Plus que jamais la devise :
Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
-1. La citation du jour
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Je l'ai trouvée dans le livre dont je vais vous parler. On la doit à un poète des plus grands, des plus incroyablement inspiré : Charles PEGUY.
"Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise pensée. C'est d'avoir une pensée toute faite. Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise âme. C'est d'avoir une âme toute faite. Il y a quelque chose de pire que d'avoir une âme même perverse. C'est d'avoir une âme habituée."
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2. Commentaires.
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Il n'est pas nécessaire d'avoir 20 ans pour avoir la fougue de la jeunesse. Il suffit de ne pas s'habituer, de ne pas ronronner comme un chat devant la cheminée, de ne pas somnoler sous un parasol en attendant l'heure du pastis ; mais en cela les jeunes gens et les jeunes filles qui ont lancé le mouvement des Veilleurs ont bousculés, tirés de l'ornière de l'àquoibonisme les hommes et les femmes mûrs, résignés, isolés, voire désespérés et qui n'attendaient plus rien de ce siècle ; en veillant, ils nous ont empêché de nous endormir pour oublier. C'est du reste ce que dit denis TILLINAC qui a préfacé l'ouvrage que je vous recommande.
Oui, je vous recommande vivement de vous procurer le livre qui est consacré à ce mouvement de fond, un mouvement que ni Manuel MENTON-POINTU ni Bernard GAVNEUVE ne peuvent saisis autrement qu'avec les pincettes de leurs pauvres moyens de police, car sans le vouloir, sans le désirer, les Veilleurs sont des oursins dans les godasses ou les gros sabots de nos dirigeants.
Ce livre a pour titre : Veilleurs. Il est publié aux éditions du Centurion, Paris, 2014. Il est truffé de photos (j'ai eu du reste la surprise de me retrouver sur l'une d'elles en compagnie d'Antoine et de ses fils. Ces photos sont souvent magnifiques. Des textes, des citations, des témoignages (certains sont poignants) venus de tous les coins de France où ont eu lieu ces Veillées viennent commenter, interroger, souvent remuer le lecteur.
Il reste encore quelques exemplaires de cet ouvrage à La Procure, rue de Mézières, près de la Place Saint-Sulpice, pour les parisiens. Pour les autres, mes lecteurs russes, chinois, allemands (toujours plus nombreux que les lecteurs français), américains, canadiens, africains, ou de nos provinces, il leur faut réclamer à leurs libraires qu'ils en commandent. Aussi bizarre qu'il y paraisse dans un pays qui paraissait se décomposer, ce mouvement vient du plus profond du génie de notre Patrie ; il n'a pas fini d'étonner le monde. Et avec Denis TILLINAC, je nous inviterai à dire : Haut les coeurs et bon courage à nous !
-3. Diverses informations.
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La photo se suffit à elle-même !
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