mardi 17 novembre 2009

Robespierre, Mao et la structure

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L'actualité internationale me fournit, sans que je l'ai cherché, une excellente illustration de deux thèmes que je développe depuis longtemps dans mes billets : la Révolution et la structure. Le Président américain fait ami-ami avec la Chine. Il a de bonnes raisons de le faire, mais ces raisons sont avant tout économiques ; elles n'ont rien à voir avec la manière horrible dont le régime communiste s'est implanté en Chine, et notamment avec les horreurs de la Révolution Culturelle. Il convient donc de rafraîchir la mémoire de nos contemporains et de montrer que la Révolution Culturelle se nourrit du même sang que la Révolution Française. Pour s'en convaincre, il suffit de se souvenir de la définition d'une structure, définition que j'ai rappelée il y a peu.
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SONG YONGYI a rassemblé des témoignages de victimes et d'acteurs de la Révolution Culturelle. Il a participé à celle-ci lorsqu'il était adolescent, à SHANGHAI ; il y a été emprisonné quatre ans pour d'obscurs motifs. Il est historien. Arrêté en Chine en 1999 alors qu'il recherchait, au cours d'un voyage - il résidait alors aux États Unis -, des documents sur les événements déclenchés par ce fou sanguinaire qu'était MAO, il a été arrêté, emprisonné quatre mois, puis libéré et expulsé, sous la pression de l'opinion internationale. Il enseigne aujourd'hui dans une grande université américaine de la côte occidentale, la Librarian Faculty de l'Université d'Etat de Californie.
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Dans la Préface du livre intitulé Les massacres de la Révolution Culturelle (Buchet Chastel, Paris, 2008), SONG YONGYI écrit ceci (page 11) :
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"Puisque le gouvernement chinois continue à étouffer toute velléité de dévoiler la réalité historique, il nous appartient de soutenir les tentatives des quelques rares historiens et chercheurs courageux qui tentent de sauver d'un oubli généralisé cette tranche peu glorieuse du passé récent de la Chine. N'est-il pas, en effet, stupéfiant de penser que, quarante ans après que les faits se sont produits, si peu de gens pensent à associer ces deux mots : "massacres" et "Révolution Culturelle" ? C'est perturbant à plusieurs niveaux, car cela signifie que l'on ne prend toujours pas en compte le caractère profondément criminel de cette "révolution". Cela veut dire que le gouvernement chinois a réussi à transformer progressivement l'image de ce mouvement en celle d'un événement folklorique, durant lequel, certes, des mouvements de critiques et d'accusations ont provoqué quelque inconfort à certains, mais qui connut aussi des heures exaltantes. Nous reviennent des images de défilés grandioses, de ballets contemporains à la chorégraphie merveilleusement exécutée, et d'affiches bigarrées qui ornent désormais nos calendriers et nos agendas. Cela signifie enfin que, la réalité historique n'ayant jamais pu être exposée de façon incontestable, le fait de passer sous silence des massacres d'une violence inégalée ne provoque pratiquement aucune levée de boucliers dans les milieux scientifiques, politiques ou universitaires."
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Remplacez dans ce texte Gouvernement chinois par Gouvernement français, MAO ZEDONG par ROBESPIERRE, silence officiel et majoritaire des scientifiques, politiques et universitaires chinois, par silence imposé à Ronald SEYCHER, Jacques HEER, Jean SEVILLIA, Jean DUMONT, Hippolyte TAINE, etc., pensez aux défilés grandioses promus par le Président MITTERRAND à l'occasion du bicentenaire, visitez l'exposition qui se tient actuellement aux Archives Nationales sur les prétendus progrès du droit imputables à la Révolution (Vingt Minutes dans son numéro d'aujourd'hui ne craint pas de rapporter les propos de monsieur Régis LAPASIN : "cette rénovation profonde, dit-il, passe souvent inaperçue à cause des Tribunaux de la Terreur", ce qui revient à dire "Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais"), et vous aurez compris que la Révolution Culturelle plonge ses racines dans notre Révolution, qu'elle en traite la mémoire comme nous en avons traitée la nôtre, et qu'il n'y a pas de différences de fond entre les deux événements. Eh oui ! Une structure est bien un ensemble de relations non quelconques entre des objets quelconques."
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En voulez-vous une preuve supplémentaire ? Vous apprendrez, épouvantés, que le 8 août 1968, au moins trois mille membres du "mouvement du 22 avril" trouvèrent refuge dans un abri antiaérien de NANNING (GUANGXI), et qu'ils y furent noyés à l'instigation, ou plus exactement dans l'indifférence de WEI GUOQING, commissaire politique de la zone militaire. Il suffisait pour cela d'ouvrir les vannes du barrage situé en amont de la ville sur la rivière YONG, pour inonder l'abri. On le fit. Mais l'eau monta de 74 mètres, menaçant des milliers d'habitations, et il y eut des dizaines de milliers de morts. Vraiment, WEI GUOQING n'avait rien à envier au sinistre CARRIER qui noya 32.000 personnes à NANTES.
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Comment peut-on faire si peu de cas de tous ces morts, que ce soit chez nous ou là-bas ? Comment est-il possible de passer par pertes et profits le sang de ces innocents ? Comment voulez-vous que nous puissions nous réconcilier avec nous-mêmes, ici comme là-bas, si nous vivons dans le mensonge ? Ah, oui, vraiment ! Amour et Vérité se rencontrent. Et, à cet égard, nous avons bien des leçons à recevoir du peuple allemand qui a su regarder en face son passé, et des autorités sud-africaines qui ont instauré des sortes de Comité de la réconciliation et du pardon, après la fin de l'apartheid, sans rien cacher des excès, des crimes, des injustices qui eurent lieu pendant cette période.

