la première depuis 2009, à hauteur de 9,7
Md€. Des hypothèses de croissance économique exagérément optimistes et des
hypothèses d’élasticité des recettes également trop élevées sont à l’origine
d’un niveau de recettes inférieur de 10 Md€ aux prévisions initiales.
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La Manif Pour Tous, le 6 juin à BORDEAUX (via le Salon Beige ; et zut à monsieur JUPPE).
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Intervention de François BILLOT de LOCHNER aux Veilleurs.
https://youtu.be/8X4DDK8kShY
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Philippe ARINO à VESOUL.
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(Pour Jean ZAY, il convient de mettre des guillemets devant grands. Je m'en suis expliqué dans un récent billet.)
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"Un panthéon de Vanités.
La Manif Pour Tous, le 6 juin à BORDEAUX (via le Salon Beige ; et zut à monsieur JUPPE).
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Intervention de François BILLOT de LOCHNER aux Veilleurs.
https://youtu.be/8X4DDK8kShY
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Philippe ARINO à VESOUL.
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"Devant nos grands hommes, un peu d’humilité, François
Hollande !"
Anne-Sophie Désir, ce matin sur le site du Boulevard Voltaire (lire l'article en allant sur le site).(Pour Jean ZAY, il convient de mettre des guillemets devant grands. Je m'en suis expliqué dans un récent billet.)
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"Un panthéon de Vanités.
De Nicolas BEYTOUT, ce matin, cet article sur le site de L'Opinion.
"Avant le discours, il y avait eu le discours sur le
discours : on nous annonçait celui de François Hollande comme devant être le
plus important de son quinquennat. Il y travaillait seul, concentré comme
jamais, rassemblant par bribes ces mots qu’il avait en tête depuis si
longtemps, certain d’écrire pour la postérité.
Avant le discours, il y avait eu
aussi le discours sur le décor : on nous racontait les préparatifs, la
logistique, l’événementiel, les caméras-ci, les micros là, les quatre cercueils
– les vides et les pleins – et, dans la rue qui conduit au temple
païen, les feux de circulation éteints pour ne pas distraire le regard de ceux
qui chercheraient, devant l’immense colonnade, le petit homme qui déclame.
Mais sont-ils devenus fous, ceux
qui imaginent nous faire avaler toutes ces histoires au nom de l’Histoire ?
Ont-ils perdu le sens de la mesure ? Ont-ils conscience de ce que représente
réellement ce moment d’autosatisfaction panthéonnisée d’un président dont le
bilan reste si pauvre ? Le discours le plus important, disent-ils. Ce fut en
effet un beau discours, de belles images solennelles. Et puis ? Ces quatre
cercueils, que pèsent-ils au regard des défis que doit affronter le pays ?
Certes, l’invocation de son histoire est nécessaire à une Nation, mais
lorsqu’elle sert d’artifice pour décrire le présent, elle n’est plus qu’une
allégorie creuse.
Au lendemain des tragiques
attentats de janvier, le chef de l’Etat avait rêvé d’une forme de trêve
républicaine qui, au nom d’un « esprit du 11 janvier », devrait faire taire les
différences et faire naître l’union nationale. En vain. L’émotion n’avait pas
longtemps camouflé les fractures et les doutes qui traversent le pays. La leçon
de cet échec n’a pas servi. On nous refait le coup des mots alors qu’on attend
toujours les actes les plus importants du quinquennat."
mercredi 27 mai 2015
27 mai 2015. Nouvelles de la Résistance : l'exemple de Hans et Sophie Scholl.
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Ils veulent nous dissimuler leurs intentions, mais nous les cherchons et nous les trouvons. Alors je redis à mes lecteurs habituels,
ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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Nous l'emprunterons au premier tract que Hans et Sophie SCHOLL, les fondateurs du mouvement de résistance à HITLER ont distribué clandestinement à leurs compatriotes :
"Il n’est rien de plus indigne
d’un peuple civilisé que de laisser, sans résistance, régir par l’obscur bon
plaisir d’une clique de despotes. Est-ce que chaque Allemand honnête n’a pas
honte aujourd’hui de son Gouvernement ? [...]
Beaucoup, peut-être la plupart des lecteurs de ces feuilles, se
demandent de quelle façon rendre effective une résistance. Ils n’envisagent pas
de possibilités. Nous allons montrer que chacun est en mesure de coopérer à
l’abolition de ce régime."
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2. Commentaires.
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Remplacez Allemands par Français, et vous avez, résumé de manière saisissante, l'état d'esprit d'une majorité de Français. Bien entendu, il est injuste et faux de comparer la clique d'incapables qui nous gouverne (notons qu'il y a quelques exceptions : monsieur LE DRIANT ou monsieur FABIUS qui fait ce qu'il peut) aux tyrans sanguinaires qu'étaient les chefs nazis. Mais, sur le plan de la structure, la manière de faire est la même : ils imposent à notre peuple par la violence de la loi, la manipulation des médias et les nominations de leurs copains aux postes clés du pouvoir, leurs vues en matière sociétale : après avoir pris des mesures de destruction de la famille, les voilà qui s'attaquent à l'éducation (enfin le bourrage de crâne socialiste). Ils n'ont cure de leurs responsabilités régaliennes : justice (!!!), monnaie, armée, diplomatie. Réfléchissez quelque peu et cherchez ce qui a été fait dans de domaine. Vous serez effarés de la véritable déconstruction du socle régalien sur lequel s'édifient les peuples. Ils s'en foutent, continuent de soutenir la soi-disant rébellion syrienne (l'appendice des islamistes) à Bachar El ASSAD, ignorent superbement la grande nation qu'est la Russie dont ils ne cessent d'injurier les responsables politiques, s'aplatissent devant les exigences d'une commission européenne ubuesque et parfaitement antidémocratique. Ne parlons pas de la justice qui veut que l'on accuse les victimes et que l'on chouchoute les bourreaux à la demande de madame TAUBIRA (le cas d'Yvonne à RENNES qui ne peut réoccuper sa maison, occupée et saccagée par des squatters, avec la protection de la police ; le violeur libéré par anticipation et qui vient habiter à 150 m de sa victime ; les forces de police promptement accusées de dérapage quand elles font l'usage légitime de la force [lequel usage, illégitime lui, est recommandé par Manuel GAZ dit Menton Pointu, quand il s'agit de réprimer La Manif Pour Tous]).
