Un ami alsacien m'a transmis il y a quelques jours un article de Thierry MEYSSAN consacré à une biographie critique de Dominique STRAUSS-KAHN. Thierry MEYSSAN est un membre actif du réseau Voltaire, ce réseau rationaliste, antireligieux, anticlérical et antichrétien. L'article auquel je fais allusion indique que son auteur fait partie du Comité Valmy. Cette double référence à Voltaire et à Valmy peut être considérée comme une sorte de profession de foi.
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Je considère que l'article en question, quoique relatant des faits incontestables, notamment sur le soutien de DSK à la cause d'Israël, est fondamentalement antisémite. Il donne les noms de très hautes personnalités avec lesquelles DSK a entretenu et entretien des liens d'amitié, mais d'une manière qui souligne l'origine israélite de certaines d'entre elles et qui donne à entendre qu'elles ont entretenu des relations d'intérêts de nature "ethnico"-religieuse. Il y a toutefois une affaire qui mérite d'être rappelée ici et qui soulève l'immoralité profonde des donneurs de morale socialistes ; voici l'extrait :
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"Alors qu’il est ministre délégué à l’Industrie, il a connaissance des problèmes rencontrés par son ami Jean Peyrelevade à la tête du Crédit Lyonnais. Il intervient personnellement pour favoriser diverses opérations hasardeuses réalisées en faveur de son ami Franck Ullman-Hamon. Cet homme d’affaires est connu pour avoir par ailleurs réalisé diverses interventions en Amérique latine pour le compte d’Israël et pour être actionnaire-fondateur du magazine Marianne de Jean-François Kahn. Les montages de M. Ullman-Hamon avec les filiales du Crédit lyonnais coûteront plusieurs dizaines de millions de francs au contribuable français."
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Il est tout de même très curieux que cette affaire Ullman-Hamon ait été étouffée par les médias, et que monsieur Raymond LEVY, ex-Pdg de Renault, et nommé à la tête du consortium de réalisation, chargé de liquider par tous moyens les "actifs pourris" (Thierry MEYSSAN dixit) du Crédit Lyonnais, n'ait pas jugé bon d'approfondir la question.
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Si monsieur MEYSSAN n'avait pas été aussi insinuant dans son antisémitisme de naphtaline, je n'aurais pas hésité à vous livrer la totalité de l'article. Mais, compte tenu des très fortes réserves que j'ai faites en introduction, et dans la lignée des récents billets consacrés aux collusions incessantes entre le monde de la politique et celui de l'argent, je me borne à ne rappeler ici que cet incident assez révélateur.
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Bon dimanche.
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