Ils savent et ils ne font rien !
Car ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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On l'empruntera à cet ouvrage incroyable, merveilleux et subversif d'Etienne de la Boétie, La servitude volontaire, dans l'édition publiée par Arléa, Paris, 2003.
"Encore ce seul tyran, il n'est pas besoin de le combattre, il n'est pas besoin de le défaire : il est de soi-même défait à condition que le pays ne consente à sa servitude. Il ne faut rien lui ôter, mais ne rien lui donner. Il n'est pas besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu qu'il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt se font rudoyer, puisqu'en cessant de servir ils en seraient quitte. [...].
Tout le texte est de la même eau, et chaque Français qui se prétend amoureux de la liberté devrait avoir cet cet ouvrage sur sa table de nuit et en lire tous les soirs un passage.
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2. Commentaires.
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Il vient de se passer à l'Assemblée nationale un petit événement dont la presse à la botte n'a pas beaucoup fait état ; en tout cas, elle ne l'a guère commenté. Des députés socialistes ont voté contre la réforme territoriale voulue par monsieur HOLLANDE, d'autres se sont abstenus, et madame AUBRY ne s'est pas privée de critiquer la politique conduite par un Machiavel eu petit pied, aussi bien en cette matière que dans d'autres.
Des députés socialistes ont participé à la manifestation en faveur des Palestiniens de GAZA. La presse en a parlé. Des députés de l'opposition aussi bien que de la majorité ont participé au flashmob en faveur des chrétiens d'Irak pourchassés, martyrisés, tués par des fous qui prétendent nous imposer leur loi. La presse n'en a pas parlé, à l'exception du journal La Croix et du Figaro.
Quel est le rapport avec la citation ? Il me semble qu'il est assez clair. Le Président du Groupe socialiste de l'Assemblée a rappelé à ses troupes, avant le vote, la nécessité de la discipline, déniant à ses collègues leur liberté de jugement et d'appréciation et les invitant à courber l'échine. Il y en a qui n'ont pas marché dans la combine. Il suffirait par conséquent qu'un tout petit nombre de députés socialistes cessent d'être asservis pour que l'homme qui est censé les inspirer perde tous ses pouvoirs.
Allons plus loin. Il est nécessaire de contribuer à la vie de la patrie en payant l'impôt. Quand celui-ci devient confiscatoire, que faire ? Nous pouvons tout simplement verser notre quote part, au montant porté sur l'avis d'imposition, à la Caisse des Dépôts et Consignation.
Nous devons créer des espaces de liberté qui échappent aux tentacules anonymes de l'Etat tout puissant ; des écoles hors contrat, hélas payantes, que nous pouvons soutenir en versant notre obole, et en participant bénévolement à l'enseignement pour ceux d'entre nous qui avons les diplômes et les compétences requises et qui sommes retraités.
Nous devons ensuite exiger de nos députés que l'Etat laisse aux parents le choix de leur école en leur versant un chèque éducation. La soi-disant et prétendue Éducation nationale a fait naufrage. Laissons-là couler, et mettons fin à l'entreprise totalitaire de formatage imposée par les sociétés de pensée.
Aux instances judiciaires officielles, créons parallèlement, avec des juges compétents, des tribunaux officieux qui jugeront non plus à l'aune des idéologies, mais à celle des lois en vigueur. Tout cela réclame de l'imagination et de l'énergie. Mais nous ne devons pas laisser au tyranneau qui prétend nous gouverner le soin de nous asservir. La désobéissance civique pourrait bien devenir nécessaire pour échapper à ses griffes.
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3. Informations diverses.
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Soutien aux chrétiens irakiens ; à propos du flashmob (via le Salon beige).
"Près de 60 personnes [plus de 100 selon un témoin sur place : facile à compter les manifestants étaient en demi-cercle] se sont donné le mot sur les réseaux sociaux pour se rassembler mardi soir 22 juillet à 20 heures sur la place du Palais-Bourbon, derrière l’Assemblée nationale, en soutien aux chrétiens d’Orient.
Cette mobilisation spontanée, organisée par un groupe d’amis et relayée sur Facebook et Twitter, faisait écho à une initiative similaire nommée « Irak : Chut on tue » qui avait eu lieu à Paris le 8 juin dernier.En silence, les manifestants ont rendu hommage aux chrétiens « tués et déplacés en Orient et plus particulièrement en Irak ». Ils portaient des pancartes marquées du symbole « nun », le « n » arabe signifiant pour « nazaréen », qui signifie « chrétien » en arabe.
Ils se sont eux-mêmes tenus en demi-cercle sur la place, en référence à la marque laissée par les insurgés sunnites sur les maisons des chrétiens et chiites de Mossoul, au Nord de l’Irak, la semaine dernière.Ce flashmob s’est déroulé en présence de députés de divers bords politiques tels que : Meyer Habib (UDI), Yann Galut (PS), Yannick Moreau (UMP), Dominique Tian (UMP), ou encore Yannick Favennec (UDI)."
Ils savent ce qui se passe, nos ministres, et leur chef, mais ils ne font rien. Ils sont d'une incroyable lâcheté. Il est vrai que ce ne sont que des chrétiens qui sont persécutés. Menu fretin, ignorantin, obscurantiste. On peut continuer de les décapiter et de faire du foot avec leurs têtes ; on peut les crucifier. Ce n'est pas grave, ils sont chrétiens. Et si je comprend qu'on se désole de la mort des civils palestiniens, j'aimerai que l'apitoiement ne soit pas unilatéral. Mais c'est trop demander à des imbéciles, du genre Bernard CAZENEUVE qui a osé trouver nauséabond la référence à l'origine chrétienne de notre patrie.
Il faut bien comprendre que dans la logique de ces gens, tout se tient. On a pu brûler vif des enfants et des femmes dans des fours à pain chauffés à blanc, pendant les guerres de Vendée, noyer des jeunes femmes après les avoir fait violer par des brutes, au motif qu'ils étaient chrétiens, CLEMENCEAU ne permet pas qu'on discute du bien-fondé de ces horreurs, et plus encore, il les approuve.
Quand je vous dis que tout se tient, je vous invite à réfléchir, et à faire ce travail de mémoire dont parle RICOEUR. Nous ne pourrons pas sortir autrement du bourbier dans lequel ces idéologues nous ont enfoncé depuis deux siècles.
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