samedi 18 octobre 2014

18 octobre 2014. Nouvelles de la Résistance. Foutez la paix à nos enfants (bis)

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Ce n'est pas l'ignorance, non ce n'est pas elle qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

Avant de délivrer la citation du jour, je prie mes lecteurs d'excuser mon retard à produire mon billet quotidien. Je n'ai pas d'autres excuses que celle de la fatigue dont j''expliquerai dans les informations l'origine.
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1. La citation du jour.
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"Il est clair qu'en essayant d'instaurer un monde propre aux enfants, l'éducation moderne détruit les conditions nécessaires de leur développement et de leur croissance. Il est pour le moins étrangement frappant que cette éducation fasse tant de mal à l'enfant, elle qui ne prétendait avoir d'autre but que de le servir et qui rejetait les méthodes du passé comme ne tenant pas assez compte de sa nature profonde et de des besoins. Le Siècle de l'enfant, comme on peut s'en souvenir devait émanciper l'enfant et le libérer des normes tirées du monde des adultes. Mais comment a-t-on pu négliger, ou simplement ne pas reconnaître les conditions de vie les plus élémentaires nécessaires à la croissance et au développement de l'enfant ? Comment a-t-on pu exposer l'enfant à ce qui plus que tout autre chose caractérise le monde des adultes, c'est-à-dire à la vie publique, alors que l'on venait de s'apercevoir que l'erreur de toute les anciennes méthodes avait été de considérer l'enfant comme un petit adulte ?
[...]
[...], la particularité de la vie moderne est de considérer la vie, c'est-à-dire la vie terrestre de l'individu aussi bien que celle de la famille, comme le plus grand des biens ; et c'est pour cette raison qu'à la différence de tous les siècles précédents la société moderne a affranchi cette vie ainsi que toutes les activités qui la préservent et l'enrichissent DE L'INTIMITE POUR L'EXPOSER A LA LUMIERE DU MONDE PUBLIC. [...].
[...]
[...]. Plus la société moderne supprime la différence entre ce qui est privé et ce qui est public, autrement dit plus la société intercale entre le public et le privé une sphère sociale où le privé est rendu public et vice versa, plus elle rend les choses difficiles à ses enfants qui par nature ont besoin d'un abri sûr pour grandir sans être dérangés."
In 
Hannah ARENDT.
La crise de la culture. (Collection Folio, série essais, N°113.)
Gallimard, Paris, 1972.
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2. Commentaires.
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La destruction de la famille, pensée, voulue et exécutée par ce pouvoir est bien en train de projeter dans l'espace public ceux qui par nature devraient rester dans l'espace privée, celui de la famille. Il semble que certains juges du Conseil d'Etat aient pris conscience de la gravité de ces tentatives ; ils ont réussi à faire retirer le soutien à la ligne Azur que le sinistre PEILLON et ses non moins sinistres successeurs (du latin sinister : situé à gauche) avaient exigé des Recteurs.
Les enfants n'ont pas à être soumis à la tyrannie du politique, comme ils le sont depuis le sinistre Jules FERRY, [le père de la politique coloniale française, le raciste le plus répugnant dans sa condescendante arrogance vis-à-vis des "races inférieures" (ce sont ses propres paroles)] et jusqu'à l'incompétente, carnassière quoique jolie (et bien pourvue de dents) Najat VALLAUD-BELKACEM.
Les lois n'ont pas à se préoccuper de ce qui concerne la sphère privée. Elles doivent organiser la vie dans l'espace public.
Je vois d'ici l'objection : "un enfant maltraité par sa famille doit-il être laissé en de telles conditions" ? Certes non, mais je pourrais répondre que l'existence des assistantes sociales ou de la PMI ou des éducateurs n'a pas empêché le martyr de la petite Marina, ni le viol et le meurtre d'une élève du Lycée cévenol par un adolescent connu pour ses violences et prétendument suivi par la puissance juridique publique.
En ces domaines, l'Etat et les politiques sont impuissants quoi qu'ils fassent.
L'état doit se contenter de donner aux parents les conditions de vie, matérielles et spirituelles, qui leur permettent d'éduquer leurs enfants. Ce n'est pas en ratiboisant les allocations familiales, en rabotant le quotient familial, en modifiant indûment le dispositif du congé parental qu'il y parviendra. Il faudrait simplement que les hommes politiques donnent en ces domaines de meilleurs exemples. Le général de GAULLE, qui avait une fille gravement handicapée, l'a donné en s'occupant d'elle jusqu'à ses derniers instants et en entretenant sa mémoire parmi les siens. Monsieur HOLLANDE a plaqué la compagne qui lui avait donné quatre enfants pour vivre avec une femme qu'il congédiait publiquement sept ans plus tard, et la tromper en se rendant nuitamment, casqué, mais hélas pas comme MINERVE, chez madame GAYET.
Les responsables socialistes sont obsédés par le sexe. Ayons le bon goût de glisser sur les frasques de DSK. Considérons seulement les initiatives des uns en faveur du "chèque contraception" (madame ROYAL) ou du soutien à l'exposition intitulé le "Zi sexuel" qui n'est pas piquée des hannetons.
Foutez la paix à nos enfants, disons-nous. Foutez leur la paix, et occupez vous des chômeurs, des violences ethniques qui se développent dans les banlieues "sensibles", des trafiquants de drogue, des sans-abris. Tout le reste est de la poudre aux yeux, et vos prétendues "mesure de justice" ne sont que de très légers voiles, des voiles transparents hélas, jetés sur la nudité impudique de votre politique.
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3. Informations.
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La machine à couacs : une vidéo (merci à Yann).

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2014/10/17/25005-20141017ARTFIG00161-executif-29-mois-au-pouvoir-et-autant-de-couacs.php 
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La Sculpture de monsieur McCARTHY (infos tirées du site du salon beige).

Le maire de Paris a donc subventionné l'érection de la structure gonflable géante simulant un sex toy. Que l'on puisse présenter cela comme de l'art est le signe le plus évident de la décadence non seulement des moeurs mais encore du goût. Cette "sculpture" a été traitée de la manière qui convient : dégonflée, désarrimée de son support, elle gisait flasque et bestiale. Pour vous situer ce monsieur McCARTHY dont la Monnaie de Paris présente quelques oeuvres, voici ce qu'en dit les responsables de l'exposition.


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Ma soirée avec les jeunes d'ANNUNCIO.

Je suis rentré fort tard hier soir, car j'ai passé ma soirée avec les jeunes du mouvement Annuncio qui lancent régulièrement des équipes d'évangélisation de rue. J'ai vue des dizaines de jeunes gens et de jeunes fillesen adoration, à genoux, prier avec une ferveur qui fait honte à ma tiédeur. J'ai vu ces jeunes, bien formés, audacieux, respectueux, aimants et ouverts, aborder délicatement les passants sur la Place Saint-Michel. Pour ma part, en compagnie de Benoît, une jeune lycéen qui vient à l'aumônerie ou je suis animateur, l'expérience a été une bénédiction. Benoît avait apporté son violon. Il joue admirablement bien (il est élève au Conservatoire) et il a attiré par la beauté de sa musique des jeunes et des moins jeunes. Je note que les plus ouverts au dialogue ont été Mohamed, d'une part, et Majdi de l'autre, deux jeunes musulmans.
que dire d'autre ? Rien ! Que de l'action de grâce.

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