J'ai écouté avec attention avec attention les débats organisés par France 2 à l'occasion des Élections Européennes et les déclarations des responsables politiques. Celle de François BAYROU était très digne ; il paye une opposition hystérique au Président de la république et les propos déplacés qu'il a tenu à l'encontre de monsieur COHN-BENDIT lors du débat qui l'a opposé à lui. Ce n'était ni le moment ni le lieu, quand bien même le meneur d'Europe Ecologie a exprimé dans un livre une opinion fort contestable. Martine AUBRY, j'ai le regret de le dire, a été pitoyable. Il a fallu attendre la fin de sa déclaration pour entendre une petite remise en cause des pratiques et de la gouvernance du PS ; les propos qu'elle a d'abord tenus m'ont paru surréalistes, décalés, imbibés d'idéologie. La palme, toutefois, revient à XYLOGLOSSE, je veux dire Arnaud MONTEBOURG. Un sondage à chaud, réalisé par France 2, indique qu'une majorité de sondés désire que le PS se rapproche du MoDem. Il n'en veut rien savoir. Et savez-vous l'argument qu'il utilise ? Je vais vous le dire : en Bourgogne, le meneur du MoDem est aussi responsable du MEDEF, alors XYLOGLOSSE a des doutes. Mais qu'est-ce que cela signifie ? XYLOGLOSSE ne conteste pas les idées, les propositions de ce responsable du MoDem. Non ! Il n'en parle pas. Il lui reproche d'être au MEDEF. Donc c'est un ennemi. Il ne peut être question de discuter avec lui. Un homme intelligent, dépourvu de la méfiance qui imprègne la conscience des médiocres, aurait profité de l'occasion pour dire : "Discutons avec ce monsieur, faisons-lui des propositions, voyons s'il est en mesure de faire avancer les choses dans la direction que nous croyons utile et bonne pour les Français, pour l'Europe, et pour le monde. Non point ! Il est au MEDEF ! Pouah !" Il s'agit là, très exactement, d'une position idéologique, tyrannique et dictatoriale qui augure de ce que serait la manière de gouverner de XYLOGLOSSE si par un extraordinaire et très improbable hasard il lui arrivait d'être au pouvoir. XYLOGLOSSE est un élément très important de la victoire de la majorité.
La France a besoin d'unité, de respect des diversités, de dialogue, de compromis réciproques. Car comme le disait LANZA del VASTO : "La beauté du compromis, c'est que quelque chose soit fait." Or XYLOGLOSSE ne veut pas faire. Il veut régner.
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