Non, non et non ! Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche d'être vrai, c'est la lâcheté.
J'ai pu trouver le temps de produire mon billet quotidien, contrairement à ce que je vous avais annoncé.
-1. La citation du jour.
« […]. L'une des plus profondes et présentes causes
de la dégradation humaine actuelle est que les clercs ne sont pas ouvriers – que
les uns font et les autres disent, que les uns travaillent de leurs mains et
que les autres se spécialisent dans la spéculation, que les uns portent
péniblement le lourd fardeau de la fatigue humaine et que les autres, sans
ignorer les malsaines fourbures de l'esprit, ne savent pas que la sueur du
visage, que la souffrance des mains, que les risques de l'accident, que les
menaces de la misère, sont les altières compagnes d'une pensée authentique et
d'une recherche vraie qui ne soit pas l'éternel rabâchage et la sempiternelle
reprise sur des tons différents des propos à la mode.» (Marcel LEGAUT.)
-2. Commentaires.
Tout agent agit normalement en vue d'un bien. Et même celui ou celle qui se suicide poursuit un bien, celui d'échapper à la souffrance en ce monde.
Si l'on veut comprendre les motivations de nos "Gouvernants" (!), il vaut se demander quels biens ils poursuivent en proposant ces lois qui divisent profondément les Français. On peut en imaginer plusieurs. La première est très certainement l'intérêt personnel : celui de capter les voix de minorités agissantes qui leur permet ainsi de conquérir et garder le pouvoir. La seconde qui est corrélative à la première est d'assurer l'intérêt matériel et le prestige social d'un groupe de personnes qui se renvoient mutuellement de nombreux services. Mais il me semble que c'est passer à côté de l'essentiel des motivations. Ces gens sont persuadés de faire le bien de l'humanité. Ce bien ils le conçoivent à partir d'un système d'idées abstraites qui est le propre de l'idéologie. Je suis frappé de voir que les raisons invoquées pour établir le mariage de personnes de même sexe sont essentiellement des raisons abstraites au nombre desquelles vient l'égalité des droits. Mais aucun journaliste n'a eu l'audace de poser la question, la seule importante : quel bien concret cette loi apporte-t-elle aux gens qui la soutiennent ou à ceux qui l'utilisent.
Je suis très frappé de voir, en revanche, que les raisons invoquées par les opposants à ces lois, sont des raisons concrètes : il s'agit de l'intérêt de l'enfant, de celui de la famille, de la stabilité et du lien social.
Vous comprenez pourquoi ce sont les "élites" qui ne savent pas ce qu'est le travail des mains, la douleur de la glèbe, qui invoquent des idées abstraites comme bien, et que ce sont les parents, les artisans, les agriculteurs, une grande fraction des salariés, qui invoquent des réalités concrètes pour s'y opposer.
Relisez bien la citation de Marcel LEGAUT et vous comprendrez la raison de la fracture qui se creuse entre ces élites arrogantes et le peuple qui trime. Ce ne sont pas des idéologues qui défilaient dimanche dernier, mais des hommes et des femmes, des jeunes gens et jeunes filles, des adolescents et adolescentes qui sont confrontés chaque jour à des problèmes concrets, des joies concrètes, des angoisses concrètes : les enfants, les ressources, l'avenir, le choix d'un métier, la peur du chômage, les amours naissantes et les amours mourantes.
Les socialistes sont résolument des gens d'idées, et par conséquent des totalitaires.
Si l'on veut comprendre les motivations de nos "Gouvernants" (!), il vaut se demander quels biens ils poursuivent en proposant ces lois qui divisent profondément les Français. On peut en imaginer plusieurs. La première est très certainement l'intérêt personnel : celui de capter les voix de minorités agissantes qui leur permet ainsi de conquérir et garder le pouvoir. La seconde qui est corrélative à la première est d'assurer l'intérêt matériel et le prestige social d'un groupe de personnes qui se renvoient mutuellement de nombreux services. Mais il me semble que c'est passer à côté de l'essentiel des motivations. Ces gens sont persuadés de faire le bien de l'humanité. Ce bien ils le conçoivent à partir d'un système d'idées abstraites qui est le propre de l'idéologie. Je suis frappé de voir que les raisons invoquées pour établir le mariage de personnes de même sexe sont essentiellement des raisons abstraites au nombre desquelles vient l'égalité des droits. Mais aucun journaliste n'a eu l'audace de poser la question, la seule importante : quel bien concret cette loi apporte-t-elle aux gens qui la soutiennent ou à ceux qui l'utilisent.
