Je
dois à mes lecteurs une petite explication. Comme certains ont pu le lire sur
ma page Facebook, j’ai volontairement et momentanément interrompu la
publication de mes billets quotidiens le 20 février 2018. L’Ecclésiaste que je
citais alors, affirme qu’il y a un temps pour se taire et un temps pour parler.
Le temps de se taire coïncidait sensiblement, il vous en souvient peut-être,
avec le début du carême.
Nous
rentrons dans l’ère d’une nouvelle et douce barbarie. Toute tentative de
modifier quoi que ce soit aux effets de la pression sociale (qui n’est qu’un
aveugle rouleau compresseur), en faisant mine de composer avec le monde, me
semble vouer à l’échec. Je m’adresserai donc désormais à tous ceux qui refusent
la déshumanisation galopante de notre humanité. De manière privilégiée, je
m’adresserai bien sûr aux chrétiens, en commençant par les catholiques certes,
mais aussi à tous ceux des autres Églises qui confessent la messianité de Jésus
et sa qualité de Fils de Dieu, et enfin à tous les hommes et les femmes qui
préfèrent la civilisation du partage et de l’amour à celle du pouvoir, de
l’argent, du chacun pour soi et de l’hédonisme.
Il
est vain de chercher à influencer un monde politique qui est en voie de décomposition
(nous en reparlerons) mais il est utile de rappeler quelques vérités
essentielles, puisées non seulement aux sagesses humaines, telles qu’elles se
sont affirmées au cours des temps, mais aussi à la Parole par excellence qui
est la Parole de Dieu.
J’ai
choisi définitivement de faire le pari bénédictin et nous commencerons un
nouveau cycle de billets consacrés à la signification de ce pari. Il ne nous
mettra pas à l’abri des persécutions, peut-être même des poursuites judiciaires
ou médiatiques, mais de ce choix raisonné, j’en ai la certitude, dépend
l’avenir de l’humanité, pour autant que des centaines, des milliers en acceptent le risque. J’ajoute que je croise chaque semaine des jeunes hommes
et des jeunes femmes, des adolescents et des adolescentes qui ont fait
consciemment ce pari. Je crois qu’il est en train de mûrir dans l’ombre une
moisson superbe dont les blonds épis nourriront bientôt les peuples affamés de vérité.
Il résultera quelques conséquences de ce changement de perspectives. Il y aura toujours une citation, souvent un
commentaire, et infiniment plus rarement des informations d’ordre
politique : il faut en effet laisser les choses basses mourir de leur propre
poison. Mais je ne m’interdirai pas d’évoquer quelques réflexions qui
souligneront à l’envi le point de décomposition morale auquel le monde des
apparences qui, hélas ! a le pouvoir, est parvenu.
Vous
aurez une primeur de cette nouvelle manière de faire lors de mon prochain
billet. J'ajoute que je continuerai de donner des liens utiles, comme celui des billets d'Elvire DEBORD qui, elle, a résolument fait le choix du pari bénédictin.
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