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Les événements se précipitent. Et cette semaine
nous apporte un lot de trois nouvelles qui illustrent ce que sont le nazisme,
la dictature et le fascisme républicains.
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La loi au-dessus de la foi, où la triple erreur
de madame PÉCRESSE
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La première de ces nouvelles ? La réflexion
de madame Valérie PÉCRESSE qui met la loi au-dessus de la foi. Retenons d’abord
ceci : il s’agit d’une formule frappante, (chère aux hommes et femmes politiques français : les petites phrases ou éléments de langage), qui ne peut être utilisée que
dans la langue française ou foi et loi riment et ne diffèrent que par une
lettre. En affirmant que c’est au nom de la laïcité républicaine qu’il convient
d’interdire l’accès de la piscine à des femmes en burkinis, madame PÉCRESSE
commet une triple erreur. (a) Une erreur psychologique : Il est avéré
que l’épisode des femmes qui, à Grenoble, ont voulu baigner dans une piscine
publique vêtues de ce costume, sont des provocatrices agissant au nom de l’islamisme.
En mettant tous les musulmans sous la coupe de la laïcité et non pas du bon
sens, elles heurtent toutes celles (et j’en connais) qui, ferventes croyantes,
n’auraient pas eu l’idée saugrenue de revêtir un tel costume pour aller se
baigner. (b) Elle commet une erreur intellectuelle de première grandeur,
car elle confond des différences accidentelles (burkini/pas de burkini) avec
des différences formelles (qui portent sur la nature de la foi). Je m’explique :
ce n’est pas au nom de la laïcité qu’il faut interdire le burkini dans les
piscines, c’est au nom de l’hygiène qui exige de se baigner dans une piscine après
s’être douché, ou qui oblige les hommes à porter un boxer ou un slip de bain,
et les femmes un maillot. Il faudrait qu’elle fasse un peu de philosophie
thomiste pour voir que la foi dans son essence n’a rien à voir ici avec la
laïcité. (c) Elle commet enfin une erreur politique, dans la droite ligne
de ses glorieux ancêtres républicains et qui conduit tout droit à une
authentique dictature : l’interdiction formelle d’exprimer ce à quoi on
croit dans l’espace public, réservé, lui, aux hommes politiques, aux médias
stipendiés et aux grossiums qui ne se privent pas de nous rebattre les oreilles
avec des prescriptions d’ordre moral puisqu’ils nous indiquent ce qui est bien
et ce qui est mal, au gré de leur propre intérêt. Je dis donc que la la laïcité
républicaine est une idée dictatoriale.
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La vie ne doit pas être érigé en valeur suprême
dit monsieur MOLINS (ou la justice nazie ?)
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La seconde est d’une infinie tristesse et d’une
révoltante injustice. Le procureur MOLINS a prétendu « qu’ériger la vie en
valeur suprême serait remettre en cause la loi LEONETTI et le droit à l’IVG »
et c’est au nom de ce principe juridique qu’il a requis de la cour de cassation
qu’elle casse le jugement de la cour d’appel exigeant qu’on poursuive les soins
dispensés à Vincent LAMBERT. Il a été suivi par les juges, avec cette clause
supplémentaire – qui est parfaitement incroyable – que ce jugement était
définitif et interdisait aux requérants de faire un nouvel appel.
Il est intéressant de souligner qu’il y a très
exactement 75 ans commençait en Allemagne l’Aktion Brandt ou « euthanasie
sauvage » qui couta la vie à 30 000 personnes entre juin 1941 et la fin de
la guerre en 1945
Monsieur MOLINS reprend très exactement l’argumentation
hitlérienne des vies qui ne méritent d’être vécues. La justice française
contemporaine serait-elle devenue nazie ?
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Ils ne veulent voir qu’une seule tête, les
fascistes de la République en Marche.
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Enfin il y troisième volet qui se décline en
deux sous-parties.
(a) Les députés de la République en marche
ont fait savoir à monsieur ROUX de BEZIEUX, le Président du MEDEF qu’ils
boycotteraient leur université d’été s’il persistait à y inviter Marion
MARECHAL
Que pensez-vous qu’il arrivât ? Les bons
bourgeois du MEDEF ont renoncé à leur projet. Je dis que le parti de la majorité
(ou de ce qui se prétend tel) est fasciste, a des méthodes fascistes, une
pensée fasciste auxquelles se plient par peur de très hauts responsables de la société.
(b) Et puis il y a cette extraordinaire
affaire de madame Agnès THILL qui, persistant dans son refus de soutenir le
projet de PMA, a été exclue du parti au nom duquel elle avait été élue député.
La mère SCHIAPPA y a été de son refrain en
déclarant que madame THILL cédait à un délire homophobe en s’opposant à la PMA.
Les droits
de la conscience ont bien peu de poids dans la tête de ces gens. C’est pourquoi
leur tête est creuse.
Je dis que madame SCHIAPPA, que le parti de
monsieur MACRON, que cet agglomérat d’opportunistes sont des fascistes, en
puissance ou en acte, selon les cas. Il me paraît très important que l'on rapproche ces trois événements, car ils sont dans l'air du temps, un gaz fait d'approximations, de menaces, d'absence total de sens moral, sans parler de charité. Un tel gaz est asphyxiant.
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