16 commentaires:

tippel a dit…

Alors Monsieur olibrius avez vous une autre vérité au billet de Monsieur Poindron?

olibrius a dit…

monsieur tippel
vous êtes bien bon de me demander quelle est ma vérité. Moi, je ne suis jamais certain d'avoir une vérité, encore moins LA vérité. Tout ce qui est dit par PP ci-dessus est certainement vrai. Ma question n'est pas là; elle est que faisons-nous pour faire avancer les choses en tenant compte de la réalité d'aujourd'hui. Du pratico-pratique et pas de la théorie fusse-t-elle haute.
Que l'on soit manipulé, eh oui; si nous voulons que ca change prenons la place à ceux-ci et vous verrez que, après un "certain" temps, c'est nous qui manipulerons les autres.
PP (semble) se refuse à entendre que cela puisse se passercomme cela, mais pas uniquement, dans l'Eglise ou dans telle autre communauté qu'il fréquente. Mais dire qu'il y a de la manipulation ne veut pas dire qu'il n'y a que cela; mais entretemps... on écrase comme dit dans le billet de PP.

Philippe POINDRON a dit…

Cher Olibrius, la première des choses pour ne pas manipuler les autres est de présenter la matérialité des faits. J'ai dit et redit à de nombreuses reprises que je ne prétendais pas détenir la vérité, car la vérité ne se possède pas, elle se cherche. En revanche, il me semble plus facile de débusquer le mensonge, ce que j'essaye de faire avec un bonheur inégal, j'en conviens, et je vous l'ai déjà dit. Il faut encore savoir ce que signifie manipuler ; pour moi, manipuler consiste à faire faire à autrui, ou à lui faire penser, des choses qui ne coïncident pas forcément avec son intérêt ou son bonheur, mais en revanche rencontre fort bien celui du manipulateur. En revanche, il n'y a pas manipulation, de mon point de vue, quand il y a dialogue, possibilité de relations intersubjectives, et amélioration objective des conduites et des pensées des interlocuteurs au terme du dialogue. Une des raisons qui me donnent fortement envie de cesser ce blog est justement le soupçon que vous me faites (gentiment) de manipuler mes lecteurs. Bien sur, je cherche un effet, mais je n'en attends aucun bénéfice, pas même des louanges, puisque je ne connais pas (à deux exceptions près) mes lecteurs. Et par éducation, j'y suis assez peu sensibles.
Dans le présent billet, mon idée est que les Révolutions obéissent toutes au même schéma : celui de fou qui dans leur vlonté de puissance, et dans l'indifférence totale du sort de leurs concitoyens, veulent imposer par la violence leur système. De ce moint de vue ROBESPIERRE vaut MAO ZEDONG. Bien amicalement.

