jeudi 12 novembre 2009

Identité nationale : l'exemple de Mère Térésa

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Un ami très cher me transmet ce texte de Mère Térésa. Dans le débat actuel sur l'identité nationale et sur le traitement de l'immigration clandestine qui lui est lié, ce texte donne un éclairage tout à fait intéressant sur ce qu'il convient que chacun d'entre nous fasse.
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"Ne vous souciez pas de chercher la cause des grands problèmes de l'humanité ; contentez-vous de faire ce que vous pouvez faire pour les résoudre en apportant votre aide à ceux qui en ont besoin.
Certains me disent qu'en faisant la charité aux autres, nous dédouanons les États de leurs responsabilités envers les nécessiteux et les pauvres. Je ne me tracasse pas pour autant, car ce n'est généralement pas l'amour qu'offrent les États. Je fais simplement tout ce que je peux faire, le reste n'est pas de mon ressort.
Dieu a été si bon avec nous ! Travailler dans l'amour est toujours un moyen de se rapprocher de lui. Regardez ce que le Christ a fait durant sa vie sur terre ! Il l'a passée à faire le bien (Ac 10,38). Je rappelle à mes soeurs qu'il a passé les trois ans de sa vie publique à soigner les malades, les lépreux, les enfants et d'autres encore. C'est exactement ce que nous faisons en prêchant l'Evangile par nos actions.
Nous considérons que servir les autres est un privilège et nous essayons à chaque instant de le faire de tout notre coeur. Nous savons bien que notre action n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, mais sans notre action cette goutte manquerait. "
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Les approximatifs diront : "vous voyez bien, Mère Térésa nous invite à aider les pauvres sans nous soucier de leur origine, ni de ce que font les États". Les réalistes et les amoureux diront que Mère Térésa a été servir les pauvres chez eux, en Inde, tout comme Soeur Emmanuelle l'a fait en Egypte, sans chercher, ni l'une ni l'autre, à transposer l'immense problème de la pauvreté dans le chant de la politique politicienne. Elles n'ont pas réclamé l'aide des États, de l'ONU, des ONG, des comités Hippolyte ou Théodule. Elles y ont été, armées de leur courage, de leur foi, et de la certitude que faire un petit quelque chose, c'était mieux que de pérorer sur la Place du Trocadéro ou l'Esplanade des Droits de l'Homme.
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Je fais donc une suggestion à mes lecteurs. Qu'ils prennent comme filleul un jeune indien de BOMBAY, orphelin ou abandonné par ses parents, qu'accueille en ses foyers un jésuite indien. Ils peuvent adhérer pour cela à l'Association pour l'Enfance Abandonnée, dont le siège est à NANTES. Je donnerai l'adresse dans un prochain billet. Ils correspondront avec leur filleul, pourront lui rendre visite, ou même l'accueillir pour quelques jours chez eux.
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Ni monsieur SARKOZY, ni madame N'DIAYE ne peuvent nous empêcher de le faire. Et ça c'est concret.

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