Décidément, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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Je ne regrette nullement l'euro symbolique que j'ai dépensé pour acheter d'occasion le petit livre de Philippe GUILHAUME intitulé Lettre ouverte à tous les Français qui ne veulent plus être pris que pour des cons. (Collection "Lettre ouverte". Albin Michel, Paris, 1992.) Il parle du socialisme à la François MITTERRAND et dans son chapitre I, il dit ceci, à quoi il n'y a pas une seule virgule à changer pour caractériser le règne de monsieur HOLLANDE.
"Lorsque le socialistes ont, à la suite de leur champion, triomphé en 1981, nous avons été nombreux à considérer comme normal qu'après vingt-trois années d'opposition, la gauche arrive au gouvernement. Qui pouvait croire alors, qu'après tant de promesses, il y aurait tant de déceptions ? Qui pouvait supposer que le fond de commerce de la gauche - morale, respect du pluralisme d'expression et de la démocratie, volonté de lutter contre toutes formes d'injustices - serait aussi vite dilapidé ? Qui pouvait alors imaginer, qu'après tant de controverses et d'interrogations sur la récupération collective de la plus-value capitaliste, que MITTERRAND et ses séides avides opteraient si vite pour la récupération individuelle ?
Et dans son chapitre II, il dit encore :
"Je ne parlerai pas de MITTERRAND parce qu'il faudrait se demander pourquoi il s'obstine à nous manipuler, à ""nous prendre pour des cons"", alors qu'il ne parvient même plus à contrôler le parti socialiste et n'est plus que le porte-parole d'une gauche arrogante et nantie qui considère désormais Bernard TAPIE comme un idéologue."
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2. Commentaires.
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Je me promets de vous faire connaître encore d'autres bonnes feuilles tant est terrible, factuelle, fondée la charge de GUILHAUME contre celui que l'on appelait Dieu de son vivant. Simplement, de façon à ne pas insulter un mort, je vous demanderais de remplacer MITTERRAND par HOLLANDE, pour avoir une exacte description de la situation actuelle de la France.
Nous avons l'occasion de dire aux "élites" auto-proclamées de ce que nous pensons d'elles lors des prochaines élections européennes. Nous ne voulons pas d'une Europe taillée à la mesure de leurs ambitions personnelles et de leurs intérêts de caste. Nous pensons que la France a assez de ressort et d'atouts entre ses mains pour signifier à ses partenaires ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas. Nous pensons enfin que l'Europe des six correspondait à une réalité à la fois géopolitique et historique, qu'elle faisait vivre ensemble des peuples cousins par la culture et que nous devons promouvoir un retour à cette construction-là.
J'ai identifié personnellement trois listes susceptibles de porter cette ambition en Ile-de-France. Et je dois vous dire qu'il n'y a dedans ni le PS, ni l'UMP, ni les écologistes, ni les alliés des ces misérables coteries. Dimanche prochain, allez voter, très chers lecteurs, et signifiez aux incapables que le temps est venu de laisser la place.
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3. Infos diverses.
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Du Salon beige cette information réjouissante :
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"Le Parti socialiste doit boire le calice de ses défaites jusqu'à la lie. Après la déroute aux élections municipales, puis dans les scrutins pour les intercommunalités, la gauche pourrait encore perdre la présidence de l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF), présidée depuis 2007 par Michel Destot, ancien maire socialiste de Grenoble."
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Panne du Salon beige.
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"Hier en fin d'après-midi, notre hébergeur a encore fait l'objet d'une attaque, conduisant à l'indisponibilité de votre blog préféré. La situation a été résolue dans la nuit.
Sachez néanmoins que le blog de secours, http://www.lesalonbeige.fr/, est toujours accessible est reprend la totalité des posts publiés ici. Enregistrez-le dans vos favoris."
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D'après la Newsletter du Point.
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On se rassure comme on peut. "Nous ne sommes pas les plus à plaindre. En prévision, l'UMP perd 6 points, les Verts en perdent 10", lâchait Manuel Valls jeudi dernier, dans le train qui le menait versLille pour un meeting de campagne européenne avec Martine Aubry. En théorie, le Premier ministre n'a pas tort. En 2009, la majorité de droite récoltait 27,88 % des voix (29 sièges au Parlement européen) et les écolos réalisaient un exploit, sous la houlette de Daniel Cohn-Bendit, avec 16,28 % des voix (14 sièges). Les sondages leur accordent pour le scrutin du 25 mai des résultats moins reluisants.
Quant au PS, il s'effondrait il y a cinq ans, avec 16,48 % des voix (14 sièges aussi). Cette fois, les sondages lui accordent jusqu'à 17 % des voix... Problème, personne n'y croit. De la théorie à la pratique, il y a un gouffre. "Les sondages n'arrêtent pas de se planter", peste-t-on rue de Solférino. Un pilier de l'Assemblée va jusqu'à parier que sa formation récoltera moins de... 13 % des voix. Autant dire une catastrophe. "Pour les municipales, pas un sondage n'avait prédit que l'on perdrait 160 villes. Chat échaudé craint la pluie", lâche un dirigeant rue de Solférino. "En dessous de 15 %, ce serait un délitement, mais, paradoxalement, sans aucune conséquence..."
Donnons un coup de pouce ! Et accélérons la décrépitude de ces partis vidés de toutes perspectives, de tout idéal, de tout projet autre que celui de prendre le pouvoir. Mais le pouvoir, POUR QUOI FAIRE ?
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