Il faut bien comprendre ce que je dis ; si l'on isole chaque exemple de son contexte, on parvient à tout justifier. Mais notre perception de la société est une perception globale, et nous ne pouvons nous empêcher de réfléchir et d'analyser les raisons qui poussent nos princes à gouverner comme ils le font globalement, de manière concertée et réfléchie ; il n'y en a pas plusieurs de raison, il y en a une : l'idéologie (dont ils se moquent comme d'une guigne au fond d'eux-mêmes, car ceux qui y croyaient ont démissionné ou sont rentrés dans l'opposition), une idéologie qui leur permet d'accéder au pouvoir et de s'y maintenir, quitte à détruire des siècles d'histoire et de gestation de la patrie.
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3. Informations diverses.
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La Normandie et la GPA.
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28 mai 2015, à LAMOTTE-BEUVRON, une conférence sur un prêtre martyr de la Révolution (via le salon beige).
"Conférence signature de Marieke AUCANTE, à l'occasion de la sortie de son livre, Moi, Augustin prêtre martyr de la Révolution, le 28 mai 20 h 30, salle Etienne SCHRICKE, rue de la poste, entrée libre."
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Accueil de Najat VALLAUD-BELKACEM à SAINT-JUST dans l'Hérault (même source que ci-dessus).
Le président de la FCPE est débarqué ! (via le Boulevard Voltaire).
Consultez tous les jours ce site ; il est à tous égards remarquable.
Consultez tous les jours ce site ; il est à tous égards remarquable.
"Longtemps appelée Fédération
Cornec en raison de l’extraordinaire longévité de son quatrième président
(1956-1980 !), un militant de la première heure du Comité national
d’action laïque, la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) a
toujours eu la réputation d’être très à gauche. Même si elle s’en défend
aujourd’hui, lui a longtemps collé à la peau une étiquette de « rouges bouffeurs de
curés », puis d’officine du Parti socialiste. Mais les temps
changent…
On a en effet appris avec
étonnement ce week-end que Paul Raoult, le dernier président en date, n’était
pas reconduit à la tête de la Fédération. Dimanche, lors du 69e congrès qui se
tenait à Reims, le rapport d’activité a été rejeté et le président « non renouvelé dans ses
fonctions d’administrateur ». Dégagé, pour parler clairement, ce qui
est une grande première depuis la fondation de la FCPE en 1947.
La rumeur, qui n’est pas toujours
dénuée de fondement, dit que M. Raoult s’est fait sortir en raison de son
soutien inconditionnel à la réforme Belkacem. Il est vrai qu’il n’a pas ménagé
ses efforts pour expliquer dans les médias tout le bien qu’il en pensait, mais
il semble que dans cette démarche, et quoi qu’il ait prétendu, il était assez
peu représentatif de ses camarades. Qui ne le lui ont pas pardonné. Certes, ils
avaient d’autres différends, mais celui-là, deux jours après que le
gouvernement eut publié le décret le plus rapide de la Ve République, lui a
coûté sa place. D’aucuns avancent, d’ailleurs, que ceci explique sans doute
cela. Le SNES, par exemple, principal syndicat d’enseignants du second degré,
qui s’est empressé de déclarer : « On
comprend mieux pourquoi il fallait publier le décret sur la réforme du collège
2016 aussi vite ! C’est-à-dire avant le congrès de la FCPE. »"
La FAMILLE résiste ! La FAMILLE renaît ! Du balai les pédagogues qui nous parlent de "référentiels bondissants" pour désigner un ballon ou de "grapheur" pour dire crayon ou stylo. Et du balai les ministres qui donnent leur bénédiction à ces imbécillités !
mardi 26 mai 2015
26 mai 2015. Nouvelles de la Résistance. Au secours Tocqueville !
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Nous en sommes au point où il est plus que jamais nécessaire d'être courageux, car
ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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"J’aperçois que nous avons détruit les
existences individuelles qui pouvaient lutter séparément contre la
tyrannie ; mais je vois le gouvernement qui hérite seul de toutes les
prérogatives arrachées à des familles, à des corporations ou à des
hommes : à la force quelquefois oppressive, mais souvent conservatrice,
d’un petit nombre de citoyens, a donc succédé la faiblesse de tous."
In
Alexis
de TOCQUEVILLE.
De
la démocratie en Amérique. Les grands thèmes. Edité par J.-P. MAYER. Édition
revue et corrigée avec une bibliographie supplémentaire pour l’édition de 1980.
(Collection Idées. Série Sciences humaines. No 168.)
Paris,
Gallimard, 1980.
(Page 33, §2).
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2. Commentaires.
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Il n'y a rien à ajouter à cette évidence. Nous sommes livrés pieds et poings liés, jusque dans nos vies privées, à une camarilla d'incapables, aveuglés par l'idéologie, une idéologie pseudo-démocratique, conçue exclusivement pour s'emparer du pouvoir et y rester. Comment lutter contre ces tyrans qui ont tout détruit (et ça ne date pas d'aujourd'hui) ? Révolte ? Grève civique ? Organisation parallèle de la vie sociale ? C'est cette dernière voie qui me paraît être la bonne.
