Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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"[...] Vivre dans la vérité tel est le principe de la dissidence, dissidence au totalitarisme, communiste à l’époque de Vaclav Havel, aujourd’hui couvert par d’apparentes libertés individuelles, mais non moins existant pour autant. L’Union européenne construit une Europe post-démocratique fondée sur le mensonge. Or la récolte du mensonge est toujours le malheur et «la défense de la vérité est la condition de la défense de la personne, de la morale, de la civilisation » comme le dit saint Jean-Paul II. Il est de notre responsabilité de chercher et de défendre à temps et à contretemps la vérité au cœur de la crise nihiliste que traverse notre époque.
Le Parlement européen est l’un des foyers les plus actifs du relativisme anthropologique et culturel. En ayant délibérément refusé d’accueillir ses racines chrétiennes comme fondement de sa civilisation, l’Union européenne a révélé à tous son intention la plus chère : construire un homme et une société radicalement nouveaux. L’antique orgueil prométhéen inspire cette marche forcée, rythmée d’une multitude de normes édictées par les différentes institutions européennes."
L'auteur de ce texte est Aymeric CHAUPRADE. Je dis ici simplement que j'en approuve et le fond et la forme. Vous aurez l'occasion de relire en entier cet article dans la profession de foi de ce candidat du FN aux élections européennes en Île-de-France. Certaines des solutions du Parti auquel il appartient me paraissent contestables ou à tout le moins questionnables. Je dois aussi le dire. Mais les analyses d'Aymeric CHAUPRADE sont pensées, et elles sont justes, pour les pensées que je viens de vous exposer.
-2. Commentaires.
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Pour commenter ce texte je vais faire un détour. Pendant les trois jours de mon absence, j'ai eu l'occasion de pratiquer, 6 heures par jour, samedi et dimanche, la méditation silencieuse en utilisant la méthode zen. Cette retraite se tenait au Couvent des soeurs dominicaines de SAINT-MATTHIEU DE TREVIERS, au pieds des Cévennes. Elle était conduite par un frère dominicain, familier de la pensée du frère Vincent Shigeto OSHIDA, un bouddhiste converti au christianisme. Au cours d'un bref enseignement, le conducteur de la retraite nous a raconté la petite nouvelle que le frère OSHIDA avait l'habitude de raconter pour qualifier la pensée occidentale, "la troisième patte du poulet".
Il est loisible de constater que la patte droite du poulet n'est pas identique à la patte gauche. Ainsi, quand j'utilise l'expression "patte de poulet", je ne sais à quelle patte elle fait référence, ou encore si elle fait référence aux deux pattes, réduites à une dans le mot. Ainsi, quand j'utilise ce mot, je fais une allusion abstraite à une patte qui n'a pas d'existence réelle, mais est une pure abstraction qu'il convient pour cette raison d'appeler la "troisième patte".
Ainsi en est-il de l'Europe. L'Europe, dans le concret ou dans le réel est définie (et encore assez mal) par ses limites géographiques. Elle est constituée d'une multitude peuples parlant des langues diverses et souvent non reliées entre elles : il n'y a rien de commun entre le hongrois et l'allemand, entre le finnois et le français, entre l'estonien et l'italien, entre le tchèque et l'espagnol. Ces peuples sont christianisés depuis des siècles. Ils n'ont pas la même histoire, leur expérience de la liberté de penser, d'aller et venir, de contester le pouvoir en manifestant, va de l'impuissance à l'excès. Les uns ont des régimes républicains, d'autres monarchiques. Berf : l'Europe, concrètement est une mosaïque dont il est vain de prétendre qu'elle ressemble à celles qui orne la basilique de RAVENNES ! Celles-ci, au moins, ont un sens.
Monsieur HOLLANDE, faisant flèche de tout bois en utilisant la langue faite de la même matière, nous affirme que sortir de l'Europe (comme elle est faite actuellement, entendons-nous bien), c'est sortir de l'histoire. Je prétends exactement le contraire. Sortir de l'Europe idéologique, telle qu'elle est présentée et imaginée par des politiques comme monsieur LAMASSOURE, c'est au contraire y rentrer, en commençant modestement, en partant des différences, non pour les abolir, au nom de la sacro-sainte égalité, mais pour les intégrer. Il est tout de même incroyable de constater que la langue la plus utilisée à BRUXELLES est celle d'un pays membre qui n'a qu'une idée en tête, fuir la pétaudière européenne.
