Rien ne m'irrite plus que d'être constamment sollicité dans le métro par des violonistes, accordéonistes, clarinettistes, poètes, vendeurs de journaux et autres artistes. Et pourtant je cède souvent et leur donne, par forcément de bon coeur. Mais il y a des moments où je cale.
Il me vient une idée qui permettrait d'aider les plus démunis et de lutter contre les mafias de faux mendiants. Car il en existe qui se distribuent les lignes et les horaires souvent sur fond de violence féroce. La voici mon idée. Pour aider ceux qui quêtent et ont besoin de notre aide, nous pourrions disposer de tickets d'une certaine valeur (1, 2, 5 et 10 euros) qui auraient leur contrepartie financière dans la trésorerie d'une association caritative, abondée par nos dons. Le bénéficiaire pourrait aller, contre ce ticket, au siège de l'association et retirer en aide alimentaire, vestimentaire ou autre (en argent éventuellement et exceptionnellement), l'équivalent de ce ticket. On pourrait lui donner le nom de ticket de solidarité. Les associations habilitées à recevoir ces dons remettraient aux donateurs un reçu fiscal leur permettant de déduire de leurs revenus ces versements, qui de ce fait pourraient être plus importants, et lui enverrait des carnets de tickets d'une valeur correspondant au don, déduction faite d'un prélèvement nécessaire pour faire fonctionner l'association. Bien entendu, les faux bénéficiaires qui ne désirent que de l'argent et non une aide concrète, ou désirent opportunément rester discrets, n'iraient pas libérer ce ticket. Il y aurait là des économies substantielles sur le marché de la fausse charité. Je trouve cette idée assez intéressante, et sans doute à creuser ou à améliorer.
Je m'absente et dis à mes lecteurs à lundi.
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