vendredi 26 avril 2013

Les ignominieux

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J'ai pu trouver les noms des membres du Bureau du Syndicat de la Magistrature. Sur le site internet de ce syndicat, la défense du président est pitoyable, comme l'est, du reste, la présentation des faits par le Nouvel Observateur ou Le Monde. Aucun d'eux ne mentionne, en effet, que des parents de victimes figuraient sur ce "mur". Madame Françoise MARTRES, Présidente de cette Officine, avance que tout cela est une histoire de potache, un défouloir, que c'était destiné à rester dans le domaine privé, que le site Atlantico, qui a publié la vidéo scandaleuse, est "classée à droite" (c'est tout dire !), que tout le monde sait bien que le Syndicat de la Magistrature est "classé à gauche", qu'au demeurant, ce mur date de l'époque du Président SARKOZY (mais pourquoi ne pas l'avoir supprimé à l'arrivée au pouvoir de Pépère le suppresseur ? Qui va croire cette fadaise ?). Bref, tout cela est très laborieux, et sent un peu la gêne.
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Il est vrai, ces images ont été prises dans un domaine privé. Mais que des hommes et des femmes censés juger impartialement, en n'utilisant que le sensible trébuchet de la loi, se laissent aller à insulter des parents de victime, il y a un pas qu'il ne fallait pas franchir. Si j'ai un conseil à vous donner, au cas où l'un des magistrats dont les noms et les affectations suivent, devaient s'occuper de vos affaires et qu'il appert que vous n'êtes pas de leur bord (ah ! les serre-têtes et les jupes plissées du sinistre Jean-Pierre MICHEL), vous avez intérêt à soulever la question de la requête en suspicion légitime ! Quel désastre pour la justice ! Quelle décadence ! Quelle honte !
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Pour l'heure, voici les noms des membres du Bureau du Syndicat de la Magistrature. Je le mets sur fond jaune ! Ce sera mon mur à moi. Tant qu'ils n'auront pas adressé des regrets et des excuses aux parents des victimes, et sans préjuger des sanctions légitimes qui devraient leur être infligées, tous les jours, je les épinglerai au mur de l'ignominie. Et je me souviens de cette phrase que mon meilleur et plus ancien ami me disait, alors qu'il venait de perdre son frère tué en Algérie : "Pour certains être humains, la seule douleur tolérable est la douleur des autres". Oh ! Certes, la douleur de Philippe SCHMITT leur est inconcevable, mais il semble la trouver très supportable. Ils sont ignobles, définitivement ignobles.
Voici mon mur ! Diffusez-le, faites-le connaître, jusqu'à ce que ces gens présentent des excuses à ceux qu'ils ont mortellement atteints dans ce qu'ils avaient de plus cher.
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Madame Françoise MARTRES, Conseillère à la cour d'appel d'AGEN, Président (je refuse de féminiser les titres ; j'applique là la théorie du gender et je donne le sexe qui me plaît à qui je veux, na ! Question de feeling !) ;                                                                                                                                                  
Monsieur Eric BOCCIARELLI, Juge des enfants au tribunal de grande instance de NANCY, Secrétaire général ;                                                                                                                                     
Madame Sophie COMBES, Juge d'instruction au tribunal de grande instance de NANTERRE (ça craint pour les victimes !), Trésorière ;                                                                                                                  
Monsieur Pascal MONTFORT, Juge d'instruction au  tribunal de grande instance de BOBIGNY (ça craint toujours !), Secrétaire national ;                                                                                                                   
Monsieur Xavier GADRAT, Vice-président du tribunal de grande instance de BORDEAUX (aie ! pour le Président SARKOZY ; heureusement, ce monsieur n'officie pas tout seul) ;                                                  
Madame Laurence MENGIN, Vice-Président  du tribunal d'instance du 4e arrondissement de PARIS.        
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Je considère que ces magistrats ne pouvaient ignorer le contenu de ces notices injurieuses, et si j'admets qu'il soit possible de brocarder ses adversaires politiques, quand on est un politicien, il me semble que quand on est magistrat, on doit (a) respecter les victimes et leurs proches ; (b) et faire preuve de dignité et de retenue si l'on veut soi-même être respecté. Aucun de ces critères n'est rempli. Nous attendons des excuses publiques.
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N'oubliez pas le 26 mai, contre la loi TAUBIRA et ne vous laissez pas embobiner ou instrumentaliser par un parti (l'UMP) dont les membres n'ont pas eu le courage (pour la plupart) de réclamer l'application d'une procédure de vote qui aurait fait apparaître l'opposition du Sénat. Honneur toutefois, à Hervé MARITON, Daniel FASQUELLE et Henri GUAINO, des courageux. Tant que j'ai le droit de donner mon avis, je le fais. Je signale quand même que mon Blog est l'objet d'attaques internet, heureusement bloquées par Norton. Je vous donnerai le nom de ce site qui m'accélère sérieusement le transit mais hélas ralentit sérieusement l'élaboration et la publication de mes messages.
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