Puisque je suis dans Marcel DE CORTE, je continue. J'adhère totalement à cette analyse. Et je dirai même qu'elle éclaire la manière dont je m'efforce de présenter ma pensée depuis l'ouverture de ce Blog.
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Et voici une très jolie critique de l'idéologie :
"Avec ses faux airs sublimes, son pharisaïsme, sa béate élévation de pensée et de coeur, sa tartuferie dont la profondeur est telle qu'elle s'ignore elle-même, l'idéalisme dont meurt l'intelligence moderne est sans doute le plus grand péché contre l'esprit."
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Je ne puis m'empêcher de rapprocher cette pensée des propos qu'un sénateur socialiste français, madame Bariza Khiari, d'origine algérienne, a tenu dans une interview qu'elle accordait au journal algérien El Watan :
"[…] Ce n’est pas en étant repliés sur nous-mêmes ou en désignant des boucs émissaires que nous parviendrons à mettre un terme à la crise qui secoue notre pays. J’ai signé un appel pour une France multiculturelle, je pense que cela est toujours d’actualité. La France s’enrichit de sa diversité. Un pays ne se construit pas sur ce qu’il n’est plus. […] Pour ma part, je me considère citoyenne française restée en fidélité avec la tradition qui m’a portée. Ces identités multiples constituent la richesse d’un pays. […]
-Historiquement, ce sont bien les sociétés les plus ouvertes qui ont prospéré.
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Question : Vous qui êtes d’origine algérienne, comment réagissez-vous à cette sommation que ces courants politiques veulent imposer aux Français d’origine maghrébine et aux postulants maghrébins à la nationalité française ?
-Réponse : On ne peut qu’être mal à l’aise devant ce qui semble bien être une constante depuis quelques années. Nous avons eu droit à la querelle sur la viande halal, sur la burqa, sur l’identité nationale, puis le débat sur la laïcité versus Islam. On pensait en avoir fait le tour, mais voici que l’on nous sort maintenant la question de la binationalité. Cette séquence, qui ne doit rien au hasard, est préoccupante. Elle semble viser à insécuriser les Français d’origine étrangère et les immigrés qui vivent sur notre sol. Elle donne l’impression aux étrangers qu’ils sont de moins en moins les bienvenus sur le territoire français, message désastreux sur le long terme […]."
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J'ai envie de poser à madame Bariza Khiari quelques questions et de lui dire son fait :
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De nombreux français ont vécu pendant des générations dans votre pays d'origine, madame, et vos ex-concitoyens n'ont pas jugé utile de continuer à les héberger sur le sol algérien. Ils sont rentrée en France, démunis de tout, rejetés, désignés d'un doigt vengeur par leurs compatriotes. Ils étaient, eux, Français, moins bien traités que les immigrés maghrébins accueillis dans notre patrie. Qu'avez-vous à dire ? Et pourquoi ne plaidez vous pas pour un métissage européo-algérien, qui, selon vous serait un signe d'ouverture et un gage de prospérité ? Je veux dire, bien sûr, un métissage en Algérie même.
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Et pourquoi ce pays que vous appelez la France n'existerait-il plus ? Que vous ayez le désir de le changer au profit de vos coreligionnaires et au détriment des chrétiens qui ont fait de la France ce qu'elle est, je le comprends. Mais vous, vous devriez comprendre que c'est cette prétention insupportable qui fait se regimber un nombre croissant de nos compatriotes, et que de plus cette affirmation est parfaitement infondée. Il suffit, pour s'en convaincre, d'écouter ce que disent nos voisins européens sur nos travers et nos richesses.
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Vous êtes socialiste, madame, et vous devriez donc adhérer à cette prétendue et soi-disant "belle valeur" qu'est la laïcité. Mais non, la laïcité est bonne quand elle sert à détruire ce qui, d'après vous et n'est plus, pour y mettre à la place des modes de pensées, de vie, des valeurs religieuses qui ne peuvent s'accorder avec le génie de notre commune patrie.