Je suis très frappé de voir, en revanche, que les raisons invoquées par les opposants à ces lois, sont des raisons concrètes : il s'agit de l'intérêt de l'enfant, de celui de la famille, de la stabilité et du lien social.
Vous comprenez pourquoi ce sont les "élites" qui ne savent pas ce qu'est le travail des mains, la douleur de la glèbe, qui invoquent des idées abstraites comme bien, et que ce sont les parents, les artisans, les agriculteurs, une grande fraction des salariés, qui invoquent des réalités concrètes pour s'y opposer.
Relisez bien la citation de Marcel LEGAUT et vous comprendrez la raison de la fracture qui se creuse entre ces élites arrogantes et le peuple qui trime. Ce ne sont pas des idéologues qui défilaient dimanche dernier, mais des hommes et des femmes, des jeunes gens et jeunes filles, des adolescents et adolescentes qui sont confrontés chaque jour à des problèmes concrets, des joies concrètes, des angoisses concrètes : les enfants, les ressources, l'avenir, le choix d'un métier, la peur du chômage, les amours naissantes et les amours mourantes.
Les socialistes sont résolument des gens d'idées, et par conséquent des totalitaires.
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3. Infos sur la résistance.
Accueil de Manuel Valls à Alfortville (via le salon beige).
"Lundi 3 février, Alfortville dans le Val de Marne, le meeting de lancement de la campagne du PS pour les élections municipales attend Manuel Valls...
17 personnes de 12 à 70 ans à peu près... des drapeaux et des sifflets...
Une heure, juste en face de l'entrée, plusieurs interview de journalistes de TV et radios, une ambiance du tonnerre, des forces de police relativement sympas et des holas avec nos drapeaux à chaque voiture qui passe. Globalement la plupart approuve avec force klaxon, appels de phares ou applaudissements...
Et puis... La presse que l'on fait rentrer en vitesse dans le palais des sports. Les CRS qui arrivent...,Le commissaire qui enfile son écharpe tricolore... et, avec force et persuasion, le mur de CRS, inflexibles amis avec douceur, nous repousse à 50 m dans une rue de traverse... "S'il vous plaît, obéissez, S'il vous plaît, sinon c'est nous qui aurons des ennuis;..
Bloqués entre deux rangées de CRS, braves mais impavides, nous attendons de nouveau plus d'une heure dans le froid. Nous entr'apercevons deux motards suivis de quelques voitures qui passent à toute vitesse, cris et coups de sifflets de notre part... Valls est passé, n'a pas pu nous voir et ne nous a probablement pas entendu. Mais il est sûr qu'il a été averti et certainement "ravi" de savoir que nous nous étions donné le mal de venir le saluer...
Nous voulons donc repartir puisque le ministre est arrivé. Las... Il nous faudra deux coups de fils à deux avocats, réclamer à cor et à cris un commissaire pour que petit à petit on nous raccompagne à nos voitures, deux par deux , en commençant par la famille avec un enfant...
Des commissaires de police pas fiers du tout de ce qu'ils faisaient, des CRS assez honteux, et des militants finalement assez contents, bien que gelés, de leur soirée ; ce comportement totalement ridicule, cette peur d'un petit groupe calme et joyeux, le tout piloté au téléphone d'un bureau parisien nous montre combien notre gouvernement perd les pédales et prend peur."
La presse et La Manif Pour Tous du 2 février.
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La Manif Pour Tous à BRUXELLES.
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La Manif Pour Tous à VIENNE, avec des Français, des Anglais, des Italiens, des Polonais.
Pas nombreux, mais déterminés :
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La Manif Pour Tous à BEYROUTH.
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A ROME enfin.
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