Dans un billet déjà ancien, intitulé "Dinditude et quichitude sont les deux mamelles de Ségolène", j'avais dit tout haut ce que nombre de Français, dont beaucoup de socialistes, pensent de cette responsable politique. Il faut aujourd'hui lui reconnaître une troisième mammelle, celle de "l'injuritude". Il lui est ainsi facile de dire que le régime du Président SARKOZY est corrompu, comme si la péronnelle (je ne vois pas d'autres mots pour la qualifier dans cette posture-là) n'avait pour tout potage programmatique que l'injure gratuite, à quoi s'ajoute une amnésie sélective des plus considérables.
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Madame ROYAL oublie-t-elle qu'elle a été ministre d'un premier magistrat qui a mis illégalement sur écoute téléphonique plus de 3.000 de nos concitoyens, a couvert de son autorité l'arrestation des "Irlandais de Vincennes" présentés comme de dangereux terroristes et contre lesquels on avait fabriqué de fausses preuves, a entretenu des relations soutenues avec un ancien responsable du régime de Vichy (monsieur BOUSQUET), a vu le suicide inexpliqué de deux de ses proches, dont un, monsieur de GROSSOUVRE, a mis fin à ses jours à l'Elysée même, a laissé le Crédit Lyonnais alors nationalisé s'enfoncer dans une dette dont on ne connaît même pas l'ampleur, a fait bloquer tous les jours que le bon Dieu faisait barrer la rue Jacob pour aller voir sa fille, puis a fait loger celle-ci aux frais du contribuable dans des appartements de l'Etat, a vu éclater l'affaire du Carrefour du développement et de monsieur NUCCI, l'affaire Péchiney-Triangle, l'affaire Urba ? Et bien d'autres encore, dont l'énumération serait fastidieuse. Et c'est cette amnésique-là qui se permet de juger la moralité publique de notre légitime gouvernement ? Elle se moque du monde.
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Et je ne vois pas pourquoi il est honteux de compter parmi ses amis des personnes fortunées ; ça l'est moins en tout cas que de loger une ancienne terroriste algérienne au Georges V (Djamila BOUHIREB) laquelle se fait soigner dans l'un de nos hôpitaux. J'ose dire que c'est la grandeur de notre patrie que de prendre en charge une personne qui a sur la conscience la mort de 56 enfants, tués dans un attentat qu'elle a planifié et exécuté, de la traiter sans lui demander d'où elle vient ni ce qu'elle a fait. Mais l'on aurait pu faire preuve d'un peu de discrétion et ne pas réserver à madame BOUHIREB la réception d'une très haute personnalité. C'est une malade, certes ; j'ai appris pendant mes études que l'on ne faisait pas acception des personnes ; elle a le droit d'être soignée. Mais tout de même : sutor, ne ultra crepidam ! Pas de flonflon. Et un peu plus de respect pour la mémoire de ces petites victimes.
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Et puisqu'on parle de corruption, on pourrait - sans accuser ladite Ségolène de corruption, tout au plus de négligence - interroger certains de ses employés qui ont dû plaider devant les prud'hommes pour que l'on respecte leurs droits, et évaluer la manière dont elle les a traités.
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Allez, madame ROYAL, pas ça, pas vous. Occupez-vous du Poitou (ma région natale), distribuez aux lycéennes de votre région des chèques contraception pour qu'elles puissent forniquer à leur aise sans avoir à en référer à leurs parents, faites pleuvoir les subventions sur les Associations bien pensantes de votre bord, et posez donc, en douce et en vache, à madame AUBRY cette question-là : quelle est votre véritable patronyme de femme mariée, à côté de celui de DELORS ou d'AUBRY (celui de votre premier mari) ? Nous aimerions le savoir, non pour dénoncer, car chacun a droit de conduire sa vie privée comme il l'entend. Mais puisque vous réclamez à cor et à cri la transparence des personnalités de la majorité, exigez-là aussi de tous vos amis.
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A bon entendeur, salut !