Non ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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1. La citation du jour.
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Il y a quelques jours, j'ai fait allusion à l'ouvrage de Rémi BRAGUE, Modérément moderne (Flammarion, Paris, 2014). C'est un livre épatant. J'en achève la lecture, mais ne résiste pas au plaisir de vous livrer les deux premiers paragraphes du chapitre I, intitulé : L'Europe peut-elle survivre à la modernité.
"La modernité est apparue en Europe. J'ai cherché ailleurs à en caractériser la culture, et je crois avoir dégagé quelques concepts qui permettent de penser la singularité de celle-ci. Il ne s'agissait pas pour moi d'une enquête purement académique, mais d'un tourment face à ce qui me semblait menacer une culture à laquelle je suis redevable, et dont je n'étais pas sûr qu'elle soit viable. Je terminais donc par une question inquiète. L'Europe a-t-elle encore de quoi assurer la poursuite de son aventure culturelle à l'ère de la modernité tardive ? Le ressort qui la faisait avancer est-il encore tendu ? Je voudrais poursuivre ici l'interrogation.
Je commencerai, poursuit Rémi BRAGUE, par un portrait d'un de nos anciens présidents de la République que j'estime très révélateur et que je tiens d'un de mes plus anciens amis. Ses fonctions aux affaires européennes l'amenaient à le côtoyer presque chaque jour, et lui permettaient maintes conversations. Mon ami me confia un jour, en privé : 'C'est un salaud.' Le mot est raide, mais l'explication venait aussitôt après : 'Il ne croit en rien.' Il entendait par là une totale absence de convictions politiques, morales ou religieuses, le rejet de tout ce qu'exprime le la tin fides : un manque parfait de scrupules, un mépris de fer envers la parole donnée ou les engagements pris, et plus encore envers ceux qui s'estimaient tenus par là. Puis après un silence, mon ami ajouta : 'Il ne croit en rien, sauf à l'Europe'. "
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2. Commentaires.
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Rémi BRAGUE a eu la délicatesse de ne pas donner de nom à ce Président qui ne croyait à rien. Serait-ce parce qu'il aurait quitté le monde des vivants ?
En 1992, feu monsieur MITTERRAND disait : "La France c'est notre patrie, l'Europe c'est notre avenir".
Rappel de quelques dates qui marquent des décisions nous ayant mené là où nous en sommes :
1985 : Accords de SHENGEN.
1989 : Jacques DELORS préconise non point une monnaie commune, mais une monnaie unique ; ce sera l'euro quelques années plus tard.
1989 : L'arrêt NICOLO rendu par le Conseil d'Etat confirme la primauté du droit européen sur le droit national.
1992 (février) : Signature du Traité de MAASTRICHT.
Peu avant le Référendum de ratification, monsieur DELORS que l'on avait connu plus respectueux de l'opinion d'autrui déclare aux opposants qui ne veulent pas de ce Traité : "Messieurs, ou vous changez d'attitude ou vous abandonnez la politique. Il n'y a pas de place pour un tel discours, de tels comportements, dans une vraie démocratie qui respecte l'intelligence et le bon sens des citoyens" (QUIMPER, 28 août 1992). C'est proprement incroyable de la part d'un homme qui donnait l'impression d'être plus nuancé et qui, dans ces paroles, fait preuve d'un totalitarisme incroyable.
Et Jacques SEVILLIA à qui j'ai emprunté ces données factuelles conclut cette section consacrée à l'Europe, dans son ouvrage "Le Terrorisme intellectuel" : "La mondialisation est une idéologie conçue à l'image des Etats-Unis. Une théorie faite pour une société marchande, transparente, mobile, sans racines, sans frontières, où l'argent est roi et l'Etat lointain. quand les capitaux des firmes multinationales et les fonds de pension des fermiers du Middle West sont les maîtres, l'Amérique s'élargit aux dimensions du globe."
