dimanche 15 juillet 2007

Roi de France et duc d'Orléans

Je ne sais plus lequel de nos rois a dit après qu'il eut monté sur le trône de France "Le Roi de France ne venge pes les injures du duc d'Orléans". Il me semble que c'est là l'exemple que donne à la nation notre Président de la République. Je l'ai vu à la télévision gravir en compagnie de DSK (qui avant les élections, appelait à la création d'un front anti-Sarkozy) le perron de l'Elysée, afin de présenter son candidat aux personnalités européennes invitées au déjeuner de gala, en vue des élections à la présidence du FMI. Que DSK ait les compétences requises pour cette fonction est indiscutable si l'on juge objectivement son action comme ministre. D'autres que Nicolas SARKOZY se seraient sans doute souvenu de la posture de DSK avant le scrutin présidentiel et auraient choisi un candidat de leur clan. Tel n'a pas été le cas. L'idée de réconcilier les Français dans le seul service de leur patrie est tout simplement formidable. Bien entendu, messieurs HOLLANDE, LE FOLL, MOSCOVICI et tutti quanti vont crier au débauchage. Ils ne peuvent en effet accéder au pouvoir, sans créer les conditions artificielles d'une guerre civile idéologique. Et s'ils reconnaissaient dans cette ouverture une réelle volonté d'apaiser les conflits politiques qui nous déchirent depuis la Révolution ? Je prétends que nous avons en la personne du nouveau Président, un homme d'une immense stature. Il n'a pas fini de nous surprendre (il me surprend, je dois l'avouer) et, par sa conformité aux exigences du réel, il ramènera la France en un état qu'elle n'aurait jamais dû voir se dissoudre, celui d'une nation à la fois fière d'elle-même, de ses réalisations et de ses enfants, et ouverte sur le monde et sur l'Europe. Tout ce qui fait converger, tout ce qui unifie est moralement fondé et mérite le soutien de ceux qui croient à la morale plutôt qu'au pouvoir.

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