Je regardais hier soir le journal télévisé et le reportage consacré à la coopérative créée par des personnels licenciés à la suite de la faillite de leur entreprise et qui ont consacré leurs indemnités de licenciement à la création d'une nouvelle société. Il me semble qu'il y a là une saine réaction, une volonté de se soustraire à la mécanique impitoyable du fric, de la mondialisation et du tout économique. Je trouve formidable cette réappropriation par des personnes de leur vie personnelle. Je n'ai malheureusement pas noté le nom de cette nouvelle société, mais je pense qu'on doit pouvoir le retrouver en cherchant dans les archives de la Télévision (FR3 ou TF1, je ne sais plus, en date du 25 mai).
Il faut également, autant qu'il est possible, avoir recours le plus souvent possible au troc, à l'échange de services, éviter au maximum de parler de ces questions en utilisant le net ou le téléphone (Big brother veille), et faire comme si ces incapables n'existaient pas. Bref, il faut que la société retrouve de la liberté en s'affranchissant de la pesante tutelle d'un état obèse et paralysé par son poids même.
C'est la raison qui me fait chérir les Veilleurs. Ils occupent l'espace public sans demander l'avis de qui que ce soit. Car l'espace public appartient aux citoyens, et non à monsieur VALLS, à monsieur HOLLANDE ou à madame TAUBIRA (et pas davantage à monsieur SARKOZY et à ses amis). Ces rassemblements ne sont pas des manifestations, comme ne le sont pas davantage le rassemblement des foules de badauds qui, sur les Champs Elysées, regardent les danseurs de Hip hop, les chanteurs de rap, ou tout autre manifestation "artistique". Plus ces tyrans aux petits pieds veulent réprimer, et plus nous lutterons contre leurs abus.
Au secours TOCQUEVILLE.
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3. Informations diverses.
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De monsieur REBSAMEN, cette envolée :
"Il reste encore deux ans pour que les Français comprennent que François HOLLANDE est un grand président !"
Y a du boulot ! Deux ans c'est bien court. On comprend pourquoi il est nécessaire de rempiler pour ne pas faire mentir monsieur REBSAMEN.
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A MARSEILLE, soutien aux chrétiens d'Orient.
Libellés :
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SCOP,
Tocqueville,
Tyrannie de l'Etat
lundi 25 mai 2015
25 mai 2015. Nouvelles de la Résistance : défaire en trois ans près de 12 siècles d'histoire !
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Il y a des moments où je désespère de ma patrie, et alors je dois me répéter que
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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" Le peuple romain, depuis le roi ROMULUS jusqu'à l'empereur AUGUSTE, a, pendant sept cents années, accompli tant de choses dans la paix et dans la guerre, que, si l'on comparait la grandeur de son Empire avec sa durée, on le croirait plus ancien. Il a porté ses armes si avant dans l'univers, qu'en lisant ses annales, ce n'est pas l'histoire d'un peuple que l'on apprend, mais celle de tout le genre humain. Il a été en butte à tant de travaux et de dangers, que, pour établir sa puissance, le courage et la fortune semblent avoir réuni leurs efforts."
Après avoir divisé l'histoire romaine en quatre périodes, les trois premières glorieuse, et la quatrième, décadente, l'auteur de ce texte dit de cette dernière, ceci :
"Enfin, depuis CESAR AUGUSTE jusqu'à nos jours, nous ne comptons pas beaucoup moins de deux cents ans, pendant lesquels l'inertie des empereur l'a fait vieillir [il s'agit du peuple romain ; note du transcripteur] en quelque sorte et tomber en langueur. Cependant, sous le règne de TRAJAN, il ranime ses forces, et, contre l'espoir de tous, ce vieil Empire, comme rendu à sa jeunesse, reprend une nouvelle vigueur."
In
Lucius Aenaeus FLORUS
Lucius Aenaeus FLORUS
Histoire romaine. Traduction nouvelle, accompagnée d'un commentaire et de notes historiques et critiques ; par
M. Ch. du ROZOIR.
A. Belin, Imprimeur-Libraire, Paris, 1829.
(Livre Premier, Préface [Liber primus. Proemium]).
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2. Commentaires.
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Nous allons jouer à un petit jeu : voici quelques mots qu'il vous faudra placer dans la citation, en supprimant les données romaines :
Mérovingiens ;
Révolution française ;
Napoléon ;
France ;
Général de Gaulle ;
Noms des Présidents de la Républiques incapables ou corrompus.
Vous pourrez constater que l'histoire de notre malheureuse patrie est exactement celle de Rome. Oui, nous avons répandu la gloire de notre patrie sur la terre entière (Indes, Canada, Louisiane, Afrique, Asie du Sud-Est) [Gloire qu'il faut attribuer à quelques militaires de génie, compatissants et connaisseurs des peuples qu'ils rencontraient [par exemple LYAUTEY ou BUGEAUD], et à nos missionnaires [par exemple Mgr de LAVAL au Canada], et certainement pas aux hommes politiques, du genre Jules FERRY, qui n'avaient qu'une idée en tête : exploiter au profit de leur coterie les richesses des peuples qu'ils voulaient asservir sous prétexte de les éduquer]. Pendant plus de 7 siècles depuis les rois mérovingiens jusqu'à ce malheureux Louis XVI (exemple : le voyage de monsieur de LA PEYROUSE), la France a nourri avec obstination une ambition, et entretenu un rayonnement que nous n'avons jamais plus retrouvé depuis. Depuis 200 ans, nous vivons sous le règne non seulement des folies révolutionnaires, mais encore et surtout sous celui de la "caserne philosophique" (TAINE) édifiée par leur héritier direct, NAPOLEON. Et l'inertie de nos empereurs, représentés par des Présidents comme Paul DESCHANEL tombé du train en pyjama, lors d'un voyage officiel en province, Félix FAURE mort dans les bras de sa maîtresse, Albert LEBRUN qui a cédé sans broncher le pouvoir au Maréchal PETAIN, d'un général de Mc MAHON qui s'exclamait contemplant les inondations provoquées par une cure de la Garonne "Que d'eau ! Que d'eau !" (mais le mot est contesté) ou d'un Vincent AURIOL dont l'unique mérite politique était de s'être mu dans l'ombre de JAURES.
