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Voici l'appel que lance la Manif pour tous et que j'ai reçu ce matin : Je vous demande de le faire connaître.
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A l'aube de ce jour, 18 mai
2013, la loi dénommée « Mariage pour tous » a été promulguée
par le Président de la République.
Cette
loi consacre l'abolissement du principe fondamental du mariage
homme-femme ; elle implique, par l'adoption plénière pour tous, qu'un
enfant peut être prétendument né de deux hommes ou de deux femmes ; elle
consacre la loi du genre en dépit du caractère universel des identités
sexuelles féminine et masculine. Il s'agit d'un bouleversement majeur de
civilisation !
Nous
n'avons pas cessé, depuis des mois, d'alerter M. Hollande sur ces enjeux.
Nous
sommes profondément heurtés de l'arrogance et du mépris affichés depuis des
mois, aussi bien par la Président de la République que par le gouvernement, les
parlementaires et le CESE.
Alors
qu'ils sont élus par nous, citoyens français, et qu'ils sont censés nous
représenter, ils ont totalement ignoré l'opposition de la majorité des Français
à cette loi inique.
Dans
leur superbe, ils ont aussi ignoré les nombreux corps intermédiaires qui ont
exprimé leur opposition, parmi lesquelles l'Union Nationale des
Associations Familiales, l'Académie de médecine ou encore l'Académie des
Sciences morales et politiques.
Cet
abus de pouvoir d'un exécutif aux mains d'un lobby ultra-minoritaire affaiblit
les institutions de la 5e République.
Cette
loi annoncée comme un progrès pour les homosexuels sera génératrice
d'homophobie car elle les fait passer pour responsables du « droit à
l'enfant » qu'implique « l'adoption pour tous ».
La
loi est aujourd'hui promulguée : le dernier mot est-il dit ?
L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ?
Non !
Notre
mouvement d'opposition, immense lame de fond, ne s'arrêtera pas, tout
simplement parce qu'il est né du refus inné, profond, d'une loi fondée sur
ce mensonge qui consiste à faire croire qu'un enfant pourrait avoir pour
parents deux hommes ou deux femmes.
Contrairement
à ce qui est dit - mensonge parmi tant d'autres -, cette loi concerne tous les
Français parce que tout être humain, demain, sera susceptible d'être privé d'un
père ou d'une mère.
Notre
mouvement est l'expression profonde de ce que ressentent un nombre formidable
de Français : la succession des générations, l'avenir de l'humanité, ne
peut être fondée que sur la reconnaissance de la réalité de l'Homme.
C'est
pourquoi, nous, Français, n'accepterons jamais une loi prétendant qu'il puisse
y avoir des générations spontanées !
Nous
n'accepterons jamais une loi créant des orphelins de père ou de mère.
Nous
n'accepterons jamais les projets de PMA pour tous et de légalisation de la GPA.
Nous
n'accepterons jamais que M. Hollande utilise les institutions françaises au
profit de l'idéologie du genre, fondement de la loi « mariage pour
tous ».
Nous
refusons que la politique française soit dictée par un lobby ne représentant
même pas l'ensemble des personnes homosexuelles, et encore moins l'ensemble du
peuple français.
Nous
refusons que la politique française se détourne de l'essentiel : les
préoccupations urgentes des citoyens qui, aujourd'hui, font face à une
situation économique et sociale dramatique.
Nous
défendons le respect de la vraie démocratie : un tel bouleversement de
civilisation ne peut se faire en refusant le débat avec l'ensemble du peuple
français. Car il est clair que le seul débat dans l'enceinte parlementaire et
dans des cercles aussi étroits que le Conseil constitutionnel ne saurait
suffire sur un tel sujet.
Dans
l'histoire récente, des lois votées et promulguées ont été retirées ou n'ont
jamais été appliquées.
Pour
que cette loi soit retirée, nous appelons tous les citoyens français à être
plus mobilisés que jamais : dimanche 26 mai, la présence de tous est
absolument nécessaire. Pas un Français conscient du scandale de cette loi ne
peut manquer à l'appel !
Au-delà,
nous continuerons sans relâche à défendre le mariage homme-femme, la filiation
père-mère-enfant, et les familles, cellules de base de toute société, lieux de
solidarité par excellence, sources de toutes les richesses humaines et
économiques de la société.
Quoi
qu'il arrive la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne
s'éteindra pas : elle est appelée à se renforcer et à se déployer toujours
davantage. Elle continuera d'édifier cette digue qui, seule, stoppera la vague
des projets mettant à mal les enfants, les parents, les familles, l'éducation
des jeunes, c'est-à-dire l'intérêt général, l'avenir de la société, la démocratie,
les valeurs de la République française, le respect de l'Homme.
La
bataille perdue ce jour ne sera qu'une étape vers la Victoire !
Les
générations à venir comptent sur nous.
On
ne lâchera rien, jamais, jamais, jamais !
Vive
la France !"
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Monsieur HOLLANDE, jusqu'ici, n'a été capable que de violenter ses concitoyens. Il n'est pas digne d'occuper les fonctions de premier magistrat de la République. Certes, il a été élu, (dans de mauvaises conditions si l'on se place du point de vue des pourcentages de votants qui lui ont apporté positivement leur suffrage), et le respect de la démocratie voudrait qu'on tienne pour légitime cette très mince élection. Mais la démocratie s'exerce dans les deux sens ; cette loi qui n'améliore en rien les conditions de vie de plus en plus difficiles des Français et les divise, aggravant ainsi le climat politique déjà très lourd ; elle a été votée dans des conditions honteuses et témoigne du mépris profond dans lequel cet homme, ses amis, ses sicaires et ses sbires tiennent le peuple. Nous ne ferons rien de violent pour le contraindre à quitter un pouvoir qu'il a usurpé par la ruse et le mensonge (chaque jour qui passe témoigne du cynisme de cet homme), mais nous ne ferons rien pour le retenir. Du train où vont les choses, on peut imaginer que de lui-même il abandonne une partie qu'il est incapable de jouer.
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Nous ne lâcherons rien. Tous à Paris le 26 mai ! Ecrivez aussi au Conseil Constitutionnel. J'ai mis hier en billet un projet de lettre au Président de cette instance suprême. J'attends un retour des responsables de la Manif pour tous. Gardons en tête que le pouvoir souverain est détenu par le peuple, et qu'il revenait à celui-ci de se prononcer. Nous nous serions inclinés, oh ! avec tristesse certes, mais en enfin démocratiquement, si le peuple français avait dit oui à ce projet à l'occasion d'un référendum. Las, l'argent de monsieur Pierre BERGE, les intrigues de monsieur AUGIER, et les très probables secrets qu'ils détiennent, ont contraint les hommes au pouvoir. à aller au bout de leur manœuvre ténébreuse. L'affaire n'est de loin pas terminée. Après le 26 mai, il y aura le 14 juillet ; il y aura les déplacements ministériels qui nous donnerons l'occasion de dire à ces messieurs notre manière de penser. On attend qu'ils règlent les problèmes de FLORANGE, de PETROPLUS, des retraites, de la dette, des dépenses excessives de l'état, du délabrement de l'éducation nationale, de la violence dans les banlieues dites à risque, et non qu'ils satisfassent aux désirs insensés d'un lobby minoritaire.
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