Dans ma grande naïveté, je croyais que mes amis restés hier soir sur le trottoir de la rue saint Honoré, après notre départ surveillé, seraient eux-aussi libérés. Étant moi-même conduit avec Antoine et une quinzaine de Veilleurs au métro le plus proche (? ! : Madeleine !), je n'ai donc pas pu assister aux événements qui ont justifié l'embarquement de mes amis. Monsieur VALLS n'y va pas avec le dos de la cuillère quand il s'agit des opposants. Il est un peu plus mou avec les casseurs du Trocadéro. Le pire, pour moi, est qu'il s'est trouvé des gendarmes, des gradés, des officiers pour obéir à ces ordres illégaux, pour le faire sans s'interroger, et le faire parfois avec brutalité (j'ai été moi-même poussé avec violence hier soir alors qu'il m'était impossible de marcher plus vite en raison de l'encombrement du trottoir par notre petiote troupe). Il est nécessaire de leur faire comprendre que nous ne céderons pas sur nos libertés, que nous ne sommes pas leurs esclaves. Nous ne voulons aucun mal aux forces de l'ordre (du désordre), mais nous désirons leur faire prendre conscience de ce qui est en train de grossir dans notre patrie : un rejet définitif, et une répulsion irrépressible pour ce régime. Que les gendarmes nous barrent l'accès à la portion de rue qui passe devant l'Elysée, passe encore, on peut le comprendre. Mais qu'ils embarquent des marcheurs pacifiques qui chantent et veulent prendre un vin chaud sur un marché de Noël, voilà qui passe l'imagination.
Je vous invite, chers lecteurs à venir protester à PARIS le 26 janvier, jour de la colère, contre ces gens qui n'ont aucun scrupule, aucun respect des lois, aucune morale et cumulent sur leur tête les stigmates de l'imbécillité bernanosienne, l'arrogance des profiteurs du moment et l'aveuglement des nantis. Voyant cela, ayant participé à cette veillée, ayant assisté à la plus grande partie de la scène qui s'est déroulée au voisinage de l'Elysée, j'ai acquis la conviction que nos dirigeants sont des fauteurs de guerre civile. Mais qu'ils prennent garde : à force de jouer avec le feu, de violer les conscience, de nous imposer des lois que nous ne voulons, et de nous faire absorber de force la présence de populations étrangères qui nous détestent, nous méprisent et nous exploitent, ils risquent fort un retour de bâton. Ces gens, quand ils quitteront le pouvoir, devront être jugés, sinon par la justice, du moins par l'histoire.
1 commentaire:
Bravo Philippe, je fais de même avec mes amis dans une autre ville de France.
Comme a dit Winston Churchill : "Les socialistes, c'est comme Christophe Colomb, quand ils partent, ils ne savent pas où ils vont et, quand ils arrivent, ils ne savent pas où ils sont". D’où l’invention du G.P.S ! Guide Pour Socialiste !
Enregistrer un commentaire