vendredi 31 octobre 2014

31 octobre 2014. Nouvelles de la Résistance. Depuis Baboeuf, rien n'a changé !

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Plus que jamais, il nous faut nous souvenir que

ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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"Je crois le gouvernement actuel usurpateur de l'autorité, violateur de tous les droits du peuple qu'il a réduit au plus déplorable esclavage. C'est l'affreux système du bonheur du petit nombre, fondé sur l'oppression de la masse. Le peuple est tellement emmuselé, tellement environné de chaînes par ce gouvernement aristocratique, qu'il lui devient plus difficile que jamais de les briser."

Interrogatoire de Gracchus BABOEUF, juin 1796.

BABOEUF, ennemi juré du Directoire, fut condamné à mort en 1797. Soutenu par une fraction du peuple parisien qui avait tenté de le libérer de sa prison, il fut jugé, par sécurité, à VENDOME, et guillotiné. On considère qu'il est le père de l'anarchisme et même du communisme. (Je pense que j'ai dû déjà faire un billet là-dessus).
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2. Commentaires.
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En lisant cette réponse que BABOEUF fit à ses juges, je me demande si le système démocratique français ne reproduit pas, à chaque élection, ce que le tribun dénonça avec panache en son temps.
Nous apprenons, par exemple, que les conseillers ministériels touchent entre 10 000 et 12 000 euros par mois (les voilà les aristocrates), pour inspirer des lois et des mesures de prétendue portée générale, mais qui ne visent en réalité que les ennemis du pouvoir en place. Il a fallu l'opiniâtreté d'un député de l'Aisne, monsieur DOSIERE, exclu du PS pour avoir dénoncé les abus du pouvoir, et triomphalement réélu contre le candidat investi officiellement par ce parti, pour prendre connaissance de ces pratiques. Pendant ce temps, on rabote les allocations familiales, on taxe les dividendes versés par les SA et les SAS (ce qui revient à prélever 60 % de la somme, laquelle est cependant redevable de l'impôt sur les revenus), on désigne l'ennemi, les riches (ce qui n'empêche pas monsieur HOLLANDE de traiter les pauvres de "sans dents") (et l'on s'étonne de les voir fuir un pays si ingrat). Nous sommes gouvernés par des incompétents, des démagogues de bas-étages, qui n'ont même pas le courage de prendre les indispensables mesures de salut public qui doivent frapper tous les citoyens, à due proportion de leurs ressources et qui ne font aucune réforme de structure, des réformes qui devraient commencer par la suppression de tous les privilèges. La réglementation, les contrôles, les amendes de toutes sortes, nous réduisent en effet en esclavage, tandis qu'un petit nombre d'individus (politiciens, journalistes, artistes, hauts fonctionnaires) jouissent de tous les délices du pouvoir. Il est normal qu'en raison de leurs responsabilités ou de leurs talents, ils aient des revenus confortables ; il n'est pas normal qu'ils aient des avantages léonins. Monsieur THEVENOUD est toujours député. Monsieur CAHUZAC a été condamné sans aucune sanction à la clé (si j'ai bien interprété les informations que j'ai reçues d'ici ou là). Quant à l'ignoble monsieur FILOCHE (qui se vantait d'avoir donné son sperme à une femme - je crois me souvenir qu'il s'agissait d'une lesbienne - pour qu'elle puisse avoir un enfant), il tient sur feu monsieur de MARGERIE, mort dans un stupide accident d'avion, des propos qui mériteraient d'être sanctionnés pénalement.
Décidément, il y a quelque chose de pourri au "pseudo-royaume" de France. Et la pourriture est assez bien géolocalisée !  
La question qui se pose est donc la suivante : comment briser nos chaînes ? Faudra-t-il aller jusqu'à la désobéissance civique ?
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3. Infos diverses.
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Réjouissante nouvelle (via le salon beige).

Le PS a enregistré une baisse de 60% des recettes de cotisation par rapport aux prévisions. Dans le budget prévisionnel du parti, il était prévu que les cotisations des adhérents permettent une recette de 2 300 000 euros. Or, au 31 juillet, la recette était de … 530 369 euros, soit une baisse de 60% des adhésions.
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Accueil de madame TAUBIRA à MONTPELLIER (vidéo).











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