Bien sûr, il y eut parmi ces Empereurs inertes, certains qui l'étaient moins ; Raymond POINCARE, par exemple. Mais enfin on ne peut pas dire qu'ils aient laissé, dans leur ensemble, une trace indélébile dans l'histoire de notre patrie. Le TRAJAN de notre histoire récente fut le général de GAULLE. Qu'on l'aime ou que l'on ne l'aime pas, il a su pendant une dizaine d'années donner un lustre inégalable à la France, et inégalé depuis. Ce n'est donc pas le régime républicain qui est en cause, mais bien la médiocrité des vues de nos princes.
Madame la jolie et carnassière Najat achève le travail de déconstruction ourdi dans le secret des loges. On ne parle plus de Louis XIV ni de Napoléon en cours d'histoire. Aucun intérêt. On fait de l'histoire "thématique", ce qui permet ainsi de couper la jeunesse de ses racines nourricières et de lui mettre au coeur des idées de repentance pour des actes répréhensibles ou ignobles, comme l'esclavage ou la colonisation dont les principaux promoteurs furent précisément des gens se réclamant des idées progressistes ! Je crains fort que la volonté de la belle Najat soit de défaire en trois ans, 1000 ans de notre histoire... Oserais-je dire qu'il est parfaitement anormal de confier le ministère de l'éducation nationale à une compatriote qui n'a pas renoncé à sa nationalité marocaine ? On ne peut pas servir deux maîtres, la chose est bien connue.
-
3. Informations diverses.
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Pèlerinage de CHARTRES (via le Boulevard Voltaire).
-
Polonais, pas fous !
Un président conservateur et eurosceptique élu Président de la république de Pologne hier. Comme le note le site des Nouvelles de France, il y en a qui ne vont pas bien dormir à Bruxelles. Merci à Andrzej DUDA, le nouveau Président.
(Livre Premier, Préface [Liber primus. Proemium]).
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2. Commentaires.
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Nous allons jouer à un petit jeu : voici quelques mots qu'il vous faudra placer dans la citation, en supprimant les données romaines :
Mérovingiens ;
Révolution française ;
Napoléon ;
France ;
Général de Gaulle ;
Noms des Présidents de la Républiques incapables ou corrompus.
Vous pourrez constater que l'histoire de notre malheureuse patrie est exactement celle de Rome. Oui, nous avons répandu la gloire de notre patrie sur la terre entière (Indes, Canada, Louisiane, Afrique, Asie du Sud-Est) [Gloire qu'il faut attribuer à quelques militaires de génie, compatissants et connaisseurs des peuples qu'ils rencontraient [par exemple LYAUTEY ou BUGEAUD], et à nos missionnaires [par exemple Mgr de LAVAL au Canada], et certainement pas aux hommes politiques, du genre Jules FERRY, qui n'avaient qu'une idée en tête : exploiter au profit de leur coterie les richesses des peuples qu'ils voulaient asservir sous prétexte de les éduquer]. Pendant plus de 7 siècles depuis les rois mérovingiens jusqu'à ce malheureux Louis XVI (exemple : le voyage de monsieur de LA PEYROUSE), la France a nourri avec obstination une ambition, et entretenu un rayonnement que nous n'avons jamais plus retrouvé depuis. Depuis 200 ans, nous vivons sous le règne non seulement des folies révolutionnaires, mais encore et surtout sous celui de la "caserne philosophique" (TAINE) édifiée par leur héritier direct, NAPOLEON. Et l'inertie de nos empereurs, représentés par des Présidents comme Paul DESCHANEL tombé du train en pyjama, lors d'un voyage officiel en province, Félix FAURE mort dans les bras de sa maîtresse, Albert LEBRUN qui a cédé sans broncher le pouvoir au Maréchal PETAIN, d'un général de Mc MAHON qui s'exclamait contemplant les inondations provoquées par une cure de la Garonne "Que d'eau ! Que d'eau !" (mais le mot est contesté) ou d'un Vincent AURIOL dont l'unique mérite politique était de s'être mu dans l'ombre de JAURES.
Bien sûr, il y eut parmi ces Empereurs inertes, certains qui l'étaient moins ; Raymond POINCARE, par exemple. Mais enfin on ne peut pas dire qu'ils aient laissé, dans leur ensemble, une trace indélébile dans l'histoire de notre patrie. Le TRAJAN de notre histoire récente fut le général de GAULLE. Qu'on l'aime ou que l'on ne l'aime pas, il a su pendant une dizaine d'années donner un lustre inégalable à la France, et inégalé depuis. Ce n'est donc pas le régime républicain qui est en cause, mais bien la médiocrité des vues de nos princes.
Madame la jolie et carnassière Najat achève le travail de déconstruction ourdi dans le secret des loges. On ne parle plus de Louis XIV ni de Napoléon en cours d'histoire. Aucun intérêt. On fait de l'histoire "thématique", ce qui permet ainsi de couper la jeunesse de ses racines nourricières et de lui mettre au coeur des idées de repentance pour des actes répréhensibles ou ignobles, comme l'esclavage ou la colonisation dont les principaux promoteurs furent précisément des gens se réclamant des idées progressistes ! Je crains fort que la volonté de la belle Najat soit de défaire en trois ans, 1000 ans de notre histoire... Oserais-je dire qu'il est parfaitement anormal de confier le ministère de l'éducation nationale à une compatriote qui n'a pas renoncé à sa nationalité marocaine ? On ne peut pas servir deux maîtres, la chose est bien connue.
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3. Informations diverses.
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Pèlerinage de CHARTRES (via le Boulevard Voltaire).
"Si l’on voulait paraphraser l’immortel Audiard,
anarchiste de droite dont tout le monde cite les dialogues alors que plus
personne ne comprend ses idées, on pourrait presque conclure de tout cela que
trente-cinq mille cons qui votent vont moins loin que dix mille croyants qui
marchent."
