mercredi 1 janvier 2014

Voeux

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Je souhaite à mes lecteurs fidèles ou occasionnels ainsi qu'à leur famille et à leur proche, une belle, bonne et sainte année.  S'il en est parmi eux qui se disent disciples de JESUS, je leur dis, comme je me dis à moi-même qu'il est nécessaire de vivre de plus en plus saintement, pour devenir de vivants témoignages. Dans la situation de notre patrie, dans l'état de délabrement de la morale publique, dans les attaques incessantes portées contre les familles, nous devons rester fermes dans le foi, dans l'espérance et chose sans doute plus difficile dans la charité surtout à l'égard de ceux qui nous aiment tellement qu'ils nous étouffent de leurs initiatives prétendues libératrices et qu'ils font mourir notre patrie.

Parmi les voeux que je forme pour mon pays, il en est un qui me tient à coeur, celui du changement de cap de nos dirigeants (peu probable), ou de leur départ devant la colère de leurs concitoyens. Rien ne peut se faire dans le violence, mais tout peut se faire dans la force et dans la légalité (ou ce qu'il en reste !). Agir comme s'ils n'existaient pas, et surtout créer les moyens de faire échapper nos enfants à l'influence perverse de l'éducation nationale (notamment dans ses tentatives de dévoyer leur sexualité) en créant des institutions hors contrat, soustraites à l'influence des recteurs et de leurs serviteurs : il faut pour cela que les plus riches acceptent de payer pour les moins fortunés : cela s'appelle la péréquation, forme suprême du partage qu'ont illustré en leur temps les premiers chrétiens de Jérusalem. Il faut que des enseignants chevronnés et qui n'exercent plus, acceptent de donner des cours bénévolement. Ainsi que je l'ai dit, je suis personnellement tout disposé à le faire pour les sciences naturelles (biologie cellulaire, microbiologie, immunologie) et je connais des collègues qui ne manqueraient pas d'aider si on le leur demandait. Oui, agir comme s'ils n'existaient pas, ne pas écouter leur discours, leur interview, se masser sur leur passage, mais rester silencieux, immobiles et même leur tourner le dos. La vraie vie est ailleurs ; elle n'est pas entre les mains de l'Etat. L'espace public n'appartient pas à Manuel GAZ ni à monsieur BOUCAUT, mais à tous les Français. Agir comme s'ils n'existaient pas en créant des institutions parallèles qui soient de véritables corps intermédiaires. Agir auprès des forces de l'ordre sans injures ni provocations, mais en dialoguant, en leur faisant comprendre que lorsque l'on manifeste ou que l'on veille, c'est leur avenir même que l'on défend et celui de leurs enfants. Créer des associations professionnelles qui échappent aux syndicats, faire des élections parallèles pour élire un gouvernement fantôme et une chambre des citoyens. Sortir enfin de ces carcans de la fausse démocratie, de cette représentativité qui consiste à remettre nos vies entre les mains d'incapables, de pervers, de menteurs quand ils ne sont pas concussionnaires ou coupables de forfaiture et qu'il appellent démocratie.

Entendons-nous bien. Il ne s'agit pas de nier qu'il existe des élites et des hommes et femmes supérieurs qui méritent notre confiance, y compris d'ailleurs et peut-être parmi ceux qui observent, impuissants, la glissade de notre patrie vers l'abîme. Nous en connaissons. Il faut les solliciter, commencer petitement, et se moquer éperdument de ce que disent les ministres, les députés, les sénateurs, le président, les préfets, etc. Ils ne représentent plus qu'eux-mêmes et le système qui les fait vivre. Nous n'en voulons plus. Et en cette aube de 2014, le temps du changement a commencé.

3 commentaires:

tippel a dit…

MERCI, ET MEILLEURS VOEUX POUR VOUS ET VOS PROCHES.

claude a dit…

merci de ces sages voeux
bonne année 2014 avec une santé de fer et des monceaux de musique

Aerelon a dit…

Très bonne nouvelle année à vous aussi, Philippe!