Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
-1. La citation du jour.
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"La bonne justice est celle qui rend à chacun son dû, honneur au grand, aide au faible et pitié au petit. Qui soutient ceux qui marchent droit, retient ceux qui débordent, ramène ceux qui s'égarent, relèvent ceux qui tombent".
De mon cher LANZA del VASTO, cité par le livre des Veilleurs.
-2. Commentaires.
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Deux faits récents nous invitent à réfléchir sur ce que dit LANZA del VASTO de la bonne justice.
(a) Dans la nuit du 3 mai, un jeune légionnaire, en compagnie d'une jeune femme, est abordé par un dealer qui les menace avec un couteau. Le légionnaire ne s'en laisse pas conter, retourne l'arme contre l'agresseur, le blesse grièvement. Celui-ci mourra de ses blessures quelques heures plus tard. Le légionnaire est en garde à vue. Je ne sais pas s'il est mis en examen. C'est probable, et le chef d'accusation, s'il finit par être mis en cause après sa garede à vue, sera "homicide".
(b) Mercredi matin, à la station du RER cité universitaire, Micheline, âgée de 74 ans, attend sur le quai la rame. Elle est brutalement renversée, chute, et sa tête va heurter le marchepied d'un wagon, car la rame rentre en gare. Elle mourra quelques heures plus tard d'un arrêt cardiaque. Celui qui l'a renversée et a pris la fuite après l'avoir fait, est un jeune congolais, en situation irrégulière, qui a sauté par-dessus le tourniquet sans payer son transport. Sur les conseils de son avocate, une jeune femme d'origine africaine, il va se rendre à la police (qui de toute façon l'aurait retrouvé, grâce aux caméras de vidéo-surveillance). L'avocate (et les médias bien pensants) avance que c'est un accident malheureux, que son client était pressé, et qu'il ne pouvait pas payer son ticket, car étant en situation irrégulière (sans papier et clandestin ?), "il n'était pas indemnisé" (sic). Le jeune est homme est mis en examen pour "non assistance à personne en danger".
Cherchez l'erreur, et dites-moi où est la justice ?
Bien entendu, les juges qui instruisent les deux affaires ne sont pas les mêmes, et l'on ne peut attribuer cette différence de traitement qu'à des sensibilités juridiques différentes. Mais dans un cas, un homme en état de légitime défense est en garde à vue, dans l'autre un fraudeur qui a tué une vieille femme par inadvertance, certes, mais qu'il a tuée, n'écope que d'une non assistance en danger comme chef d'inculpation.
Tant que nous aurons ce type de justice (qui, si la loi TAUBIRA sur la réforme pénale est votée, reviendra à mettre le jeune en liberté, avec une légère contrainte pénale, puisque la non assistance, dans ces conditions, est punie de 5 ans de prison au maximum et d'une amende qui ne sera jamais payée puisque le jeune "n'est pas indemnisé").
Mais dormons tranquilles, chers lecteurs. La police empêche les artistes de nuire, quand ils s'avisent de peindre sur la Place Vendôme (voir photos ci-dessous).
-3. Informations et articles divers.
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D'Yves Morel dans Politique Magazine, cet article fort intéressant (via le salon beige)..
"Fondée sur une conception purement rationaliste et agressivement antireligieuse de l'homme, et sur une vision de la nation vidée de tout contenu ethno-culturel au nom de son idéal universaliste, notre démocratie ne réfère les exigences de liberté et d'égalité à aucune éthique supérieure et se présente donc comme l'extension indéfinie des droits individuels, sans égard aux intérêts vitaux de la communauté. Aucune loi morale - moins encore religieuse - n'unit les citoyens de cette démocratie et ne donne sens et règle à leur vie tant personnelle que collective. La satisfaction des désirs et intérêts individuels est le seul horizon, indéfiniment reculé, de l'action du législateur, et le social se dilue dans le sociétal, désagrégeant toutes les appartenances identitaires de cet individu roi et victime à la fois : famille, nation, civilisation. Luc Ferry, naguère, déclarait que « la laïcité a marché parce que la France était catholique ». C'est profondément juste. La morale laïque républicaine des Jules Ferry, Ferdinand Buisson, Renouvier, Durkheim, et des hussards noirs de l'école primaire n'a rencontré l'adhésion des Français que dans la mesure où elle s'est présentée comme une version abâtardie et laïque de la morale catholique qui avait été celle de notre peuple pendant mille ans. Ayant capté l'héritage de cette morale, elle l'a graduellement dilapidé dans la mesure même où elle tendait naturellement à le renier. Depuis les années 1880, plus les décennies ont passé, plus s'est évanouie la morale catholique et plus s'est affirmé l'individualisme amoral contenu dans la vision républicaine du monde. Les récentes mesures législatives à caractère sociétal sont l'aboutissement logique et provisoire de la conception républicaine française de la démocratie qui, en définitive, se présente comme un cancer qui, comme tel, détruit l'organisme qu'il ronge et cela sans fin."
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Attention, danger ! Peinture fraîche...
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...ou la fièvre obsidionale de madame TAUBIRA et de monsieur Bernard GAVNEUVE (via le Salon beige).
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