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Oui madame, promenez-vous un peu dans nos campagnes. Les églises, les humbles chapelles, les croix des petits cimetière, les calvaires, les processions, les fêtes patronales sont des traditions ou des réalités encore bien vivantes. C'est notre patrimoine. Il faut que vous vous y fassiez. Nul ne vous demande d'y adhérer. Mais j'estime que nous avons le droit d'exiger de vous le respect de ce nous sommes depuis des siècles. Non à la burqa, non à la viande hallal dans les cantines, ou alors le poisson pour les chrétiens, et les repas casher pour les israélites, non à la binationalité (sauf pour les citoyens originaires de pays faisant partie de l'Union Européenne, et d'eux seuls), non aux prénoms d'origine étrangère pour les citoyens français. Car on ne peut à la fois réclamer l'égalité et la solidarité et réclamer des avantages léonins qui brisent la très fragile unité nationale. Il se peut que mes propos ne vous plaisent pas. Ils ne me semblent ni racistes, ni xénophobes. Vous êtes française, madame, et cela ne se discute pas. Aimez votre patrie, et ne cherchez pas à la couper de ses racines pour des raisons à la fois d'idéologie et de solidarité ethnique (jamais je n'aurais songé à utiliser ce mot, si vous même n'en aviez pas suggéré l'usage en parlant de la population d'origine maghrébine). Le plus raciste n'est pas forcément celui que l'on croit.
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Allez, je termine par une citation que j'ai déjà donné, il y a bien longtemps à mes lecteurs. On la doit à cet excellent JOUBERT :
"Les esprits faux sont ceux qui n'ont pas le sentiment du vrai et qui en ont les définitions ; qui regardent dans leur cerveau au lieu de regarder devant leurs yeux ; qui consultent dans leurs délibérations les idées qu'ils sont des choses, non les choses elles-mêmes."
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C'est tout pour aujourd'hui.
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De nombreux français ont vécu pendant des générations dans votre pays d'origine, madame, et vos ex-concitoyens n'ont pas jugé utile de continuer à les héberger sur le sol algérien. Ils sont rentrée en France, démunis de tout, rejetés, désignés d'un doigt vengeur par leurs compatriotes. Ils étaient, eux, Français, moins bien traités que les immigrés maghrébins accueillis dans notre patrie. Qu'avez-vous à dire ? Et pourquoi ne plaidez vous pas pour un métissage européo-algérien, qui, selon vous serait un signe d'ouverture et un gage de prospérité ? Je veux dire, bien sûr, un métissage en Algérie même.
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Et pourquoi ce pays que vous appelez la France n'existerait-il plus ? Que vous ayez le désir de le changer au profit de vos coreligionnaires et au détriment des chrétiens qui ont fait de la France ce qu'elle est, je le comprends. Mais vous, vous devriez comprendre que c'est cette prétention insupportable qui fait se regimber un nombre croissant de nos compatriotes, et que de plus cette affirmation est parfaitement infondée. Il suffit, pour s'en convaincre, d'écouter ce que disent nos voisins européens sur nos travers et nos richesses.
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Vous êtes socialiste, madame, et vous devriez donc adhérer à cette prétendue et soi-disant "belle valeur" qu'est la laïcité. Mais non, la laïcité est bonne quand elle sert à détruire ce qui, d'après vous et n'est plus, pour y mettre à la place des modes de pensées, de vie, des valeurs religieuses qui ne peuvent s'accorder avec le génie de notre commune patrie.
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Oui madame, promenez-vous un peu dans nos campagnes. Les églises, les humbles chapelles, les croix des petits cimetière, les calvaires, les processions, les fêtes patronales sont des traditions ou des réalités encore bien vivantes. C'est notre patrimoine. Il faut que vous vous y fassiez. Nul ne vous demande d'y adhérer. Mais j'estime que nous avons le droit d'exiger de vous le respect de ce nous sommes depuis des siècles. Non à la burqa, non à la viande hallal dans les cantines, ou alors le poisson pour les chrétiens, et les repas casher pour les israélites, non à la binationalité (sauf pour les citoyens originaires de pays faisant partie de l'Union Européenne, et d'eux seuls), non aux prénoms d'origine étrangère pour les citoyens français. Car on ne peut à la fois réclamer l'égalité et la solidarité et réclamer des avantages léonins qui brisent la très fragile unité nationale. Il se peut que mes propos ne vous plaisent pas. Ils ne me semblent ni racistes, ni xénophobes. Vous êtes française, madame, et cela ne se discute pas. Aimez votre patrie, et ne cherchez pas à la couper de ses racines pour des raisons à la fois d'idéologie et de solidarité ethnique (jamais je n'aurais songé à utiliser ce mot, si vous même n'en aviez pas suggéré l'usage en parlant de la population d'origine maghrébine). Le plus raciste n'est pas forcément celui que l'on croit.
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Allez, je termine par une citation que j'ai déjà donné, il y a bien longtemps à mes lecteurs. On la doit à cet excellent JOUBERT :
"Les esprits faux sont ceux qui n'ont pas le sentiment du vrai et qui en ont les définitions ; qui regardent dans leur cerveau au lieu de regarder devant leurs yeux ; qui consultent dans leurs délibérations les idées qu'ils sont des choses, non les choses elles-mêmes."
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C'est tout pour aujourd'hui.
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