Jamais notre devise n'a été plus justifiée :
Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
1. Les citations du jour.
Le style de l'auteur des textes que je vais vous citer n'a qu'un très lointain rapport avec celui de PROUST. Ils sont l'oeuvre de monsieur PEILLON.
« Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les
déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… »
« Nous voulons changer les
mentalités des jeunes… la révolution française n’est pas finie, c’est à l’école
de l’achever… »
« Il s’agit de forger une religion qui soit, non seulement
plus religieuse que le catholicisme dominant, mais qui ait davantage de force
de séduction, de persuasion, d’adhésion que lui… »
« L’école est un instrument
de la religion laïque…c’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la
révolution religieuse dont l’humanité a besoin… »
« L’école, cette nouvelle Eglise, avec
son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses tables de la loi… »
« Il y a un infini flottant dans l’âme de l’enfant et l’éducation se
fixe pour tâche de lui donner une forme… »
« La laïcité n’est pas la
neutralité, la simple tolérance…mais un ensemble de valeurs et qui va jusqu’au
bout, qui demande aussi le socialisme… »
« Il faut s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités afin de
lutter contre les préjugés liés à l’identité du genre… »
Si je vous cite ces textes abominables dans leur totalitarisme sec et dépourvu de la moindre compréhension de la réalité, c'est pour la raison suivante. Monsieur Gilles BOULEAU, le présentateur du journal télévisé de TF1 s'est fait le relais (sur l'ordre de sa hiérarchie ?) de la contre-offensive de monsieur PEILLON destinée à bloquer l'initiative de Farida BELGHOUL. Il a osé parler, je cite "d'une certaine Farida BELGHOUL" qui dit-il "après avoir été proche de l'extrême-gauche est passée à l'extrême-droite". Il a parlé de rumeurs et de mensonges sur lesquels s'appuierait l'initiative de cette femme courageuse et nous avons eu droit à une séquence visuelle, où l'on voyait monsieur PEILLON, justement, dénoncer les "mensonges" dont on accablerait son oeuvre parfaitement totalitaire. Pour faire bonne mesure, dans une autre séquence, il nous a été montré deux mamans de MEAUX, d'origine maghrébine, qui ont effectivement suivi la consigne de Farida, et une autre, également maghrébine, qui ne l'a pas fait. Le tout est destiné à nous prouver que ce sont les fidèles musulmans qui font écran à la descente de la lumière peillonienne sur leur progéniture. C'est une honte, une véritable honte. J'avais un peu d'estime pour monsieur BOULEAU, je n'ai plus que de la pitié. Il s'en fout, certes. Il a les fesses posées pour longtemps sur le fauteuil doré du présentateur vedette. Mais comme je ne suis pas seul, je vous invite à ne plus regarder les télévisions françaises.
Les musulmans sincères sont des gens qui ont la foi, eux, et croient à une transcendance qui dépasse la pauvre condition humaine, à la différence des laïcards qui sont blasés de tout. Et ces croyants, au moins, ne sont pas lâches. Monsieur Gilles BOULEAU a menti, sans doute parce qu'il n'a pas pu ou voulu se renseigner. Pour le mettre au parfum, je mets, en commentaire, l'article fort documenté, publié par le Salon beige.
-2. Commentaires du salon beige.
(Je prie mes confrères blogueurs du salon Beige d'excuser le pillage dont ils sont les victimes de ma part !). Le menteur, c'est monsieur PEILLON. On le dit agrégé, ce qui est inexact. On le dit philosophe, ce qui l'est tout autant : il est idéologue, rien qu'idéologue, mais au moins, il dit ce qu'il pense et ne fait pas mystère de ses intentions.
"Inquiet de l'écho reçu par l'initiative de Farida Belghoul invitant les parents à retirer leurs enfants de l'école un jour par mois pour protester contre l'enseignement de la théorie du genre, Vincent Peillon a lancé aujourd'hui une contre-offensive médiatique, pour stopper ce qu'il appelle une "rumeur mensongère".
L'Observatoire de la théorie du genre réplique :
"On ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la justice et Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre.
Dans la diffusion de cette « théorie », l’Education nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :
- Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l’éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.
- L’expérimentation, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, de crèches neutres s’inspirant de la crèche Egalia à Stockolhm.
- La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.
- La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et l’identité de genre en affirmant sur ses supports pédagogiques : « que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !
- La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « TOMBOY », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçons.
- Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres "non-genrés" comme "Papa porte une robe".
Voilà quelques uns des motifs pour lesquels, les parents ont des raisons de s’inquiéter.
