samedi 25 mai 2013

Ils crèvent de peur

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Rentré à peine d'un voyage dans ma chère Alsace, et après avoir travaillé à ma déclaration de revenus, un invraisemblable casse-tête qui oblige à remplir des feuilles innombrables pour déclarer 65 euros de fermages sur quoi sont prélevés plus de 30 euros de taxes et d'impôts divers, je déprime. Le soleil se cache ! La pluie menace MAIS il y a demain ! Il y a cette grande manifestation de ceux qui ne veulent pas s'en laisser conter par un gouvernement sourd, aveugle et constitué en grande majorité d'incapables. Je voulais attirer votre attention sur trois points qui signent la grande manipulation en train de se dessiner contre les organisateurs de la Manif pour tous et contre les manifestants.
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Premièrement, je tiens de source ultra-sûre que Frigide BARJOT hésite à participer à cette manifestation non pour des raisons de fond, mais parce qu'elle craint pour sa sécurité. Elle a reçu des menaces de mort, et, il y a deux jours, un colis qui contenait un mouchoir trempé de sang lui a été livré. Certes, comme dans toute organisation humaine, et parce que les responsables sont fatigués, il n'est pas impossible qu'il y ait quelques dissensions entre les responsables des mouvements participants. C'est bien entendu le motif que vous allez entendre sur les ondes, à la téloche et dans les moulins à prière des médias d'état. La raison de ces dissensions est que certains veulent, outre l'abrogation de la loi TAUBIRA, interdire la création d'une union civile en faveur des personnes homosexuelles alors que d'autres présentent cette solution comme une alternative crédible et compassionnelle à des situations difficiles.
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Ensuite et deuxièmement, monsieur VALL déconseille aux familles de venir manifester. Que craint-il ? Que la police, sensées contenir la foule pactise avec elle ou au contraire qu'elle la massacre ? On essaye de nous faire croire que c'est une manifestation d'extrême-droite ; c'est comme ci on nous disait que la fête destinée à honorer le titre de champion du PSG ne comptait parmi les fêtards que des casseurs ! C'est un peu court comme explication. Et si des gens d'extrême droite sont contre cette loi, c'est leur droit ; tant qu'ils ne cassent rien, je ne vois pas ce que l'on a à redire. On ne fait pas tant d'histoire quand ce sont les représentants de l'extrême gauche qui se manifestent. Que ces messieurs, après d'énormes et ridicules mouvements de menton, destinés à stigmatiser les casseurs du TROCADERO dont on ne parle plus et qu'on ne retrouvera pas, assimilent nombre de jeunes gens et jeunes filles à cette racaille est d'une rare indécence. Mais comment ne voient-ils pas qu'ils amplifient notre colère, notre refus et notre aversion pour leur politique ?
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Enfin, ces messieurs sont en train de ficher les officiers chrétiens en général et catholiques en particulier. On se croirait revenu au bon temps de l'affaire des fiches où des officiers promus généraux en raison de leur appartenance à la franc-maçonnerie fichaient leurs pairs en fonction de leurs sympathies politiques et confessionnelles, au mépris de leurs qualités professionnelles. Voilà qui nous a valu une belle brochette d'officiers généraux nuls, responsables par leur impéritie de la mort de milliers de jeunes gens pendant la guerre de 14, surtout à ses débuts. Vous ai-je dit que ma grand-mère, obligée de quitter au début de la première guerre mondial, la région de LAON où elle vivait, et dans l'impossibilité de gagner PARIS, les routes étant saturées par les troupes montant au combat, a dû suivre le front jusqu'à REIMS dont elle a vu brûler la cathédrale au début du mois de septembre 1914 et qu'elle a été le témoin direct d'exécution de soldats par des gendarmes à cheval, des soldats harassés, qui ne pouvaient plus avancer, accablés par le poids de la fatigue ; ils avaient jeté leurs fusils dans les pattes des chevaux. Oh ! les journaux ne se sont pas vantés de ces exécutions qu'il faut bien qualifier de sommaires. Je tiens ce témoignage de sa bouche même, elle qui a vu de ses yeux ces jeunes gens mourir sous les balles de leurs compatriotes.
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Savez-vous pourquoi ils les fichent de nouveau les officiers, nos imbéciles bernanosiens ? Parce que, paraît-il, beaucoup de jeunes Veilleurs seraient des fils et des filles d'officiers. Prétexte ? Crainte ? Ils crèvent de peur. Continuons de les harceler, toujours sans violence, avec humour si possible, en faisant du bruit, sans injures mais avec constance. Ils finiront bien par partir, recrus de honte, la tête basse, et peut-être le cœur plein de regrets. Pour qu'une mesure suscite un tel rejet, il faut qu'il y ait de profondes raisons. Finalement, tout n'est pas pourri au royaume de France !
 

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