mercredi 17 octobre 2007

Fioretti journalistiques

Glanées dans divers journaux quelques informations intéressantes.

Sur les grèves. Un sondage Ipsos pour Métro nous apprend que 77 % des sondés estiment qu'il est urgent de réformer les systèmes de retraite, que 82 % sont favorables à l'alignement des régimes spéciaux de retraite sur le régime général, que 61 % jugent la grève du 18 octobre non justifiée, que 62 % sont favorables à l'allongement de la durée des cotisations au-delà de 40 ans. L'enthousiasme pour les fonds de pension est mitigé : seuls 51 % des sondés seraient d'accord. Ce sondage a été fait auprès de 954 persnnes représentatives de la population française, selon la méthode des quotas, entre les 11 et 12 octobre 2007. Le journaliste qui commente ces résultats constate que "les Français ont mûri. Ils ne sont ni insouciants, ni paniqués, mais ils demandent une solution 'collective', loin de la solutions 'libérale' à l'anglo-saxonne. [...] Deuxième leçon ils ne semblent plus prêts à faire grève par procuration, quand le motif ne leur paraît pas légitime. Les syndicats devront bien, eux aussi, s'adapter à cette nouvelle donne." Un sondage CSA publié par l'Humanité avec UNE QUESTION FORMULEE DIFFEREMMENT prétend que 54 % des Français se déclarent favorables à la journée d'action et de grève de jeudi. Il serait intéressant de connaître la question, et de se demander pourquoi cette étonnante réponse paraît dans un journal communiste.
Infirmières bulgares et Cécilia SAKOZY. Snejana DIMITROVA, l'une des infirmières bulgares emprisonnées pendant 8 ans en Lybie est interrogée dans Métro. Question : Vous entamez et achevez le récit (Snejana vient de publier un live intitulé Cauchemar) en mentionnant Cécilia SARKOZY. Quel fut son rôle ? Réponse : elle est intervenue dans la dernière ligne droite du processus de libération menée par l'UE et les Bulgares. C'est une femme qui met en avant son intelligence, sans s'intéresser à son physique. La première fois, elle est venue nous voir sans maquillage et en jean. Elle parlait peu. Elle ne nous a rien promis. Et est revenue nous chercher dix jours plus tard. D'après moi, ce qui l'intéresse n'est pas la gloire, sinon elle serait venue nous libérer seule.
Messieurs de l'opposition, chercheurs d'invisibles poux dans la tête des adversaires politiques qui ne vous revient pas, voilà des réponses qui me semblent prouver la profondeur de votre malignité, de votre bêtise et de vos courtes vues dans l'affaire des infirmières bulgares. Au lieu de vous réjouir de voir que c'est en partie à notre patrie que ces femmes doivent leur liberté, ce dont le peuple bulgare nous a une reconnaissance éperdue, vous avez préféré utiliser des arguments ad hominem. Toujours la bonne vieille méthode des socialistes actuels : on critique, on diffâme, on soupçonne, au lieu de contre-proposer quand on est en désaccord, et de jouer avec son pays quand ce sont des adversaires politiques qui le font gagner. C'est cela l'esprit de système. Et c'est intolérable.
Guy MÔQUET et monsieur DARTIGOLLES. Monsieur DARTIGOLLES a dénoncé hier une volonté de Nicolas SARKOZY et de la droite "de réviser l'histoire" en "taisant l'engagement communiste de Guy MÔQUET". Je vous renvoie d'abord à l'article que j'ai publié sur le site des étudiants de Sciences Po Lille (Ruedetrevise.com). Il faut ensuite signaler plusieurs choses. La première, qui est systématiquement passée sous silence par les communistes, c'est que leur parti a été l'allié objectif d'Hitler grâce au Pacte Germano-soviétique. La seconde c'est que Guy MÔQUET, contre son parti, a fait de la résistance bien avant le 21 juin 1941, date de l'invasion de l'URSS par Hitler, et fin de l'alliance objective entre le PCF et les nazis. La troisième, c'est qu'il est tout simplement impossible de parler de ce jeune héros, en taisant son engagement politique, puisque c'est celui-ci qui lui a valu de perdre la vie sous les balles de l'ennemi, en octobre 1941. Monsieur DARTIGOLLES travestit l'histoire d'une manière éhontée. Ne cherchez pas comment on créé des mythes dans les grands auteurs. Lisez l'Humanité (pas trop tout de même). Vous pourrez notamment, en cherchant bien, voir des numéros de ce quotidien parus en 1940 sur la demande des responsables communistes à l'occupant, et vous demander comment Gabiel PERI lui a été livré. En un mot, il y a eu des communistes d'abord patriotes. Et il y a eu des Français d'abord communistes.
Liberté de la Presse et France. Reporters sans Frontières publie son rapport annuel sur la liberté de la presse. Vous serez bien aise d'apprendre qu'en 2007, notre pays a gagné 6 places dans le classement des pays où la liberté de la presse est la mieux respectée. Il n'est certes qu'à la 31e place, mais enfin je note que c'est sous la présidence du prétendu Tyran-Président que nous avons amélioré notre classement. Encore un effort, surtout du côté des journaux de l'opposition qui se tiennent la barbichette par le jeu du politiquement correct ; il les empêche les uns les autres, sous peine de se voir excommunier, de dire la vérité toute simple. Ces journaux ne sont pas libres effectivement.

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