Commençons par les langues. Obligeons tous les lycéens et collégiens de l'Europe à apprendre une langue latine, une langue germanique et une langue slave. Les langues finno-ougriennes étant un cas particulier, on peut les inclure dans l'une des trois catégories, en abandonnant alors celle que l'on devrait apprendre dans la catégorie choisie. Ainsi, un Français pourrait très bien apprendre l'allemand et le russe, ou le finnois et le russe, ou l'anglais et le hongrois.
Ensuite, pour adopter des résolutions, il faudrait utiliser le système confédéral helvétique ; ce système exige que lorsqu'une proposition est soumise à référendum, il faut à la fois la majorité des votants ET la majorité des cantons. Ces lois ne devraient pas être concoctées sous la doucereuse forme de directives, mais étudiées, amendées, délibérées et adopter par les députés européens en adoptant le principe confédéral.
Nous ne voulons pas que des imbéciles (au sens de BERNANOS) nous disent ce qu'il convient de faire pour notre pays, à la condition près, je dois le souligner, que les mesures nationales relèvent du principe de subsidiarité, lequel consiste à ne pas faire à un niveau donné d'administration, ce qui peut être fait par un niveau d'administration inférieur.
Cela revient à dire que plutôt que de nous imposer d'adapter nos chasses d'eau, les Bruxellois feraient mieux de s'occuper des domaines régaliens : justice, affaires étrangères, monnaie, armées. Point final. Le reste doit nous être laissé.
Leur Europe est la projection politique de la troisième patte du poulet ; elle n'a aucun existence concrète : du vent, de la contrainte administrative et des initiatives souvent malheureuses : le cas de l'UKRAINE est flagrant. L'Europe de BRUXELLES est responsables de l'éclatement de ce pays.
-3. Menues infos diverses.
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L'impossible karaoké place Vendôme : on n'a pas le droit de chanter dans la rue !
Les Sentinelles/Veilleurs debout qui voulaient chanter (fort) sont refoulés.
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Interpellation au jardin du Luxembourg ou l'impossible liberté (via le salon beige).
Et dire que ces hommes n'ont pas honte !
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Ci-dessous le témoignage de l'homme interpellé (via le salon beige).
"En ce 10 mai où Hollande allait faire un discours au Luxembourg sur l’abolition de l'esclavage, je décidais d’aller me promener avec ma fille. Avec nos bicyclettes, nous faisons le tour du jardin du Luxembourg plusieurs foiset sommes impressionnés par ce déploiement de force digne d’un président africain(peut être est-ce la raison d’une telle affection pour l’avènement). Après de longues minutes d’attente, nous voyons les différents convois de cars de CRS s’en aller. Je me dis que la manifestation est terminée et décide de rentrer en passant par la rue Guynemer puis de Vaugirard, en arborant mon drapeau de « La Manif Pour Tous ».
A l’angle de la rue Guynemer et de Vaugirard, la police me voit passer et réalise le danger pour la république. Un policier en civil me poursuit en me demandant de m’arrêter. A la radio il annonce « c’est La Manif Pour Tous » puis se reprend un parlant d’un militant (nous étions deux). Je conteste cette arrestation tout à fait arbitraire : contrôle d’identité ! Je suis déplacé sur le trottoir opposé pour ne pas être à la vue de tous les passants. Au moins 5 CRS et un policier en civil. Les renforts arrivent de toute part, les supérieurs, et un véhicule pour m’emmener en GAV.
Des passants, choqués, interpellent énergiquement les forces de l’ordre (et c’est très probablement grâce à eux que j’ai pu ressortir « libre », car j’étais déjà prisonnier. Je les en remercie chaleureusement). Les palabres durent. Le motif de l’arrestation, tenez-vous bien : trouble de l’ordre public ! Un père et sa fille en bicyclettes avec un drapeau de la « La Manif Pour Tous ». A quoi on ajoute un autre motif : « Manifestation non déclarée » (nous étions toujours deux) ! Et enfin, « ils crachent le morceau », Hollande est là : vive la RIPOUblique bolchevique ! Le président de la RIPOUblique bananière est là et donc, il ne veut pas voir de drapeau."
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