mardi 22 février 2011

Que faire ?

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Un dictateur fou et mégalomane est en train de massacrer des concitoyens qui ont le toupet de ne pas penser comme lui. Nous sommes impuissants, semblent dire les médias ! Mais le sommes-nous vraiment ? Les dirigeants des pays arabes, Algérie, Tunisie, Maroc, Egypte, sont les mieux placés pour tenter de ramener le sanglant guignol à un peu plus de raison. N'est-il pas concevable, pour commencer, que les diplomaties des pays occidentaux demandent à leurs homologues des pays arabes d'intervenir fermement, avant d'envisager éventuellement des mesures plus énergiques qu'ils prendraient en concertation avec ces derniers ?
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Nous ne mesurons pas encore l'ampleur des bouleversements qui sont en train de se produire dans ces régions. Nous n'en imaginons pas les immenses répercussions. Et je me pose à cet égard plusieurs questions. (a) Comment ces peuples ont-ils pu supporter si longtemps la férule de ces dirigeants fous ou corrompus ? (b) Quel intérêt y avaient-ils ? (c) Quels changements dans la pensée et dans le vie quotidienne des habitants de ces pays ont-ils conduits à ces soulèvements ?
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On peut au moins répondre à ces questions par une question plus générale. La violence qui monte là-bas est-elle due au choc d'une culture ancestrale conservatrice avec la culture moderne, et même post-moderne, mondialisée, et avec le mode de vie qui l'accompagne ? Il y a probablement des tenants du bon vieux temps et des admirateurs de la démocratie et du mode de vie à l'occidentale dans les révoltés. Et il se pourrait bien qu'un fois débarrassés de leurs odieux dirigeants, ces peuples reviennent à leurs anciennes amours, par peur de l'inconnu. Que se passera-t-il ? Il est aisé d'imaginer que les révoltés du second type chercheront à fuir un pays repris en main par les révoltés du premier. Il nous faut envisager des déplacements de population sans précédent dans le monde (hormis ceux qu'ordonna STALINE). La fuite de nombreux Tunisiens vers l'Europe n'est que l'avant-garde de ces mouvements. Je ne sais pas comment il faut envisager un tel afflux de réfugiés ou de clandestins. J'imagine qu'il soulèvera de nombreuses interrogations, des résistances, et sans doute des événements relativement graves. Il ne sert à rien de se cacher derrière son petit doigt. Et c'est ici que la vertu de l'exemple, que l'exercice de la charité authentique montrera son efficacité. Pas de paroles verbales, pas d'anathèmes. Tenons les deux bouts de la vérité : le respect de la loi ; le respect de l'autre dans ce qu'il est. Plus facile à dire qu'à faire. Mais c'est ainsi qu'il faudra réagir pour éviter le pire. Et surtout pas en termes d'idéologie et d'arrière-pensées.
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3 commentaires:

tippel a dit…

Mr Moubarak, le colonel Kadhafi, Mr Ben Ali, ou Bouteflika sont de purs produits de l’histoire de leur pays.
L’Algérie, la Tunisie, le Maroc sont depuis longtemps indépendants. Cela fait 49 ans pour l’Algérie, 56 ans pour la Tunisie et pour ne parler que de ces deux pays. Notre pays n’exerce plus de protectorat ni une autre gouvernance. La France, même avec quelques défauts, leur a jadis apporté beaucoup. Ce n’est pas elle qui a installé le gouvernement chérifien, Ben Ali, ou Bouteflika, qui, lui soit dit au passage, insulte régulièrement la France, dont ces peuples ne veulent parait- il plus. On ne doit pas oublier que ce sont les communistes français qui ont collaborés et soutenu le parti FNL de Bouteflika, dès sa création.
On ne rappellera jamais assez que c’est le projet colonialiste de Jules Ferry, une gauche radical-socialiste, qui a établi le protectorat français en Tunisie.
Ces pays du pourtour méditerranéen ont toujours eu une tradition de corruption par leurs dirigeants, c’est une triste réalité, hélas !
Voilà que viennent les discours imbéciles et contradictoires de la gauche, elle va à présent légitimer le déferlement et l’invasion migratoire. L’expérience prouve en effet que, parmi ces immigrés maghrébins, certains sont manipulés selon une vision conquérante du droit du sol, ils manifestent très vite, et sans vergogne, leurs exigences et leurs mécontentements dans les habitations qu’ils transforment, en quelques mois, en cités insalubres et de non-droit que la collectivité nationale leur offre généreusement au détriment de sa propre population.
Selon la gôôôche, le peuple aurait conquis sa liberté, la démocratie, la tolérance, les droits de l’homme. Il serait dommageable que ceux qui sont poussés à déferler chez nous ne profitent pas de tout cela. La gauche, qui a plusieurs discours contradictoires, devrait les mettre en garde.
Les peuples libres doivent disposer d’eux-mêmes et donc avoir la fierté de vivre et de se gouverner sur leur sol sans envahir celui des autres.
Il faut donc mobiliser ce qu’il faut de bateaux de passagers pour ramener les immigrés illégaux chez eux avant qu’ils ne déclenchent la révolution chez leur hôte.

Philippe POINDRON a dit…

Cher TIPPEL, j'ai bien souvent insisté sur le fait que le colonialisme conquérant et arrogant fut inauguré par Jules FERRY et sa prétention à civiliser les races inférieures.
Je crois avoir dit, pas plus tard qu'avant-hier, que les révoltés d'aujourd'hui ont supporté hier leurs dictateurs.
Mais la question ne se pose plus en ces termes. Si afflux migratoires il y a, qu'allons-nous faire ? Et je ne vois pas beaucoup de propositions émerger de la classe politique.
Autre question : avons-nous le droit de nous désintéresser au nom de notre humanité commune de milliers d'être humains promis à la tuerie par un fou sanguinaire ? Voilà pourquoi j'ai posé la quedstion : que faire ?
Je maintien que les solutions passent (a) par le resepct absolue de nos lois sous peine d'expulsion ; (b) par une exigence non moins absolue d'apprentissage du français et l'adoption de prénoms français pour ceux des enfants qui viendraient à naître sur notre sol ; (c) par une révision absolue du droit du sol, inepte et contraignant ; (d) par une véritable évangélisation (cf. le pasteur SAID et sa Casbah de l'Evangile à Belleville).
Amicalement

tippel a dit…

Cher Monsieur Philippe Poindron, je sais que vous avez dit tout cela de nombreuses fois. Mais continuez à dénoncer, selon vos propres convictions, le gâchis des idéologues qui nous gouvernent. La France à besoin de votre parole, de votre culture, de votre esprit scientifique et entreprenant. J’ai regretté votre discrétion sur l’affaire du journaliste Eric Zemmour.