meise a dit…

Chère Olibrius, moi aussi je me pose cette question: "que faisons-nous pour faire avancer les choses en tenant compte de la réalité d'aujourd'hui."
Les mots et réflexions sont nécessaires mais ne suffisent pas. Mais comment agir? Mes expériences en politiques se limitent aux élections municipales ... Nous pouvons rectifier les mensonges auprès de ceux qui se laissent tromper et proposer des réponses aux questions posées par PP dans le billet du 30 octobre. Ce serait intéressant : Avons nous des idées réalisables ?
Pour cesser de parler de ma/ta/notre/votre vérité il est instructif de relire les travaux concernant la « véritologie », matière que mon oncle Prof. Dr. med. O. Nacke aurait aimé introduire dans le cursus universitaire pour toutes les facultés. Il racontait toujours sa légende du vieil homme qui habitait dans la ville Sciencia et qui voulait construire un temple pour la déesse Verita. En demandant de l’aide aux artisans, il obtint partout la même réponse: « non, j’ai beaucoup à faire et je sacrifie déjà pour les déesses Pecunia, Gloria, Securita, Conformia et Carriera. Verita n’a pas bonne réputation ici, et ne m’en veux pas si je refuse d’aider pour la construction de son temple.» Voulons nous aider le vieil homme à construire le temple pour la vérité ou préférons-nous vénérer les autres déesses?
J’ai un vœux : que Monsieur Poindron continue à écrire. Olibrius, argumentez, attaquez les idées. C’est l’essentiel. Où sont les hommes ou femmes qui ont ce parlé franc comme Monsieur Poindron, qui ose dire ce qui ne va pas ? Je n’en ai pas rencontré beaucoup. C’est peut-être cela le vrai problème. Trouver les courageux.
P.S.
Mon oncle qui a pu introduire « l’informétrie » dans le cursus des études de médecine en Allemagne, s’est battu vainement en ce qui concerne la création d’une chaire pour enseigner la vérité propre à chaque discipline.

Philippe POINDRON a dit…

Chère Meise, merci pour ce petit mot qui me touche beaucoup. Je désirerais connaître les travaux du Pr NACKE en Véritologie...
Je sais bien que la vérité est difficile d'accès, mais prétendre qu'il est impossible de s'en approcher - ce qui est déjà en soi l'énoncé d'une vérité - ne me paraît pas juste. Il y a des opinions plus vraies que d'autres.
Maintenant que faire ? Déjà agir en conformité avec ce que nous dicte notre conscience. Ce n'est pas si mal... A bientôt et très amicalement.

tippel a dit…

Cher monsieur olibrius, je voudrais être simple, reprenons: Philippe Poindron écrit dans un blog, il exprime ses idées. Il donne son point de vue sur divers sujets de société. Il agit comme le font les journalistes, à la télé, à la radio dans les journaux sur divers sujets, politiques, culturels ou économiques. C’est la vie de la société. Ils parlent ou écrivent selon votre formule, la vérité voir leur vérité. Ils sont aussi dans l’absolutisme. Personnellement je ne vois rien d’anormal à cela. P. Poindron fait la même chose. Je ne vois toujours rien d’anormal. Par contre ce que j’apprécie: si je ne suis pas d’accord avec Mr Poindron j’ai un droit de réponse, et même cerise sur le gâteau, l’auteur me répondra ce qui est généralement impossible avec les autres auteurs. J’ajoute que ce bloggeur appelle même à la confrontation d’idées.
Bien évidemment si les arguments ne sont qu’un discours stéréotypé (un exemple parmi d’autres) de l’idéologie, le dialogue s’épuise vite car les arguments historiques ou techniques manques aux contradicteurs de M Poindron. Je pense que P. Poindron lutte contre ce que nos poilus appelaient le bourrage de crâne. Si l’on me pose la question: les centaines de billets écrits par P.Poindron ont ils permis a olibrius de changer sa vision sur la politique, sur l’immigration, sur l’église, sur l’homme bloggeur ?
Olibrius est-il perméable? A t’il une carapace? A–t-il une vérité, ou par un principe typiquement français refuse-t-il les arguments de l’autre ?