Le ministère semble d’ailleurs loin d’être à l’aise sur cette question puisqu’il entretient le plus grand secret sur ces dispositifs. Il refuse, par exemple, de communiquer la liste des établissements expérimentant le programme « ABCD égalité » ; il exclut les parents des évaluations de ce dispositif et dans certaines académies, il interdit aux enseignants et aux directeurs d’établissement de répondre aux légitimes questions des parents, les renvoyant vers les inspecteurs académiques."
Deux moyens d'action :
- Continuer de signer la pétition de l'Observatoire de la théorie du genre demandant la fin du programme ABCD de l'égalité.
- Vous joindre à l'initiative de Farida Belghoul en retirant votre enfant de l'école un jour par mois Tous les renseignements sur ce site ou surFacebook. En Ile de France, dans le département de l'Oise, à Vernon, ainsi qu'à Metz, à Nancy et à Nantes la journée de retrait est prévue le lundi 27 janvier."
Monsieur PEILLON, un jour, aura des comptes à rendre aux Français. Il n'a pas bien pris la mesure de la résistance et du réel mépris dans lequel le plongent nombre d'enseignants. Il les croit complices ; ils sont des spectateurs horrifiés de cette tentative de main-mise de l'Etat sur les enfants. (Je vous renvoie aux citations de ce monsieur.)
-3. Infos menues sur les actes de résistance.
-
Accueil de Najat VALLAUD-BELKACEM à CHATEAU-THIERRY.
4 commentaires:
David Reimer : Tragique destin du premier cobaye de la théorie DU GENRE.
1966. Suite à une opération chirurgicale ratée, le petit Bruce Reimer, âgé de neuf mois, a le pénis irrémédiablement endommagé.
Ses parents, ne sachant que faire, finissent par se tourner vers le Pr. John Money qui avait acquis une certaine notoriété grâce à son travail sur les enfants « intersexes » au sein du centre universitaire John Hopkins de Baltimore.
Le Pr. Money pensait que l’identité sexuelle des enfants, garçon ou fille, était suffisamment plastique, durant les premières années de la vie, pour permettre de réassigner un nouveau genre à un enfant grâce à un suivi médical (pris d’hormone), psychologique (une thérapie) et culturel (rôle de l’environnement et des parents).
Il finit donc par convaincre les parents du petit Bruce qu’il était tout à fait possible de changer le sexe/genre de leur enfant et que celui-ci serait plus heureux, du fait de son infirmité au pénis, en petite fille.
C’est ainsi qu’il entreprit de transformer le petit Bruce, âgé alors de 22 mois, en « Brenda ».
Après opération, il suivit en thérapie la « nouvelle » petite fille durant plusieurs années pour la convaincre de sa nouvelle identité, mais aussi pour l’étudier.
Le Pr. Money souhaitait, grâce à cette expérience, apporter la preuve de la validité de ses thèses sur la « flexibilité de la division sexe/genre ». Il publia dès 1972 un livre pour vanter les résultats de son expérience.
Une expérience qui sert de caution à la « théorie du genre »
C’est à partir de ce simple cas que la « théorie du genre » s’est développée en prétendant que
« Ce que nous appelons communément le « sexe biologique » renvoie bien davantage aux rôles et comportements sexuels qu’à un processus biologique de sexuation. Les motivations de Money montrent que ce que nous appelons le « sexe », biologique, stable, évident, comporte toujours un surplus par rapport à la sexuation des corps.
Ce que nous appelons alors le « sexe des individus », c’est-à-dire la bicatégorisation sexuelle des individus en « mâles » et « femelles » serait davantage le fait de facteur exogène que d’une détermination endogène.
Cela ne remet pas seulement en question la causalité « naturelle » du sexe (mâle et femelle) sur le genre (homme et femme) et la sexualité (hétérosexualité), prônée par la majorité des écrits médicaux du XIXème siècle, mais bien notre définition même du sexe biologique » [1]
Dès 1972, Ann Oakley, une sociologue britannique, s’est appuyée sur les travaux de Money pour imposer la distinction entre sexe et genre et la populariser au sein des milieux féministes grâce à son livre « Sex, gender et Society ».
