Je n'ai pas le temps de développer le propos que j'ai promis de vous tenir sur le philosophe anglais AUSTIN. Un petit voyage m'attend. Mais tout de même, avant de partir et de reprendre demain soir ou lundi matin mes billets, voici l'extrait de la Préface consacrée par Gilles LANE au livre d'AUSTIN, livre qu'il a très heureusement traduit et introduit (Quand dire, c'est faire ; How to do things with words, titre original de ce recueil de conférences données à l'Université de Harvard). Vous allez voir pourquoi, depuis l'ouverture de ce Blog, j'ai dénoncé les idéologies de tous bords et les systèmes, dont nous, Français, sommes si friands, dans lesquels nous brillons, d'une lumière moins vive cependant que ne le font les grands philosophes allemands.
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"AUSTIN reprochait à la philosophie un certain obscurantisme paresseux, des préjugés dus à ce qu'on a pas recherché tous les aspects des faits problématiques, et la tendance à présenter des solutions ou théories qui simplifient outrageusement le réel (sans d'ailleurs contribuer, de façon significative à le faire comprendre). Il fallait donc remédier à cette situation déplorable et "redécouvrir" aujourd'hui la philosophie, telle qu'elle avait été inventée "partiellement" à Athènes".
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C'est parce que nos hommes politiques "philosophent" ou plus exactement croient philosopher, parce qu'ils ne prennent pas le temps de prendre en considération toutes les facettes du réel, qu'ils généralisent, ne s'inquiètent pas de contextualiser leur parole, ne sont pas en quête de tous les faits, qu'ils réduisent la politique à un combat de mots, d'injures, et de violence contenue. Ce n'est pas le faire, sans parler de la vérité (toujours difficilement saisissable), c'est le pouvoir et sa jouissance.
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A demain ou à lundi.
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ET ENCORE UNE EGLISE:
Par trois fois, une personne a allumé des feux dans l'église de Bizanos, près de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Le maire, André Arribes, a pu constater les dégâts :
« Jeudi, ce sont des décorations de pots de fleurs en papier qui ont brûlé. Le lendemain, même chose et cette fois les pots en plastique ont brûlé ainsi que la nappe de l'autel. Quand le curé est passé à 11 h 30, la nappe était encore tiède », explique l'élu.
Le curé a trouvé des allumettes et des empreintes de pied près de l'autel. Il s'en est fallu de peu que le feu ne prenne aux boiseries.
Le dimanche suivant, ces actes hostiles reprenaient :
« Vers 12 h 30, la personne qui s'occupe de la décoration a mis une nappe neuve sur l'autel. A 13 heures, des personnes ont vu de la fumée s'échapper de l'église », poursuit le maire.
Les sapeurs-pompiers palois sont intervenus aussitôt. Outre la nappe, le feu avait été mis à une table supportant diverses brochures et livres à l'entrée de la nef, dans un coin de recueillement.
« Tout a brûlé ainsi que des boiseries et une toile du chemin de croix. Il s'agit d'une toile répertoriée de René-Marie Castin de 1936 » se désole le maire qui constate qu'une autre toile marouflée et remise à neuf l'an dernier a également souffert de la fumée. « L'église était envahie de fumée et là encore, la personne s'est servie de la boîte d'allumettes à disposition des paroissiens pour allumer les cierges et ainsi commettre son acte. »
« On va être obligé de fermer l'église qui restait toujours ouverte », se désole le maire
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