35 000 est le nombre de personnes qui ont voté en faveur de la motion de môssieur CAMBADELIS (0,1 % du corps électoral, note avec malice le site du Boulevard Voltaire, d'où je tire ces données [Article d'Arnaud FLORAC]) et 10 000 est celui des pèlerins de CHARTRES.
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Pour apprendre les mathématiques (via le Salon beige).
Polonais, pas fous !
Un président conservateur et eurosceptique élu Président de la république de Pologne hier. Comme le note le site des Nouvelles de France, il y en a qui ne vont pas bien dormir à Bruxelles. Merci à Andrzej DUDA, le nouveau Président.
dimanche 24 mai 2015
24 mai 2015. Nouvelles de la Résistance : l'égalitarisme est criminel !
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Jours sombres pour l'humanité !
Raison de plus pour clamer sur tous les toits :
Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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Si je ne craignais d'offenser la mémoire de mon cher Gustave, je dirais volontiers : "Chez THIBON, tout est bon". Jugez plutôt. Et surtout, allez jusqu'au bout.
"Soit dans l'ordre économique, soit dans l'ordre social, le libéralisme absolu est une monstruosité. Certes, les inégalités sociales sont naturelles dans leur fondement, mais il n'appartient pas à la seule nature de régler leur expansion et leurs rapports. Le libre jeu des intérêts et des appétits n'a jamais enfanté que de terribles désordres. Ici, comme dans tout ce qui est humain, la bonne nature ne se suffit pas à elle-même ; elle doit être à la fois respectée et achevée ; et c'est à la volonté humaine (en l'espèce au pouvoir politique) qu'incombe la tâche de coordonner et de contrôler les inégalités enfantées par la nature.
La tâche est ardue. Il s'agit d'intervenir sans blesser, d'organiser sans détruire. En face des inégalités naturelles entre les hommes, deux aberrations opposées guettent les pouvoirs publics : la première consiste à abandonner la nature à elle-même (c'est l'ancienne conception du libéralisme : laissez faire, laissez passer, le hasard s'en tirera mieux que nous...) ; la seconde à s'insurger contre la racine même de l'inégalité et à procéder à une espèce de refonte générale de la nature (et c'est l'idéal de l'étatisme socialiste). L'un vaut l'autre, et l'un appelle l'autre. L'étatisme suit implacablement le libéralisme absolu. [...]. Il est aussi insensé - en toute matière humaine, et a fortiori en matière sociale - d'abandonner la nature à elle-même que de lutter contre la nature.
[...].
Le passage à niveau constitue un merveilleux symbole de l'Etat socialiste et égalitaire. Une société naturelle a des hauts et des bas, des différences, une hiérarchie. Mais comme la nature est compliquée ! Et cette complexité, cette gradation, ce fourmillement d'inégalités et de privilèges dont la nature offre le spectacle apparaissent forcément, aux regards niveleurs d'un esprit nouveau-né, comme l'image du chaos ou, plus précisément, de l'injustice. [...]. On conçoit donc - et on tente de réaliser - un organisme social sur le modèle du passage à niveau. C'est la solution la plus simple, la plus facile, et surtout la plus équitable. Mais comme la facilité joue de méchants tours ! Il y a beaucoup de souplesse dans la vraie hiérarchie. [...]. Sur les passages à niveau, où se rencontrent les équipages les plus disparates, les catastrophes foisonnent. L'égalitarisme a nié les degrés (en fait, il est pénible autant qu'injuste de superposer la route et la voie ferrée.) [...].
Confusion, collision... Il faut éviter cela. Alors surgissent les barrière et les gardes-barrières : une complexité infernale, rançon de l'utopique simplicité de la construction sociale. Le garde-barrière n'a pas de fonction sociale positive, il ne sert à rien - si ce n'est à protéger l'égalitarisme contre lui-même : son labeur, purement négatif, consiste à inhiber, hacher, perturber la marche de véhicules qui se croiseraient si harmonieusement, sans contrôle rigide, sans gaspillage de temps ni d'énergie, à condition de circuler à des niveaux différents ! Et malgré le fourmillement de barrières et de gardes-barrières, les catastrophes se succèdent, fatales, stupides. [...]."
In
Gustave THIBON.
Diagnostics. Essai de physiologie sociale. Collection "Civilisation".
Librairie de Médicis, Paris, 1942.
Au chapitre "Égalitarisme et fonctionnarisme ou le mythe du passage à niveau."
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2. Commentaire.
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J'ose dire que l'égalitarisme est criminel. La belle et carnassière Najat a expliqué que les opposants à sa réforme des collèges défendaient l'élitisme, et que son idée à elle était de promouvoir l'égalité. Il est évident que faire apprendre une deuxième langue étrangère à des gamins et gamines de 12 ans qui parlent à peine français, font une faute d'orthographe à chaque mot ou presque et ont un vocabulaire limité à 400 mots, va très certainement améliorer la connaissance de leur langue maternelle !
Il se trouve qu'au début des années 2000, alors que j'étais président de l'Institut pour la Promotion du Lien Social à STRASBOURG, un Institut créé à l'initiative du Pr Pierre KARLI - une sommité mondiale en matière d'agressologie - et du Dr Marc HAUG, un neurobiologiste du comportement lui aussi, nous avons entrepris une enquête dans les collèges du Bas-Rhin. Il s'agissait de voir comment les divers acteurs pédagogiques des Collèges tentaient de prendre en charge les élèves en difficulté. Nous avons visité et enquêté 20 % des collèges du Département : Principal, Conseiller principal d'éducation, Infirmière scolaire, Psychologue scolaire, Professeurs (notamment les responsables des SEGPA ; nous en avons examiné deux, l'une à SELESTAT, l'autre à STRASBOURG), autres personnels. (Un rapport, présenté à la presse par le Recteur d'alors a été publié par nos soins ; on peut se le procurer à l'IPLS, STRASBOURG.)
