Monsieur MELANCHON a déclaré à un jeune étudiant en journalisme, qui insistait pour qu'il réponde à une question sur la réouverture des maisons closes : "Le journalisme ? Un métier pourri, une corporation voyeuriste". Arrêtez-moi si je me trompe. Entendîtes-vous sur les petites lucarnes, dans les gazettes, magazines, revues, quotidiens, hebdomadaires et autres médias, le moindre avant-projet de proposition de brouillon de protestation contre ces propos ? La vérité serait-elle sortie toute nue du puits où la confinait honteusement la droite honnie par ces messieurs ? (Divers médias ; vidéo sur metrofrance.com/melenchon.)
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L'UMP qui détenait deux régions avant les élections régionales et en dirige aujourd'hui trois a, de l'avis des journalistes, "subi un cinglant revers". Monsieur BERLUSCONI qui gagne quatre régions sur la gauche, selon les mêmes journalistes "résiste à celle-ci". Cherchez l'erreur. (France Info.)
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La maison d'arrêt de NANTERRE héberge 900 détenus, pour 500 places. L'administration pénitentiaire indique que 80 % d'entre eux sont de "sensibilité musulmane", euphémisme charmant pour indiquer leur origine sans le dire tout en le disant. (Un imam visite régulièrement ces prisonniers. Et ces visites sont fructueuses, et bonnes ; elles ont pour effet de limiter les cas de récidive à la sortie de prison.) Je ne tire aucune conclusion de ce constat. Il se peut en effet que les services de police concentrent leurs efforts de répression sur les populations émigrées ou d'origine étrangère. Tout de même, avant de condamner monsieur ZEMMOUR, il serait bon de se renseigner sur la véracité de ses assertions. (20 minutes du 30 mars 2010, page 3.)
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Le jeune homme qui a volontairement renversé un policier à EPERNAY, me fait savoir un ami, a 26 ans ; il est d'origine algérienne, a déjà un lourd passé judiciaire, et n'a qu'un permis de séjour temporaire. J'ai vainement cherché cette information dans les médias. Si elle est exacte, ce que je crois, on peut se demander pourquoi ce délinquant qui ne jouit que d'un permis de séjour temporaire n'a pas été renvoyé en Algérie.
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Il apparaît donc qu'une interdiction générale de la burka serait contraire à la loi. Il nous faut donc accepter de voir ces pauvres fantômes habillés de noir traverser en hâte les rues de nos villes. Tel est en tout cas la volonté affichée des islamistes, qu'il ne faut pas confondre avec les musulmans. C'est en entretenant dangereusement cette confusion que nous créons de toute pièce des antagonismes imaginaires, gros de violences et d'incompréhension. Non à la burka, oui aux hommes religieux qui mettent la transcendance au-dessus des contingences humaines. J'ai eu des élèves musulmans dont la piété était sincère, et qui avaient une vie intérieure que nombre d'entre nous pourraient envier. Ils étaient mes amis, et ils le sont restés. Que Dieu les bénisse !
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Hier, dans la navette mise gracieusement à la disposition des habitants de ma ville, monte un vieux monsieur très digne, et de noble allure. Il a du mal à marcher. Bien qu'un siège, à côté, soit occupé par un jeune garçon dont la maman est restée debout, personne ne bronche. Le bus est bondé. Je me lève et cède à ce monsieur ma place, un kabyle manifestement. Il me remercie chaleureusement car il a mal à la jambe et me dit : "C'est un grand pays, la France. J'y habite depuis 60 ans. La France est bénie par Dieu". J'aurais embrassé volontiers ce vieillard si digne, qui sans renier ses racine, a adopté sa nouvelle patrie, et lui est reconnaissant. Mais de ces hommes-là, les médias ne parlent jamais. Ils mettent en exergue la réussite de tel ou tel ingénieur, homme politique, homme d'affaire, scientifique d'origine maghrébine ou africaine. Mais ils passent sous silence ces milliers d'hommes et de femmes qui travaillent, élèvent leurs enfants avec amour, ne passent pas leur temps à récriminer, et jouissent paisiblement de leurs droits dont ils sont les légitimes détenteurs. En somme, la démocratie ce n'est pas le communautarisme, c'est l'égalité légitime des conditions, égalité inhérente à la nature humaine.
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1 commentaire:
Cher auteur,
on pourrait trouver bien d'autres citations allant dans votre sens
sur les journalistes :
"Aujourd'hui, il n'est plus nul besoin de censurer la presse ; c'est
la presse qui est chargée du travail de censure." (G.K. Chesterton)
Témoignage d'Olavo de Carvalho, journaliste depuis ses 18 ans
(et qui a aujourd'hui dans les 70 ans) : "À mes débuts dans le journalisme,
un ancien m'avait dit ``Tu sais petit, nous autres les journalistes on
n'est rien d'autre que des prostitués", ce qui m'avait choqué à l'époque.
Aujourd'hui, cela me choque encore, mais d'une façon un peu différente :
je trouve la comparaison trop insultante pour les prostituées".
Amicalement,
E. D.
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