Devise, chère devise ! sans aucun doute, les lecteurs habituels de ces billets attendent que tu flamboies en tête de chacun d'entre eux, car si la contribution du jour est médiocre, tu subsistes toi, inébranlable et ferme au milieu du fatras et du chaos des idées, des comportements et des initiatives d'hommes et d'institutions déboussolés.
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Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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"[...]. Quand les actes d'un pouvoir populaire atteignent un certain degré d'arbitraire et deviennent oppressifs, ils sont toujours présentés comme des actes de défense commune, de salut public. Cela se conçoit : car le peuple devra endosser ces actes, s'il ne les a ni désirés ni accomplis ; ainsi le veut le régime : un pouvoir populaire qui se respecte n'agit qu'au nom du peuple, il est le peuple. Or, le peuple ne demandant rien, force est de réclamer ce ce qu'il '''ne peut manquer''' de demander, formule courante en [17]89, de sa '''volonté''' supposée''', disent à merveille nos théoriciens modernes, c'est-à-dire son salut. [...].
In Augustin COCHIN. Les sociétés de pensée et la démocratie moderne. Etudes d'histoire révolutionnaire. Librairie Plon. Les petits-fils de Plon et Nourrit, Paris, 1921.
(Je possède ce livre dont je recommande hautement la lecture. Il montre comment la maçonnerie a inspiré et orienté la révolution française et a continué d'orienter la politique ; il en va de même de nos jours. Les choses, en effet, n'ont guère changé, sauf peut-être la prise de conscience de l'impasse dans laquelle nous jette une pensée abstraite, un système idéologique, animé par la haine du christianisme et le désir de le remplacer par ses idées à elle et par ses prêtres qui lui sont initiés.)
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2. Commentaires.
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Je comprends parfaitement que les électeurs de monsieur HOLLANDE expriment par leur vote et leurs manifestations, leur déception devant les initiatives de leur champion. Après avoir accablé le pays d'impôts et de taxes, fait monter le chômage par des initiatives insensées, incité les délinquants à ne point se gêner pour "délinquer", voilà que monsieur HOLLANDE parle de retournement économique. Il s'agit plutôt d'un retournement de veste. Mais en vertu du principe démocratique, sa politique est censée être celle du peuple, et, comme le note COCHIN, "contre les ennemis des principes, tous les moyens sont bons, à commencer par l'oubli des principes. Est-il une justice pour les ennemis de la justice, une liberté pour les '''esclaves''' ?"
Au nom des principes républicains, le pouvoir actuel, aidé en cela par les médias qu'il subventionne et par des "journalistes", bénéficiaires d'un régime fiscal très avantageux, combat résolument ses opposants. Ne parlons pas de la répression des Veilleurs, des Sentinelles/Veilleurs debout, des responsables de La Manif Pour Tous, et même de Dieudonné. Voyons plutôt, comment par le biais des contrôles de toute sorte, il étouffe les petites et moyennes entreprises, les agriculteurs, les professions libérales, tous groupements sociaux de gens dont les revenus ne dépendent que de leur travail et non point des subsides de l'Etat.
La démocratie à la française est une caricature de démocratie, un défi à la liberté, une négation de la fraternité, et une atteinte perpétuelle à la prétendue égalité républicaine (une fiction, bien sûr ; la seule égalité qui pourrait être acceptée, c'est l'égalité devant la loi ; on en est assez loin quand on voit comment les régimes spéciaux de retraite, l'indemnisation du chômage des "intermittents du spectacle", les avantages des élus nationaux ou européens, par exemple, sont protégés par une caste de nantis).
Quel homme politique aura le courage de dénoncer ces abus ?
Au lieu de cela on voit des radios, comme Radio-Solférino (euh ! je veux dire France Info) nous présenter une émission de pseudo-philosophie, ou un "philosophe" inconnu explique gravement que l'idéologie du Front National est clairement fasciste. Je reviendrai dans un autre billet sur cette contribution honteuse, tant elle manque de probité intellectuelle. J'ai déjà dit que je ne partage pas les points de vue de ce parti. Mais au lieu d'être vilipendé, il serait peut-être préférable de se demander pourquoi il attire à lui un nombre croissant de nos concitoyens. Cette condamnation sans appel proférée du haut de sa cathèdre par un imbécile patenté est ridicule. Je vais m'employer à le démontrer.
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3. Quelques informations.
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Sur la marche de la justice.
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Le légionnaire dont je vous ai narré l'aventure hier est, tenez-vous bien, mis en examen "pour homicide volontaire". J'ai envie de dire : mourrez sous les coups des agresseurs, madame TAUBIRA fera le reste !
Le jeune congolais dont je vous ai raconté hier le forfait, lui est mis en cause pour "homicide et non assistance à personne en danger".
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Sur le calme relatif de l'espace public.
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Monsieur VALLS-MENTON POINTU semble avoir compris qu'il est préférable de ne plus agiter le chiffon rouge des réformes sociétales, s'il veut gagner son pari. Il lui reste à intimer à monsieur GAVNEUVE, le sinistre (dans tous les sens du terme : à gauche, et d'une tristesse à faire pleurer) l'ordre de ne plus enquiquiner les Veilleurs ou les Sentinelles/Veilleurs debout. Et surtout, ce qu'il semble avoir pour l'instant réussi, de continuer à empêcher madame TAUBIRA de nuire par ses propos et ses initiatives. Ce sera plus difficile, car avec la hargne qui la caractérise, elle continuera de vouloir sa réforme de la justice et l'impunité pour les voyous.
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Après BFM TV, François Hollande se rend à Villiers-le-Bel
Le Point.fr - Publié le - Modifié le
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