J'ai personnellement enquêté auprès des acteurs de 6 établissements (2 à SELESTAT, 1 à BARR, 3 à STRASBOURG). Je voudrais donner ici un témoignage concret.
Lors de l'entretien que j'ai eu avec monsieur M..., principal d'un collège de SELESTAT, un homme remarquable, bienveillant, d'une haute culture littéraire, lui-même poète excellent, j'ai appris que 15 à 20 % des enfants rentrant en sixième savaient à peine lire (ou ne le savait pas), que le même pourcentage d'enfants ne parlait pas français dans leur famille, mais la langue maternelle de leurs parents (notamment le turc, car la communauté turque est très importante dans cette région), que la moitié ou presque des enfants avaient un vocabulaire très pauvre (400 mots au maximum). Monsieur M... avait pris des initiatives remarquables pour tenter de rattraper ce retard, en instituant des heures de remise à flot en français mais aussi en mathématiques. Qui, aujourd'hui, peut dire que la maîtrise de la langue n'a aucune importance pour s'insérer dans la société ? Prétendre le contraire est criminel. Monsieur M... avait un réel souci de "ses" jeunes, et il avait adapté sa pédagogie en fonction de leur statut culturel.
La belle et carnassière Najat n'a cure de la réalité. Elle met des passages à niveau partout, des barrières et des gardes-barrières partout (y compris en dépêchant des inspecteurs généraux dans les établissements d'enseignement hors contrat, qui ne doivent rien à l'Etat). Utopie, totalitarisme, sectarisme, fanatisme... Il n'y a pas assez de mots pour qualifier les visions prétendument éducatives du "Ministre". Cette idolâtrie de l'égalité est un mensonge démagogique. Aristote disait déjà qu'il n'y a rien de plus injuste que de traiter également des gens inégaux. La vraie question serait donc : que faire, quelle structure imaginer, pour remédier à cette inégalité si aisément visible chez les préadolescents qui rentrent au Collège et qui obère si manifestement leur avenir professionnel ? L'inégalité par le haut n'entraîne, il s'agit de le dire haut et fort, aucun droit particulier. Elle confère à ceux qui pourraient aisément se dispenser d'emprunter les passages à niveau, des obligations singulières, faites de davantage de devoirs que de droit (hélas, le monde politique ne donne guère l'exemple, qui accumule des droits et des privilèges, et souvent croit pouvoir se moquer des lois [cf. Mme HIDALGO et son excès de vitesse sur le périphérique]).
Je redis haut et fort que l'égalitarisme est criminel et participe à la marginalisation sociale d'un nombre croissant de nos jeunes. Rappellerais-je que j'ai été enseignant pendant près de 40 ans et que j'ai sur le ministre un avantage certain dans ce domaine ?
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3. Informations diverses.
Merci au Salon beige
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L'Europe et la famille ; une conférence à FONTAINEBLEAU .
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Les mamans à l'honneur.
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A LYON, dictée, dîner au profit des écoliers d'IRAK.
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La christianophobie se porte bien !
samedi 23 mai 2015
23 mai 2015. Pratiques commerciales modernes : le cas d'Inter-Hotel City de Beauvais. Premier billet de ce jour
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Pour le premier billet de ce jour, je me bornerai à raconter la mésaventure qui m'est arrivée avec l'Inter-Hotel City de Beauvais.
Le 4 mai de cette année, en prévision d'un mariage auquel j'étais convié, je réserve par l'intermédiaire de Booking.com, une chambre pour la nuit du 23 au 24 mai, à l'Inter-Hôtel City de Beauvais. Je ne vois pas sur le site de l'hôtel que l'annulation entraîne des frais. Prix de la chambre pour une personne : 63,92 euros.
Atteint d'une sciatique très douloureuse qui me rend très pénible la marche et me fatigue, je suis contraint de renoncer à mon déplacement. Je téléphone donc à l'hôtel pour annuler ma réservation ; il m'est répondu que je dois passer par Booking.com, ce que je fais. On m'assure que le nécessaire va être entrepris, mais mon correspondant me dit qu'il lui faut d'abord consulter un responsable puis l'hôtel, et qu'il me donnera la réponse dans la journée. Je reçois ladite : le directeur de l'hôtel ne veut rien savoir. Ce qu'il m'offre, c'est un petit-déjeuner - fait savoir une personne de Booking.com - au cas où je viendrais à passer à Beauvais dans son hôtel.
Pour être objectif, je dois mentionner que sur la confirmation de réservation, le côté non remboursable et non échangeable de cette dernière est indiqué. Plus exactement, il est marqué que l'annulation entraîne des frais... équivalents au coût de la nuitée. ("L'annulation ne peut être effectuée gratuitement" indique la confirmation). Je puis comprendre qu'une annulation entraîne des frais, j'ai du mal à croire qu'ils s'élèvent au montant indiqué.
Ainsi, le cas de force majeure que représente une incapacité à se déplacer, n'est pas reconnu. Voici mes conclusions :
Le directeur de l'Inter-Hôtel City de Beauvais n'aura pas à faire le sacrifice d'un petit déjeuner.
Je vais tout simplement demander son avis à la Direction Départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Il se peut alors qu'elle fasse interdire de telles pratiques. Vous pensez bien que pour un week-end de Pentecôte, la chambre sera relouée. Il n'y a pas de petits profits.
Libellés :
Beauvais,
Inter-Hôtel City,
Pratiques commerciales
vendredi 22 mai 2015
22 mai 2015. Nouvelles de la Résistance. Rien n'a changé depuis Lysias...
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Veritas etiam in perilium.
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1. La citation du jour.
