Il vous souvient que monsieur BERGE a fustigé l'AFM pour une gestion qu'il jugeait déficiente. Il reviendra aux tribunaux de juger s'il a diffamé cette association, dont j'ai souligné ici-même, à d'assez nombreuses reprises, l'exemplarité et les immenses services rendus par elle à la recherche. Mais je n'ai pas entendu monsieur BERGE s'indigner du traitement inhabituel et rarissime réservé à monsieur Christian SAOUT, l'ancien président de l'Association AIDES (qui lutte contre le SIDA), bénéficiaire pendant dix ans d'un logement de fonction mis par elle à sa disposition, et qui, à titre de Président d'honneur, continue d'être payé, tenez-vous bien, 110.000 euros par an ! Il a fallu un petit entrefilet du Figaro Magazine pour lever le coin d'un voile qui recouvre de curieuses pratiques. Qu'en pensent les donateurs qui soutiennent cette association ?
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Lu dans une autre livraison du Figaro Magazine, l'interview bouleversante du dernier moine de TIBHIRINE, le frère Jean-Pierre. Vous pourrez sans doute en prendre connaissance en visitant le site internet du Figaro Magazine : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/02/05/01016-20110205ARTFIG0005-le-dernier-moine-de-tibhirine-temoigne.php
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Comme l'indique le long commentaire d'un lecteur de mon billet d'hier, l'assassin présumé de Laetitia aurait dû être interpellé par la gendarmerie en décembre 2010. Les gendarmes se sont bien présentés au domicile du suspect, impliqué possiblement dans une autre affaire, et l'ont laissé partir sous leurs yeux, semble-t-il. Il est donc inexact ou mensonger de dire ou de prétendre que l'on avait perdu la trace de Tony MEILHON. Messieurs les magistrats, ridiculement drapés dans leur toge ont beau protester, faire la grève des audiences, lever un menton indigné : ils ont bel et bien laissé filer un homme dangereux, recherché par eux, et ne semblent pas avoir été ému de l'inertie des gendarmes qu'ils avaient cependant délégués pour se saisir de sa personne. On peut toujours invoquer le manque de moyens. Mais dans l'anecdote que je viens de résumer, les moyens y étaient ; c'est l'inaction qui a prévalu.
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