Voilà un livre que je regrette pas d'avoir depuis peu en ma possession. Dans cet ouvrage érudit, documenté, plein d'humour et aussi de nostalgie, A. RIVOALLAN parle avec amour des peuples celtiques, en décrit les richesses et les faiblesses et nous apprend ce que les histoires officielles (anglaises et françaises notamment) s'efforcent de nous cacher au mépris de la vérité. Il dit ceci qui mérite d'être relevé :
Il faut accueillir avec réserve "toute affirmation qui tend à présenter l'Italie, l'Espagne et la France comme les 'soeurs latines' : la langue française est de mère latine ; la loi française est de droit romain ; certains traits de l'esprit français ont des parentés latines : surtout ceux qui doivent plus au polissage des longues écoles qu'au jaillissement spontanée de la verve populaire. Mais le caractère français est resté gaulois : non seulement au sens grossier où ceux qui méprisaient cette ascendance ont tenté de rejeter ce mot, mais par son amour de l'indépendance, sa soif d'égalité, son courage devant le péril, son irrespect des augures et des pontifes, - d'un mot, son individualisme presque ingouvernable. Entre la masse électorale qu'il faut amener, par un concert de la presse, à accepter au seuil d'une guerre l'idée d'union nationale, et les chefs qu'un à un, et plus d'une fois chacun, dut convaincre l'éloquence de VERCINGETORIX, - quelle différence fondamentale ? C'est le même peuple, malgré tous les mélanges survenus sur son antique sol, avec les mêmes travers souvent désastreux, les mêmes vertus souvent admirables. La France est une nation à base celtique, pliée au joug romain, saupoudrée de Barbares promptement assimilés." (A. RIVOALLAN. Présence des Celtes, Librairie celtique, Paris, sans date, mais après 1956.)
Ce livre nous apprend aussi une curieuse coutume que nous pensions avoir été inventée au XXe siècle, celui de la grève de la faim : "...Celui qui croit avoir à se plaindre d'un personnage plus haut placé ne recourt pas à la justice formelle, mais [...] à cette puissance diffuse de la morale sociale. Il va s'asseoir sur le seuil de celui qui l'a lésé et refuse tout aliment jusqu'à ce que son bon droit soit reconnu." Madame THATCHER n'a pas hésité à laisser mourir de faim un chef irlandais qui avait utilisé cette procédure pour qu'on rende justice à son peuple que les Anglais avaient si durement, si longuement opprimé, asservi et spolié. Elle n'en avait cure, la future baronne. C'est que la Constitution du Royaume-Uni ne commence pas comme celle de la République d'IRLANDE : "Au nom de la Très Sainte Trinité, de qui émane toute autorité et à qui doivent se référer comme à leur fin suprême tous les actes, aussi bien des hommes que des Etats, nous peuple, d'EIRE, reconnaissant humblement toutes nos obligations envers notre Divin Seigneur Jésus-Christ, qui a soutenu nos pères dans tous les siècles de nos épreuves..." Oui ! Vous lisez bien. Ce texte a été écrit et voté en 1937. Puisse la verte ERIN ne jamais renier Celui à qui elle doit d'avoir subsister pendant des siècles, puissent ses chefs religieux reconnaître publiquement les erreurs et les honteux silences dont ils se sont rendus coupables, et puissent nos chers irlandais continuer à faire briller leur langue tout en célébrant la saint Patrick.
1 commentaire:
Douloureux réveil des naïfs, et la réplique pour les idiots utiles
Il faut faire preuve de retenue ! Il a droit à la présomption d’innocence ! On ne doit pas utiliser cette affaire à des fins politiciennes ! Cela ne ressemble pas du tout à l’homme que je connais si bien ! (sic) (Hollande, Moscovici), toutes de belles phrases tirées du bréviaire du droithumoniste à la sauce socialiste. IIs peuvent dire merci à tous leurs amis collabos journalistes qui ont fait ce qu’ils pouvaient dans cette soirée du dimanche15 mai 2011, de durs moments. Ces socialistes sont de plus en plus abjects, de leurs bouches sort un torrent de mensonges. Aux Etats-Unis, DSK est presque un inconnu, un homme comme un autre selon le droit américain, d’abord un « présumé coupable ». Ces mêmes hypocrites de journalistes se moquent bien de savoir s’il faut faire preuve de retenue, de présomption d’innocence lorsqu'un élu du Front National se retrouve dans la tourmente médiatique. Dans ce cas, on sort la grosse artillerie, les boules puantes, la meute est lâchée, la mise à mort doit se faire. La Famille socialiste, serre les rangs au sens maffieux du terme, avec le tout Paris bobo journalistique qui connaît les frasques de Strauss-Khan se taisent, comme ils se sont tus pour F. MITTERAND. La présomption d’innocence et les affaires sont à géométrie variable. Quant à la fausse droite, elle fait plutôt profil bas, à part le député UMP Bernard Debré, dont il faut saluer le courage, dit: « Il faut sortir de l’hypocrisie. » « Ce n’est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d’agissements au Sofitel. C’est là qu’il descendait toujours ».
ARGENT, SEXE et PASSE-DROIT, les trois vraies valeurs de la république française.
Merci l'Amérique!
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