meise a dit…

Monsieur Poindron, si vous lisez l’allemand vous trouvez un résumé de sa dernière publication :
Nacke, O.: Veritologie – Wahrheitskunde: ein neuer Name für eine neue Disziplin. In: iwp 57 (4) S.226-229 (2006)
La revue iwp = Information – Wissenschaft + Praxis est l’organe de publication de la société allemande pour la science de l’information (DGI)
En passant par la bibliométrie, la théorie de l’information et de la logique ( d’Aristote et de la mathématique moderne) O. Nacke a aboutit à une nouvelle discipline qu’il appelle véritologie.

Agir selon notre conscience, bien sur mais il ne faut pas oublier que beaucoup de belles réalités d'aujourd'hui sont des utopies du passé. Il faut entreprendre. J'ai envie de dire à Olibrius: " Comment savez-vous? Avez-vous essayé? "lorsqu'il prétend:"vous verrez que, après un "certain" temps, c'est nous qui manipulerons les autres." Restons scientifiques et passionnés. La passion ne tolère pas l'abandon d'un projet et la science nous guide.
Amicalement

olibrius a dit…

pour tippel
il ne me semble pas être particuliè^rement "bouché" et je n'ai pas trop de difficultés à accueillir l'avis de l'autre et à changer d'opinion. Comme je le dis par ailleurs, c'est surtout la forme qui me gêne. Mais avec PP, je joue un rôle quelque fois de provoc pour le faire aller un peu plus loin et, de temps en temps, ca marche pour le bonheur de tout le monde.

tippel a dit…

Cher Olibrius,je n'ai pas vu dans vos commentaires un changement d'avis,bien au contraire.
"ça marche pour le bonheur de tout le monde" une affirmation gratuite, et que fourmi n'a pas toujours apprécier. Mais bon on peu tout dire et son contraire !

meise a dit…

Cher Olibrius,
J'ai envie de vous dire: " Comment savez-vous? Avez-vous essayé? "lorsque vous prétendez:"vous verrez que, après un "certain" temps, c'est nous qui manipulerons les autres." Ai-je droit à une réponse? On m'a enseigné et j'enseigne: " toute affirmation doit être démontrée." Les balles de tennis "je te provoque", "tu me provoques" ne m'intéressent pas. Si je peux m'instruire, c'est intéressant sinon je préfère faire du vélo. A moins que tout est un problème d'appartenance à un camp politique. A l'âge de 8 ans j'ai eu ma première vaccination anti-socialiste avec des rappels à 10 et 12 ans. Dans la suite aucun socialiste n'a pu me démontrer que cette idéologie de gauche permettait de gérer un pays sans le conduire dans la pauvreté. C'est facile de vider les caisses communes mais rembourser les dettes de la France s'avère difficile.

olibrius a dit…

chère meise
j'ai déjà dit avoir fait partie d'un conseil municipal et j'ai l'expérience qu'à un certain moment on arrive, même sans le vouloir au départ, à manipuler. Je n'en suis pas plus glorieux pour cela même si cela était dans un bon sens à savoir faire construire une école. Vous parlez de piquure anti-socialiste (peut-être faut-il entendre national-socialisme?)mais je ne suis pas d'un camp bien déclaré, j'essaie de donner mon vote à celui qui propose un prjet qui me convient et qui est d'une part humain et, d'autre part, dans la réalité. Là où je suis j'ai déjà voté à droite et puis à gauche. J'ai rencontré dernièrement une adjointe au maire à qui j'ai posé des questions précises. Elle m'a mené en bateau sur des questions diverses et je retiens ce point négatif pour plus tard. L'idéologie de gauche (et aussi celle de droite) ne mène pas au bonheur des populations. Si vous saviez comme je souhaiterais qu'il n'y ait plus de pays, mais UNE EUROPE, avec des états -genre Etats-Unis. Nom d'un chien, cela fait plus de cinquante ans que l'on ne se "fout plus sur la g....e"avec nos voisins allemands et cela est une TRES BONNE CHOSE.

