Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrais, c'est la lâcheté.
Je voudrais aujourd'hui essayer de vous montrer dans quel monde vivent les "élites" parisiennes, en m'aidant d'un exemple. Le journal gratuit Direct Matin, dans son numéro 1395 du 2 décembre, publie, comme chaque lundi désormais, le Bloc-Notes de Jean-Marie COLOMBANI. Cet excellent journaliste (je le dis sans ironie) n'a pas hésité à emprunter (ou en tout cas on lui a fait emprunter) le titre de ses interventions au célèbre Bloc-Notes que tenait jadis dans l'Express feu François MAURIAC. Il intitule l'intervention de ce jour : "Impôts : dire la vérité et la complexité des choses". Il n'y a rien à redire à ce titre qui effectivement traduit bien les difficultés traversées par notre pays. Comment expliquer aux Français qu'ils vivent au-dessus de leur moyen, qu'ils réclament à la fois l'aide d'un État devenu omnipotent, obèse et de ce fait impuissant, et la totale liberté d'agir comme l'entendent leurs désirs. Jean-Marie COLOMBANI constate avec raison ceci : "[...] on peut même soutenir qu'une bonne part de la crispation de l'opinion, et de l'hostilité dont elle fait preuve à l'égard du gouvernement a une explication principale : la colère fiscale." Fort bien, me dis-je, fort bien. C'est exact, et même si ça n'explique pas tout et de loin, il y a beaucoup de justesse dans le propos. Monsieur COLOMBANI poursuit : "Sans doute la barque a-t-elle été trop et/ou mal chargée." Je note ici la prudence ; il y a du "sans doute", du "trop et/ou". On voit donc poindre le soutien en demie-teinte d'un homme dont le coeur penche à gauche. Mais il y a de la nuance aussi, et on ne peut la lui reprocher. Monsieur COLOMBANI indique que si l'annonce d'une concertation par monsieur AYRAULT pour remettre à plat le système fiscal a été mal accueillie, c'est par crainte d'un nouveau coup de massue. Cela est vrai, monsieur COLOMBANI, cela est vrai. Mais pourquoi intitulez-vous la dernière section de votre article - elle concerne l'initiative de monsieur AYRAULT "Des poussées poujadistes". D'abord, avec une sorte de soulagement vous dites "Cette concertation a toutefois été utile. En dehors de la réflexion de fond qu'elle peut permettre (notons la prudence : "qu'elle peut", ce qui est juste aussi), elle avait surtout comme objectif de redonner la main aux partenaires sociaux, syndicats et patronats. (Nous y voilà : reprendre le contrôle de la situation avec l'aide de structures vermoulues, dépourvues de prise sur l'immense majorité des salariés pour ce qui est des syndicats, sans aucune marge de manoeuvres pour ce qui est du patronat qui croule sous le poids des taxes, des impôts, des contrôles, et prend le tournis sous l'effet du changement perpétuel de la réglementation). Pour monsieur COLOMBANI, les Bonnets rouges sont des poujadistes qui "veulent bien payer l'impôt, mais à condition qu'il soit réservé à la Bretagne". Je ne vois personnellement aucune condamnation à porter contre cette attitude qui consiste à préférer des corps intermédiaires que sont les régions à cette abstraction sans âme qu'est la nation (notez-le bien : j'utilise le mot nation, pas celui de patrie). Il continue sur sa lancée, et là il commet une mauvaise action : celle du préjugé et de l'assimilation indue. A propos des Bonnets rouges il ose dire : "C'est exactement le modèle de la Ligue du Nord en Italie, l'allié politique de BERLUSCONI, ou des nationalistes flamands en Belgique". Je considère que cette assimilation est malhonnête parce qu'elle est présentée, sous la forme d'un jugement, connoté par la mention du nom de monsieur BERLUSCONI (que vient-il faire ici ? si ce n'est pour faire tomber sur les Bonnets rouges le couperet de la bien-pensance germano-pratine ?), et du mot "nationaliste" comme une évidence, sans aucune autre preuve que celles susurrées à l'oreille de monsieur COLOMBANI par ses passions politiques. A la rigueur il aurait pu dire : "ça ressemble à" ou encore "je me demande si". Ce que ne voit pas monsieur COLOMBANI, c'est que les Français en ont assez de voir que quelques énarques, le cul posé sur leur coussin dans les palais parisiens, décident de ce qui est bon pour la Bretagne ou ne l'est pas, de ce qui est bon pour les familles ou ne l'est pas, de ce qui est bon pour la France ou ne l'est pas. Ils refusent la dictature de ces imbéciles bernanosiens qui savent tout mais ne savent que ça et dont l'incapacité éclate chaque jour davantage devant l'évidence des faits. On peut échafauder toute sorte de théories, de systèmes d'idées, ni les unes ni les autres ne tiennent devant la réalité. Et la réalité est là : les Français ne veulent plus de ce système. Le jour où la coagulation se fera, et je l'appelle de tous mes voeux si elle s'inspire des principes de non violence et de désobéissance civile, je ne donne pas cher de l'avenir de ces élites !
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La Salon beige communique au 02 décembre 2013.
Mardi 3 décembre : accueil de Jean-Marc Ayrault à Montpellier.
Jean-Marc Ayrault sera au Corum de Montpellier mardi (Esplanade Charles De Gaulle). A partir de 11h20 il interviendra pour les 9es Assises de l'économie maritimes et du littoral.
Jean-Marc Ayrault sera accompagné dans son déplacement par Frédéric Cuvillier, le ministre délégué aux Transports et Victorin Lurel, le ministre des Outre-mer.
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Il signale du Journal La Voix du Nord un article (cliquez sur "étaient réunis"pour trouver le lien qui vous donnera accès à l'article) cette photo.«Hollande, si tu aimes la France, quitte la présidence !»
Dimanche 1er décembre après-midi, place de la République à Lille, 200 manifestants étaient réunis pour exiger la démission du président de la République.
« Hollande, si tu aimes la France, quitte la présidence ! » ; « François, à ton tour de perdre ton emploi ! » ; « Hollande dégage ! »…
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Demain mardi, accueil des ministres Touraine, Moscovici et Trepentin à Villejuif.
Les ministres de la Santé, de l'Economie et des Finances et délégué aux Affaires européennes sont attendus demain matin à l'Institut Gustave Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne). La Manif pour tous vous donne rendez-vous à 8h devant l'hôpital, 114 rue Edouard Vaillant, pour les accueillir bruyamment.
Sur le site du Figaro, cette photo des Bonnets rouges Dimanche, à CARHAIX.
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