mercredi 7 juillet 2010

C'est encore lui...

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Savez-vous qui a fondé Médiapart, cette officine qui se repaît de ragots, de rumeurs, d'insinuations, et par-dessus tout de la haine de l'humanité en général et de ses adversaires idéologiques en particulier ? C'est monsieur Edwy PLESNEL. Oui, cet homme respire la haine associée à la mégalomanie. Chassé de la rédaction du Journal Le Monde, il lui fallait bien trouver de quoi alimenter son métabolisme. Je n'ose vous donner le nom exact et peu ragoûtant de ce dont se nourrit cet homme. Il lui fallait aussi montrer son importance. Aurait-il des complexes ?
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Il convient de rappeler que monsieur PLESNEL est ce monsieur qui, grâce aux révélations par lui faites dans Le Monde, a facilité le travail de la police néo-zélandaise et a permis l'arrestation et l'emprisonnement de deux de nos compatriotes, les faux époux TURRENGE, qui, sur ordre des autorités, avaient participé à la désastreuse expédition contre le Rainbow Warrior. Ne me faites pas dire que j'approuve ces méthodes, que, paraît-il, feu le Président MITTERRAND ignorait. Ainsi, lui qui mettait sur écoute de paisibles citoyens dont il craignait qu'ils révélassent l'existence de sa fille, ne savait pas qu'on tramait cet attentat. On ne peut pas tout surveiller. Monsieur PLESNEL, après ce premier "succès", a récidivé et a poussé monsieur BEREGOVOY au suicide, en révélant les prétendues avantageuses conditions d'un prêt que lui avait consenti monsieur Roger-Patrice PELAT. J'ai entendu sa pitoyable défense, son éloquence à la fois molle et grandiloquente, sa nullité morale, j'ai vu dans ses yeux l'enténèbrement du jugement et du discernement, lors d'une émission consacrée au suicide de cet honnête homme, émission dont j'ai du reste parlé dans un billet. Maintenant, monsieur PLESNEL récidive en révélant ce qu'il appelle des faits, qui ne sont pour l'essentiel que des insinuations, des approximations, enrobant quelques éléments factuels - inutile de le nier - mais interprétables de bien des manières.
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Observez, je vous prie, le développement de la manoeuvre, à laquelle est associée toute la rédaction de France Info. (Ils nous prennent pour des imbéciles, ces "journalistes".) . On commence petit, on dit que..., on utilise des conditionnels, puis les titre changent de place et de graphie : la "presse cerne monsieur WOERTH", "il y a une crise politique","Pourra-t-il tenir" etc. On fait monter la mayonnaise. Ma parole, ils prennent leurs désirs pour des réalités. Ils sont les fabricants de la prétendue crise. Ils s'agitent, ils pérorent, ils censurent, ils suggèrent. Moi, si j'ai un conseil à donner à monsieur WOERTH (qui a commis aussi un autre crime aux yeux des syndicats, la fusion des Directions du Trésor et du Budget, chose que monsieur Christian SAUTER n'avait pu faire en son temps, et qui lui valut d'être démissionné par le Président MITTERRAND, en raison des remous, grèves, pétitions, manifestations suscités par les syndicats à l'annonce de ce projet, des syndicats qui se partageaient le gâteau de la clientèle dans chacun de ces services), c'est bien de rester à son poste. Donc il y a machination, longuement ourdie et mûrie. Monsieur Pascal B... le majordome millionnaire et indélicat a disparu de la circulation. Il en va de même pour l'insaisissable madame Claire T... qui est introuvable et "s'est mise au vert" (selon les dires de son avocat). Il serait du reste intéressant de savoir depuis quand monsieur PLESNEL est détenteur de ces "informations". Jusqu'à preuve du contraire, monsieur WOERTH s'est montré très compétent, discret, efficace. Il a un abord austère, certes, mais ne baisse pas les yeux quand il parle. Son verbe est court, un peu sec. Ah, c'est tout le contraire de monsieur PLESNEL. Les raisins seraient-ils trop verts pour le fondateur de Médiapart qui n'atteint pas à la hauteur du petit orteil du ministre ?
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Pensez-donc, on a retrouvé un carnet de cette comptable avec les notes des entrées et sorties d'argent. Quand on sait tout ce qu'il est possible de faire avec des écritures, on prend un certain recul devant ces éléments factuels. N'importe qui peut prétendre qu'il m'a donné 50.000 euros (j'eusse préféré de beaucoup 200.000), peut inscrire la somme dans un carnet, à n'importe quelle date, simplement pour me nuire. Et puisque monsieur PLESNEL a l'esprit "un peu beaucoup tordu", qu'il pousse la logique de l'esprit critique jusqu'au bout et qu'il nous explique comment il a eu ces renseignements, de quelle manière il les a sollicités, s'il les a rémunérés et si oui, combien. Je n'ai de toute façon aucune confiance dans la parole d'un scatophage.
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Et qu'il nous dise, par exemple, comment il propose de payer les pensions de retraites, de développer une production abondante, peu vorace en énergie, de qualité, susceptible de donner du travail à des gens qualifiés ; comment il entend régler le problèmes des banlieues dites "sensibles", euphémisme charmant pour dire qu'elles sont le repaire de trafiquants, de gangsters, d'asociaux et de violents ? Voilà ce qui nous intéresse, monsieur PLESNEL. Vous portez plainte contre monsieur BERTRAND qui traite vos méthodes de nazies. Je serais très curieux de savoir la différence qu'il y a entre celles-ci et celles-là. Mais peut-être allez-vous nous l'expliquer ?
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1 commentaire:

Geneviève CRIDLIG a dit…

Effectivement ce monsieur aime patauger dans les basses eaux : si la situation n’était pas aussi grave, j’aurais éclaté de rire de pitié et de honte pour lui quand je l’ai entendu hier soir sur la 3 évidemment : dignes d’un mélo de dernière catégorie, les dernières images le montraient partant comme un commissionnaire des vieux films ouvrant la porte pour s’en aller avec cet air inspiré des acteurs de polars en noir et blanc.

A la question posée sur sa destination , il répond qu’il va voir « contact » en ajoutant d’un ton très professionnel ( mais de quelle profession ? « quelque part dans Paris... » = De quoi aguicher l’amateur de policiers 3ème classe.

Et justement ce qui me stupéfie et m’indigne dans ce vaste f.....r , c’est à la fois l’aggravation du déplacement de la fonction de journaliste par certains d’entre eux (même s’ils ont des cartes...comme rétorquait le présentateur qui a paru personnellement très offensé) qui se confondent mine de rien avec des enquêteurs judiciaires - si bien que le plateau télévisé se transforme en tribunal. L’accusé d’office n’a qu’à bien se tenir.

Et l’aggravation du poids de « l’opinion » fabriquée sur mesure (et de qui ?) qui détermine les orientations politiques.