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C’est le moment de sortir du sommeil !
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1. ROD
DREHER PARLE DE L’ÉVOLUTION
DE L’OCCIDENT DEPUIS LE MOYEN-ÂGE.
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"Par un long chemin du Moyen Âge à
nos jours, l’humanité est passée d’un monde souffrant mais dans lequel toute
chose était signifiante et liée aux autres, à un confort jusque-là
inimaginable, mais éclaté et vide de sens. L’Occident a perdu le fil d’or par lequel
Dieu, la Création et les hommes se liaient les uns aux autres. À moins de le
retrouver, il ne peut espérer mettre un terme à sa dissolution, et celle-ci le
fera disparaître sous peu, il n’y a pas de doute. Mais il ne cherche plus le
fil ; peut-être ne le verrait-il même pas s’il l’avait sous les yeux. On
lui a lâché la bride ; il ne sait plus comment se rattacher."
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2. CONTREPOINT PERSONNEL.
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L’homme
du Moyen Âge ne passait son temps à pester contre Dieu, ce que ne cesse de faire
de nos jours ceux qui ne croient pas en Lui. Il y avait au Moyen Âge des homosexuels,
habités probablement par la honte et la culpabilité, des couples stériles, des
malades qui souffraient affreusement : mais à aucun d’eux, et encore moins aux pouvoirs publics, il ne serait
venu l’idée, aux uns qu’ils pouvaient se marier, aux autres qu’ils pourraient
faire porter un enfant par un tiers, ou à des femmes d'utiliser le sperme d’un homme pour être
fécondée sans avoir de rapport sexuel, à d’autres enfin qu’il fallait euthanasier
les malades en fin de vie. C’est que ces situations, ces événements, ces
douleurs avaient un sens. Ils n’étaient pas toujours obvies, certes, mais l’homme
du moyen âge vivait dans la certitude que ce qui lui arrivait avait une fin.
Ils
savaient que l’Intelligence de Dieu ordonnait tout l’être à la vie éternelle.
Ils pensaient que le fait d’avoir un pénis et des testicules les faisaient
mâles, que celui d’avoir des seins et des règles les faisaient femmes, ils n’avaient
aucun doute sur la finalité de la sexualité : plaisir partagé et procréation.
Bref, ils ne se faisaient pas les auteurs du sens, comme le font aujourd’hui
les zélateurs de la théorie du genre, du « droit de mourir dans la dignité »,
de l’avortement pour tous, du chacun pour soi, du plaisir comme seul horizon de
la vie.
Il
ne s’agit nullement de condamner, mais de constater, et de se poser tout à fait
légitimement les bonnes questions : ces opinions modernes sont-elles fondées
en raison ? Ces opinions ont-elles une quelconque valeur morale ?
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3. L’HUMOUR
ET LE BON SENS DE FABRICE
HADJADJ.
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"[…].
Eh bien ! aurais-je assez de piété pour croire que ce très saint mystère,
surpassant ma raison, a néanmoins laissé son empreinte dans mon
bas-ventre ? Il suffit que je regarde mon sexe. Je découvre avec stupeur
que l’organe mâle est fait pour l’organe femelle, en sorte qu’il m’appartient
moins qu’à cette femme : serait une clé sans sa serrure ? Et je vois
aussi que nos sexes conjoints sont pour que leur baiser fleurisse en une
troisième personne : que seraient clé et serrure sans une porte qui
s’ouvre ? Cette chose de chair me révèle une double dépossession et
m’engage à une communion tendre. Mon sexe ne se trouve lui-même que dans
l’autre. Et tous deux se trouvant en font jaillir un autre encore (et en
corps)."
In
Fabrice HADJADJ.
La profondeur des sexes. Pour une mystique
de la chair. (Collection "Les dieux, [et] les hommes")
Éditions du Seuil, Paris, 2008. (Page 290.)
Ma
foi, il y a bien du vrai dans ce que dit notre Fabrice ! Je connais des héros qui vivent leur homosexualité chastement, et qui sont des exemples pour les croyants, surtout ceux qui sont prompts à juger.
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4. LIENS
UTILES.
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Il
avait fait le pari bénédictin.
Il
n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Le
colonel Arnaud BELTRAME est mort des suites de ses blessures.
Il est trop tard pour que les pyromanes essayent d'essayer d'éteindre de leurs pauvres larmes le brasier qu'ils ont allumé par leur lâcheté, leur haine du christianisme, et leur aveuglement. Prions pour eux mais dénonçons leur posture hypocrite.
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