à suivre
« Les recherches sur les individus « intersexes » ainsi que sur les phénomènes de transsexualité, démontrent que ni le désir sexuel, ni le comportement sexuel, ni l’identité de genre ne sont dépendants des structures anatomiques, des chromosomes ou des hormones. D’où l’arbitraire des rôles sexuels. » affirme, de façon péremptoire, Ilana Lôwy, dans les Cahiers du genre. [2]
Quant à Elsa Dorlin, professeur de philosophie à l’Université Paris 8, elle poursuit :
« A partir de cette première élaboration, le concept de genre a été utilisé en sciences sociales pour définir les identités, les rôles (tâches et fonctions), les valeurs, les représentations ou les attributs symboliques, féminins ou masculins, comme les produits d’une sociabilisation des individus et non comme les effets d’une « nature ». » [3]
Une expérience qui finit comme un drame
Les avocats de la théorie de genre, qui aujourd’hui encore s’appuient sur l’expérience de Money pour légitimer leurs thèses, oublient toujours de préciser ce qui est arrivé à la petite Brenda. La transformation a-t-elle été aussi réussie qu’ils le prétendent ?
La réalité est malheureusement beaucoup plus tragique.
Malgré les traitements hormonaux et la thérapie, Bruce devenue Brenda n’a jamais réussi à se sentir bien dans sa peau. À 13 ans, il ou elle manifesta des tendances suicidaires et refusa de continuer à voir le Pr. Money.
Face à la détresse de leur enfant, les parents de « Brenda » furent amenés à lui révéler la vérité sur sa réassignation de genre et « Brenda » entrepris une nouvelle transformation pour redevenir un garçon et demanda à ce que désormais on l’appelle « David ».
En 1997, David se soumit à un traitement pour inverser la réassignation, avec injections de testostérone, une double mastectomie et deux opérations de phalloplastie.
Cette malheureuse expérience marqua profondément David Reimer qui décida de rendre public son histoire.
Il publia, en 1997, un livre dans lequel il témoigna des conséquences néfastes de ces thérapies afin d’éviter que d’autres enfants subissent les mêmes traitements.
En 2004, David Reimer, toujours fragile, finit par se suicider.
Voilà comment finit la vie tragique de Bruce/Brenda/David Reimer.
Malheureusement, ce drame n’a pas empêché ceux qui voyaient en lui un simple cobaye au service de leur « théorie » de continuer à se référer à cette expérience comme si elle avait été une réussite.
La mort tragique de David Reimer aurait du servir de leçon aux apprentis sorciers de la théorie du genre. Malheureusement, ils ont préféré oublier ce triste épilogue et continuent, aujourd’hui encore, à le cacher pour ne pas discréditer leur théorie.
Source: http://unionrepublicaine.fr/
Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a demandé aujourd'hui aux responsables d'établissements de "convoquer les parents" qui ont retiré leurs enfants de l'école sur la base de rumeurs autour d'un supposé enseignement de la "théorie du genre".
"Je demande aux chefs d'établissement, aux directeurs d'école, aux conseillers pédagogiques, aux inspecteurs de l'Education nationale de convoquer les parents qui ne mettent pas leurs enfants à l'école pour leur expliquer la réalité des choses et leur rappeler que dans notre pays, il y a une obligation scolaire à l'égard des enfants", a déclaré M. Peillon aux journalistes à la sortie du Conseil des ministres.
"Il y a un certain nombre d'extrémistes qui ont décidé de mentir, de faire peur aux parents. Ce que nous faisons à l'école, c'est enseigner les valeurs de la République et donc du respect entre les femmes et les hommes", a affirmé le ministre de l'Education.
"Solidarité aux enseignants"
M. Peillon a également voulu adresser un "message de solidarité aux enseignants", "qui sont pris, parfois, dans des attitudes violentes et dont les pratiques professionnelles sont mises en question. C'est inacceptable". "Tous les manipulateurs, tous les fauteurs de trouble et de haine qui répandent ces rumeurs, je leur demande d'arrêter", a-t-il poursuivi.
Monsieur PEILLON est pire que Menton Pointu. François le Minuscule, son Maître, avance casqué, lui avance masqué. Ce qu'il a dit, il l'a dit et je l'ai rapporté. Lui et ses acolytes ont poussé des cris d'orfraie lorsqu'il a été question de supprimer les allocations familiales aux parents des enfants déscolarisés depuis des jours, et il intime l'ordre de convoquer les parents récalcitrants pour une absence d'un jour ? Monsieur PEILLON est un menteur ; monsieur PEILLON est dangereux.
Pour ce qui est du "Dr" MONEY (qui porte un drôle de patronyme), et dont je connaissais l'histoire, on se garde bien d'en faire état. Cet homme, un adepte forcené de la théorie du genre, est responsable de la mort de deux pauvres enfants. David et son frère qui lui aussi, bien que non opéré s'est suicidé quelques années après son frère.
Un seul mot d'ordre : nous n'avons pas à obéir à des dictateurs.
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