meise a dit…

Cher Olibrius, le vaccin était bien anti-socialiste. J'ai grandi dans une entreprise familiale qui employait 12 ébénistes et le credo de la maison était: social oui mais socialiste en aucun cas. Je pousuivrai plus tard.

Philippe POINDRON a dit…

Non, cher Olibrius, vous n'êtes ni bouché ni provoc. Simplement exigeant. Vous m'apprenez beaucoup. Soyez en sûr, comme vous pouvez l'être de ma fraternelle amitié.

meise a dit…

Suite à Olibrius

« UNE EUROPE » comme les Etats Unis, je ne vois pas comment on peut y arriver: trop de passés et cultures différents… et on revient sur l’identité nationale.
En ce qui concerne la manipulation, en effet au niveau municipale nous avons la possibilité de connaître les candidats en direct et il est assez facile de se faire une idée de leur crédibilité. Assise sur mes principes, je recevais de recommandations du genre : « si tu ne veux pas tricher, tu ne pourra jamais faire de la politique… ». Donc j’ai appliqués mes convictions plutôt en classe … et j’ai pu profiter des résultats auprès des élèves au bout d’un mois après la rentrée en général.
Au niveau nationale je n’ai jamais trouvé que les socialistes aient fait des propositions intéressantes dans le domaine de l’enseignement ( que je pense assez bien connaître). J’ai toujours eu l’impression que les professeur défendaient plutôt leur propres intérêts que ceux des élèves et que les socialistes n’osaient pas trop contrarier ces professeurs.
Mon bonheur ne dépend pas du gouvernement, qu’il soit de droite ou de gauche. Mais qui va gérer au mieux le sort de notre pays ?? Dès fois j’ai l’impression que les gouvernements ne restent pas assez longtemps en place pour obtenir des résultats. L’exemple de la Bavière, un land de la BRD qui a toujours été gouverné par un même parti (de droite), reflète une stabilité qui rassure. Je n’ignore pas qu’un si long règne occasionne des corruptions mais en attendant la majorité des électeurs redemande la continuité.
Merci pour votre réponse .

olibrius a dit…

pour meise
je suis assez d'accord avec vous.Il me semble toutefois que lorsqu'on reste bloqué sur une position cela ne facilite pas le dialogue avec l'autre et, surtout, il y a de bonnes idées à prendre de tous côtés.

meise a dit…

Cher Olibrius,
Les bonnes idées, je les prends toujours et j'écoute toujours avec grand intérêts. Je propose mon point de vu et j'attends avec une grande curiosité ( et un oeil critique) ce qu'on m'explique.
Encore une fois, les salles de professeurs en France(= un vivier de socialistes/communistes) étaient mon gand champs d'expérience et j'ai rarement entendu autant de sottises concernant l'éducation. Par exemple 3 h d'une langue étrangère le même jour pour une même classe, pour arranger l'emploi du temps du professeur, ou trois devoirs surveillés pour une classe le même jour parce que les collègues ne veulent pas s'entendre ou réclamer toujours plus de moyens au lieu d'exiger une conduite propice au travail et à l'apprentissage de la part des élèves. J'avoue être allergique au slogan: "plus de moyens, plus de moyens..", J'ai beaucoup de propositions à faire qui ne coûtent pas un sou et qui donnent des résultats immédiats mais à entendre la réaction de la grande majorité de mes collègues: je déclencherais la révolution. A bientôt.