Divers petits événements, ces derniers jours, suscitent en moi des réactions épidermiques. Pourquoi garderais-je pour moi ces coups d'humeur ?
Monsieur DEVEDJIAN, en traitant une adversaire politique de "salope", a commis une infâmie. Il montre par là qu'il ne méritait pas d'être ministre. Le Président de la République a dû sans doute repérer cette faiblesse de caractère qui empêche un responsable politique de mettre un frein à ses lèvres, et de mesurer ses propos. Heureusement, monsieur DEVEDJIAN a présenté des excuses publiques. Mais le mal est fait pour ce qui le concerne lui.
Monsieur DELANOE s'apprête à inaugurer Paris-Plage. Il me vient à ce propos cette charge que Jacques CAZOTTE lance contre les Parisiens dans une lettre qu'il adresse à son ami PONTEAU : " Hélas, les pauvres oisons sont naturellement bêtes, mais les Parisiens vont continuellement au spectacle pour se faire donner des douches d'imbécilité. Là, leur peu de sensibilité achève de s'émousser en s'évaporant sur des objets phantasmatiques (sic), et ils contractent l'heureuse habitude de se dérober au martyre de la réflexion". On ne saurait mieux dire.
Enfin, devant le flou qui entoure les propositions des responsables socialistes et le creux de leurs interventions, toujours de Jacques CAZOTTE, ce commentaire humoristique puisé dans "Ollivier" : "Avec le secours d'un bémol ou d'un dièze, d'un de ces intervalles que l'on appelle soupir [...], on parvient à dire un oui qui ne signifie rien, et un non qui ne veut pas dire non". J'ai vraiment le sentiment qu'il en est ainsi au PS en cette période cruciale pour son avenir. Nous avons besoin d'un vrai PS, pas d'un ring couvert d'une épaisse moquette sous le plancher duquel on aurait caché des couteaux et des piques pour "animer" le prochain round... Nous voulons entendre des oui qui soient des oui et des non qui soien des non.
C'est tout pour aujourd'hui.
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