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Voici le contexte dans lequel la citation de ce jour prend place. Le régime oligarchique des Trente a pris fin, et la démocratie a retrouvé ses droits. Un citoyen est accusé de menées antidémocratiques ; il est traîné devant les juges. LYSIAS s'est chargé de sa défense et il parle en son nom :
"Je ne vous en veux pas du tout, juges, si, après de pareils discours et au souvenir du passé, votre colère ne fait aucune distinction parmi ceux qui sont restés dans la ville. [Il s'agit des citoyens Athéniens qui auraient soutenu le régime oligarchique des Trente; note du transcripteur]. Mais j'admire que mes accusateurs délaissent leurs propres affaires pour s'occuper de celles des autres et, tout en sachant parfaitement quels sont les innocents et les coupables, cherchent ou bien à tirer partie de leurs accusations ou bien à vous inspirer les mêmes sentiments à l'égard de nous tous. S'ils s'imaginent m'avoir chargé de tous les crimes des Trente envers la cité, ce sont, à mon avis de piètres orateurs : car ils n'en ont pas rapporté la millième partie, je vous montrerai que c'est pur mensonge [...]."
In
LYSIAS.
Discours. Tome II. Traduit par Louis GERNET et Marcel BIZOS.
Discours XXV
Société d'édition "Les Belles Lettres", Paris, 1926.
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2. Commentaires.
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Rien n'a changé depuis LYSIAS. La hargne avec laquelle les juges s'attaquent sur l'ordre de madame TAUBIRA à tous ceux qui ne pensent pas comme elle, est la même que celle des accusateurs dénoncés par LYSIAS : de messieurs SARKOZY à Robert MENARD en passant par monsieur WOERTH ou Marine LE PEN, les juges activés par les bons soins du Garde des sceaux, instruisent, attaquent, essayent de démolir par tous les moyens. Notons que monsieur SARKOZY a bénéficié de deux ou trois non-lieux dans les procès qu'on lui a fait, que les enquêteurs n'ont pu trouver à la mairie de BEZIERS, en dépit de leur diligence intéressée, le moindre fichier ethnico-religieux, que monsieur WOERTH a été blanchi des accusations portées contre lui, et que les juges auront bien du mal à trouver à redire à l'emprunt contracté par le FN auprès d'une banque russe.
C'est que madame TAUBIRA a les moyens "de les écraser tous" (sic). Elle n'a donc rien d'autre à faire ? La sécurité ? Le trafic de drogue ? Les règlements de compte à MARSEILLE et ailleurs ? Ne sont-ce point-là ses affaires ? Elles ne s'en occupe guère si ce n'est pour contourner par tous les moyens les lois qui vont à l'encontre de son idéologie (par exemple l'inscription à l'état civil des enfants nés à l'étranger par GPA ). Ce qui intéresse nos Princes ce sont les délices du pouvoir (cf. ce que dit madame TRIERWEILER à propos de François HOLLANDE et de Ségolène ROYAL). En vérité, ils incarnent parfaitement le régime des Trente. Les oligarques ce sont eux, qui n'hésitent pas à réintégrer au ministère de la culture, dans un poste jusque là inexistant, une madame SAAL, convaincue d'avoir dépensé pour 40 000 euros de frais de taxi (dont plusieurs milliers pour son fils). Ne parlons pas des protections honteuses dont bénéficient les juges affiliés au Syndicat de la Magistrature, sans compter les nominations de complaisance à des postes ministériels, comme celle de monsieur DESIR aux affaires européennes (enfin je crois qu'il s'agit de cela, car on ne l'entend guère), ou encore celle de monsieur MOSCOVICI à un poste de commissaire européen. Il est impossible d'adhérer à des comportements de ce genre, adoptés par des hommes politiques qui n'ont à la bouche que la défense de la République et de ses valeurs. Je constate que le si vilipendé monsieur SARKOZY a fait nommer comme Président de la Cour des Comptes monsieur MIGAUD, qui était député socialiste, et qu'il a demandé aussi que le Président de la Commission des finances de l'Assemblée soit confiée à un membre de l'opposition. Voilà des comportements qui me semblent autrement républicains. C'est pourquoi quelques imbéciles bernanosiens attaquent en justice la dénomination de Républicains que monsieur SARKOZY et ses amis entendent donner à un parti refondé. (Pour être honnête, il faut bien ajouter que ce dernier a procédé lui aussi à des nominations contestables.)
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3. Informations diverses.
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Rien à signaler.
Libellés :
Accusateur,
Christiane Taubira,
Démocratie,
Juges iniques,
Lysias
jeudi 21 mai 2015
21 mai 2015. Nouvelles de la Résistance. Jean Zay avec Victor Hugo au Panthéon !
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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
-1. La citation du jour.
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Ceux qui pieusement sont
morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
C'est pour ces morts, dont l'ombre est ici bienvenue,
Que le haut Panthéon élève dans la nue,
Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours,
La reine de nos Tyrs et de nos Babylones,
Cette couronne de colonnes
Que le soleil levant redore tous les jours !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
[...]
Victor HUGO.
Les Chants du crépuscule
1835.
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Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
C'est pour ces morts, dont l'ombre est ici bienvenue,
Que le haut Panthéon élève dans la nue,
Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours,
La reine de nos Tyrs et de nos Babylones,
Cette couronne de colonnes
Que le soleil levant redore tous les jours !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
[...]
Victor HUGO.
Les Chants du crépuscule
1835.
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2. Commentaires.
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Victor HUGO ne pouvait pas prévoir l'horreur que fut la guerre de 14, et la décimation de la jeunesse qu'elle entraîna. Il n'empêche que ce poème célébrait par avance la mémoire de nos soldats de la grande guerre, et qu'il figure à juste titre sur de nombreux monuments aux morts érigés dans chacune des 36 000 communes françaises.
Il me semble donc juste de le mettre en regard de celui qu'écrivit Jean ZAY en 1924 et dont la teneur est toute différente comme je le montre ici.
