Depuis le petit matin, ils s'époumonent autour de l'autel où ils ont sacrifié à Baal un jeune taureau : "Ô Baal ! Réponds-nous ! " supplient-ils, dans l'espoir qu'il viendra allumer le feu de l'holocauste. Au milieu du jour, Elie, qui, de son côté, vient aussi de sacrifier un taureau à Yahvé, et offrira son sacrifice le soir venu, se moque des prêtres de Baal : "Criez plus fort, puisque c'est un dieu : il a des soucis ou des affaires, ou bien il est en voyage ; ou peut-être dort-il, mais il va se réveiller !". Et les prêtres de Baal de poursuivre leurs lamentations, sans succès.
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Vient le soir ; Elie fait arroser d'eau les quartiers de viande, l'autel et le bois de l'holocauste ; puis il invoque le Dieu d'Israël. Alors "tombe le feu du Seigneur". Il consume la victime et le bois et confond les imposteurs.
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Quand j'écoute les publicités sur les étranges lucarnes, j'entends comme des voix de suppliants : venez à la banque Y ! achetez la voiture Z ! rajeunissez avec la crème W ! Faites-une belle rencontre sur notre site d'échange ! Vous serez bien, vous serez heureux ! Les pleureurs médiatiques servent tous les idoles du temps présent : sexe, jeunesse, confort, plaisir. Les voilà donc ces prêtres modernes qui prétendent nous offrir le bonheur à condition qu'on serve leur faux dieux. Il doit y avoir mieux, non ? Pour ne parler que des simples valeurs humaines, la culture, l'art, les rencontres amicales valent plus que leur pacotille.
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Plus j'avance en âge, et plus je réalise que notre monde est en quête de sens : signification et direction. Qui lui montrera le bonheur ? Je vous renvoie au billet sur notre marche de nuit. Jamais je ne me suis rendu compte avec une telle acuité de l'angoisse des jeunes devant le vide que leur offre notre société pour tout potage. Oui, qui leur montrera le bonheur ?
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