jeudi 28 juillet 2011

Ca suffit !

Message de l'abbé de CACQUERAY, supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale saint Pie X. (Voir mon commentaire à la fin du message).

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"Avignon avait abrité il y a trois mois, une œuvre d’art outrancière à l’égard de Notre Seigneur : la collection Lambert présentait la photographie d’un crucifix dans un vase d’urine.
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Aujourd’hui, dans le cadre du festival annuel de la ville, une pièce dénommée « Opéra théâtre », aussi vulgaire que blasphématoire, fait jouer successivement un vieillard indigent dont on retire la couche et dont on présente pendant plusieurs minutes les excréments devant le public et une bande d’enfants lançant des grenades sur un grand portrait de Jésus Christ, formant le décor.
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Par la suite, ce grand visage est lacéré par des effets techniques qui font dégouliner de ces déchirures une couleur « évoquant plus les matières fécales de la scène précédente que le sang » rapporte un journaliste.
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A la fin de la scène, un message apparaît aux yeux de tous : « You are not my shepherd » (« Tu n’es pas mon berger »).
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Peut-être « l’artiste » en mal d’inspiration n’a-t-il pas trouvé mieux qu’une provocation blasphématrice pour s’assurer salaire et subvention. Sans doute, des hérauts du consensualisme verront-ils là un message pour dénoncer les offenses faites au Christ.
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Mais, à la vérité, on retrouverait les mêmes pour se transformer en sirènes de la république si, à la place du visage de Notre Seigneur, on avait fait figurer Marianne, Mahomet ou un rabbin, déconsidérés par l’excrément, les grenades ou un message les reniant.
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S’il s’agissait de la photographie de n’importe lequel des individus peuplant cette terre, celui-ci pourrait se porter partie civile et demander dommages et intérêts pour insultes et outrage en public. Combien même s’agirait-il d’un animal, ne verrions-nous pas telle association s’émouvoir et demander réparation ?
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Mais Jésus Christ a quitté physiquement cette terre depuis 2000 ans. A Celui qui a dit de tendre la joue gauche, on peut si facilement cracher au visage et s’en prendre impunément.
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Chers amis, par le fallacieux argument de la liberté artistique, on veut tout simplement banaliser l’insulte faite à Notre Seigneur. Il n’est pas dit que nous laissions son visage blessé et son nom moqué au sein d’une société qui n’accepte pas qu’on le fasse à l’un de ses fils."
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Remarqe N°1:
La fraternité sacerdotale saint Pie X est constituée de prêtres qui, tout en aimant la liturgie latine et le grégorien, sont restés fidèles à l'évêque de Rome. Elle n'est pas schismatique par conséquent. On peut ne pas partager sa sensibilité théologique ou liturgique et admirer cependant ses prêtres indéfectiblement attachés à leurs engagements sacerdotaux.
Remarque N°2:
Après le Piss-Christ, le Golgotha Pic-Nic, le Tous en cène des pauvres LEFORT et LINDON, voilà donc une quatrième offense faite à ceux qui se réclament de Jésus. La réitération de ces attaques anti-chrétiennes en un très courts laps de temps  ne doit rien au hasard. Elle est le résultat d'un climat volontairement entretenu, le fruit vénéneux de provocation imbécile et de la volonté de démolir le peu de sensibilité chrétienne qui marque encore la société française. Je suis tout à fait consterné de constater qu'aucun évêque, aucun responsable des Églises chrétiennes françaises, ne réagit et ne demande des comptes à l'Etat qui subventionne les festivals, les journaux et les expositions où les disciples sont attaqués, tournés en ridicule par des névrosés du sexe et des excréments. C'est avec notre argent que ces imbéciles se payent notre tête. Il est temps de leur dire : ça suffit ! Bien sûr, nous n'avons pas de moyen de coercition pour faire cesser cette persécution molle, hideuse et ordurière. Il nous reste quand même la parole pour les dénoncer, et des moyens de pression politique. Pas une de nos voix ne doit aller à ces partis, PS, UMP, et tous les autres qui laissent faire, et encensent toutes les autres confessions, musulmane ou israélite. Rien. Le vote blanc le plus absolu, l'exil intérieur dans notre propre patrie, en attendant ce moment inéluctable où la conscience publique enfin se rebellera contre ces marchands d'illusions et de malheurs.
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