Ainsi mes lecteurs pourront se faire une opinion sur l'opportunité de transférer au Panthéon les cendres de cet homme politique, une décision qu'a prise monsieur HOLLANDE. Je n'ajouterai rien. Les récits que me faisait ma grand-mère sur les exploits de nos soldats ont bercé mon enfance et je garde au fond de mon coeur une immense gratitude pour tous ces jeunes gens qui ont donné leur vie pour notre patrie, et pour l'honneur de notre drapeau. Ce ne sont pas les maréchaux qu'il faut faut célébrer, ce sont eux. Leurs âmes subtiles planeront sur le Panthéon lorsque la dépouille de Jean ZAY sera solennellement introduite dans ce temple glacé.
-
Poème de Jean ZAY sur le drapeau français, écrit en 1924.
(Jean ZAY prétendait qu'il avait voulu faire un pastiche littéraire, je me dois de le souligner).
Jean ZAY a été traitreusement assassiné par des miliciens français, il convient également de le rappeler. Mais ceci justifie-t-il cela ?
"Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…
Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…
Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,
Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
Sans planches et sans prières…
Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
Ils ne sont plus que des pourritures…
Pour cette immonde petite guenille !
Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille
Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
Je te hais à cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
Le blanc livide de tes remords.
Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…
Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…
Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,
Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
Sans planches et sans prières…
Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
Ils ne sont plus que des pourritures…
Pour cette immonde petite guenille !
Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille
Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
Je te hais à cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
Le blanc livide de tes remords.
Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs."
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs."
Je laisse mes lecteurs juges ! Ce qui a été écrit a été écrit. Et la mort injuste de Jean ZAY ne l'exonère pas de la faute que constitue ce torchon poétique.
mercredi 20 mai 2015
20 mai 2015. Nouvelles de la Résistance. Oui, la vie a un sens et ce n'est pas celui du socialisme !
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Ne soyons pas lâches, soyons vrais !
Mes lecteurs habituels remarqueront que j'ai changé la formulation de ce qui me semble être une évidence. De temps en temps, il est bon de changer !
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1. La citation du jour.
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"Quelle soit la déchéance de l’homme et de son
milieu, quelle que soit la profondeur de son désespoir, le seul fait d’être un
homme implique que la vie ait un sens. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle
l’homme tend à se révolter contre lui-même. S’il pouvait comprendre sans
effort, le sens de la vie, s’il pouvait sans peine accomplir ses fins
dernières, il ne douterait jamais de la valeur de l’existence. Ou s’il voyait
immédiatement que la vie n’a ni but ni sens, la question ne se poserait plus.
Dans l’un ou l’autre cas il ne serait pas pour lui-même une telle énigme."
In
Thomas MERTON.
Nul n’est une île. Traduit de l’américain par Marie TADIÉ. (Collection «Points»,
série Sagesses, N°Sa64.)
Éditions du Seuil, Paris, 1993 (date du dépôt légal).
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2. Commentaires.
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Voilà une parole qui me semble être d'une très grande profondeur. Elle explique les rébellions, les révoltes, les refus, les critiques qui fusent de toute part et depuis longtemps de toutes les parties de la sociétés. Ces attitudes révèlent de la part de ceux qui les adoptent une certaine conception de la vie, et de ce fait, une certaine conception du sens de la vie et de la nature humaine.
La grande erreur, la grande duperie, la grande tyrannie du socialisme et de ses divers avatars, c'est de vouloir monopoliser le sens de la vie au profit de sa seule idéologie, et de négliger les efforts que chaque être humain fait pour le trouver. Ce n'est pas la déséducation nationale, ce n'est pas la carnassière, ce n'est pas monsieur HOLLANDE ni ses sbires ni ses séides ni ses admirateurs intéressés qui doivent nous imposer LEUR sens de la vie. Ce qu'ils devraient faire, c'est d'inciter chaque citoyen à faire cet EFFORT qui suppose du recul, de la réflexion et une acculturation non seulement aux religions, mais aussi aux philosophes de tous temps (et pas seulement à Bernard-Henri LEVY !). On n'en prend pas le chemin, et il me semble que l'opposition grandissante mais hélas désunie à la désastreuse réforme du collège (les décrets qui l'entérinent viennent d'être publiés au JO) reflète cette anxiété secrète qui dort au fond des âmes et des esprits (ce qui n'est pas la même chose). Qui nous montrera le sens de la vie ? Qui nous fera voir le bonheur ? Eternelle question à laquelle ni ROBESPIERRE, ni MARX, ni JAURES, ni Jules FERRY, ni BARBUSSE, ni GAMBETTA ni tous ces hommes politiques dont les patronymes encombrent les voiries et les bâtiments publics n'apportent la moindre réponse à cette question existentielle.
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3. Informations diverses.
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Les gavroches devant l'Assemblée nationale.
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La carnassière ne relâche pas la pression et ne veux pas de pensée libre (via le salon beige).
"Dans le cadre de la lutte contre le « terrorisme » et des « dérives sectaires », quatre inspecteurs généraux ont reçu mission spéciale pour travailler sur les écoles « hors contrat ». Afin de vérifier qu’elles respectent les « valeurs de la République ».
« Le but est de systématiser les inspections. La liberté d’enseignement ne connaît qu’une limite : le respect des valeurs de la République. »
Quand on sait que les « valeurs de la République » impliquent notamment le « droit » à l’avortement et désormais le « mariage pour tous » et la lutte contre l’homophobie, l’islamophobie, etc., les écoles catholiques peuvent craindre le pire. Car un certain nombre d’articles du catéchisme sont clairement en infraction avec les « valeurs de la République »."
Peersonnellement, je mettrais à la porte ces gens qui n'ont aucun droit à pénétrer dans un espace privé sans mandat judiciaire. Il semble qu'à ce propos une question prioritaire de constitutionnalité devrait être posée par les avocats des écoles hors contrat. Mais cette initiative illustre bien le propos de Thomas MERTON
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Du Canard enchaîné (via le salon beige).
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