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Un certain nombre d’élus qui se disent « de
droite » ont donc décidé de se déclarer compatibles avec
Poncefrelu-Pilatoquet, à l’occasion, n’en doutez-pas, des élections municipales
qui approchent. Ils sont prêts à toutes les compromissions pour garder leur
fauteuil. Ou plus exactement ils révèlent le fond de leur pensée. Ils
approuvent et ce, depuis longtemps, la PMA, la GPA, le mariage homosexuel, l’euthanasie douce, toutes innovations
sociétales vers lesquelles nous marchons à grands pas. Et sur le plan économique,
ils soutiennent le néolibéralisme (compétition, financiarisation des
entreprises, mondialisation ; pour ce faire, les néolibéraux sont obligés
d’avoir recours à une main-d’œuvre peu qualifiée, pour diminuer leur coût de
production, et cette main d’œuvre faisant défaut dans les pays occidentaux, ils
faut la prendre d’où elle vient). En somme, ces élus, soutenus par une
bourgeoisie aveugle, uniquement préoccupée de ses intérêts, se trouvent du côté
du manche.
Car Poncefrelu-Pilatoquet est à gauche pour l’organisation
de la société, mais à droite pour l’économie, d’où l’apparent triomphe du « en
même temps ».
Il est donc clair que le clivage ne passe plus
par ces notions de droite et de gauche, mais par la France dite d’en-haut par
rapport à la France dite d’en-bas. Pour faire passer la pilule, on utilise les bonnes vieilles ficelles du progrès social, représenté par ces lois iniques qui se préparent dans l'ombre. La France d'en-haut entend conserver ses privilèges pour
continuer d’entretenir un rapport de domination avec la France d’en-bas laquelle
ne supporte plus, avec raison, les susdits rapports.
Je n’ai jamais vu un fonctionnaire de Bercy
produire quoi que ce soit de comestible, quoi que ce soit d’utile concrètement
à la vie des hommes, outils, produits divers et fabriqués. Ce qu’il produit, ce
sont des textes, des taxes et des contrôles. Je ne dis pas qu’il est totalement inutile, mais il n’a pas l’utilité dont il se prévaut. La France
d’en-haut habite les métropoles, dont les cœurs ont été débarrassés des classes
populaires (artisans, petits commerçants, petits employés) au profit des bobos
(phénomène de gentrification). Il reste alors la France profonde, celle de la campagne,
des petits bourgs, des villes moyennes, qu’on laisser crever pour mieux perpétuer
ces rapports de domination qui s’édifient depuis ces grandes villes.
Mais ce qui me paraît mystérieux, c’est que tant
de catholiques qui se disent pratiquants aient voté pour un homme et son parti
que tout éloigne de leurs propres convictions. La France d’en-haut baigne dans
l’irréel, celle d’en-bas dans la sueur, le travail et les difficultés à vivre.
Et ils n’ont donc rien vu ?
Voilà qui ne durera pas. Soyez-en certains. Et à
tout prendre, je préfère un RN, ou une LFI à ces pitres qui se nourrissent du
travail des autres, et encore mieux, je préfère le PCD de monsieur POISSON. Je sais que je
vais scandaliser, mais il y a un moment où l’on ne peut plus accepter le
mensonge et l’exploitation des plus faibles.
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