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De cette fausse Europe, nombre de Français ne veulent pas, ou ne veulent plus. Demain, chers lecteurs, ne donnez pas votre voix à des partis qui ont renié depuis longtemps leur patrie, ne croit pas en elle, et ont abandonné toute volonté et tout espoir de faire entendre la voix unique et frêle d'une France qui n'a aucune envie de mourir. Non au PS, non à l'UMP qui n'en est que la symétrique par rapport à un plan, lequel divise bêtement l'espace en une droite et une gauche ; oui à tout ce qui donne du sens, de l'espoir et du jarret à notre chère patrie. Le plan qui divise alors l'espace en deux, en fait d'une manière qui distingue le haut, et le bas. Choisissons le haut.
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3. Infos diverses sur la résistance croissante des Français.
Rémi BRAGUE a eu la délicatesse de ne pas donner de nom à ce Président qui ne croyait à rien. Serait-ce parce qu'il aurait quitté le monde des vivants ?
En 1992, feu monsieur MITTERRAND disait : "La France c'est notre patrie, l'Europe c'est notre avenir".
Rappel de quelques dates qui marquent des décisions nous ayant mené là où nous en sommes :
1985 : Accords de SHENGEN.
1989 : Jacques DELORS préconise non point une monnaie commune, mais une monnaie unique ; ce sera l'euro quelques années plus tard.
1989 : L'arrêt NICOLO rendu par le Conseil d'Etat confirme la primauté du droit européen sur le droit national.
1992 (février) : Signature du Traité de MAASTRICHT.
Peu avant le Référendum de ratification, monsieur DELORS que l'on avait connu plus respectueux de l'opinion d'autrui déclare aux opposants qui ne veulent pas de ce Traité : "Messieurs, ou vous changez d'attitude ou vous abandonnez la politique. Il n'y a pas de place pour un tel discours, de tels comportements, dans une vraie démocratie qui respecte l'intelligence et le bon sens des citoyens" (QUIMPER, 28 août 1992). C'est proprement incroyable de la part d'un homme qui donnait l'impression d'être plus nuancé et qui, dans ces paroles, fait preuve d'un totalitarisme incroyable.
Et Jacques SEVILLIA à qui j'ai emprunté ces données factuelles conclut cette section consacrée à l'Europe, dans son ouvrage "Le Terrorisme intellectuel" : "La mondialisation est une idéologie conçue à l'image des Etats-Unis. Une théorie faite pour une société marchande, transparente, mobile, sans racines, sans frontières, où l'argent est roi et l'Etat lointain. quand les capitaux des firmes multinationales et les fonds de pension des fermiers du Middle West sont les maîtres, l'Amérique s'élargit aux dimensions du globe."
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De cette fausse Europe, nombre de Français ne veulent pas, ou ne veulent plus. Demain, chers lecteurs, ne donnez pas votre voix à des partis qui ont renié depuis longtemps leur patrie, ne croit pas en elle, et ont abandonné toute volonté et tout espoir de faire entendre la voix unique et frêle d'une France qui n'a aucune envie de mourir. Non au PS, non à l'UMP qui n'en est que la symétrique par rapport à un plan, lequel divise bêtement l'espace en une droite et une gauche ; oui à tout ce qui donne du sens, de l'espoir et du jarret à notre chère patrie. Le plan qui divise alors l'espace en deux, en fait d'une manière qui distingue le haut, et le bas. Choisissons le haut.
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3. Infos diverses sur la résistance croissante des Français.
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Les Lyonnais contre la théorie du gender : une video.
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http://www.youtube.com/watch?v=snUpr4pF9Sw
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Monsieur HOLLANDE ira en voiture à TULLE pour voter.
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Les Lyonnais contre la théorie du gender : une video.
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http://www.youtube.com/watch?v=snUpr4pF9Sw
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Monsieur HOLLANDE ira en voiture à TULLE pour voter.
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Monsieur Hollande ira donc voter à TULLE en prenant sa voiture. Comme le note un post du salon beige, le train c'est dangereux, et il y a souvent un Comité d'accueil de la LMPT. Il faut quand même souligner que le voyage en avion de monsieur HOLLANDE lors des élections municipales avait coûté 9200 euros alors qu'il lui eut été loisible de voter par procuration ! Mais que ne fait-on pas pour être pris en photo. Ce voyage avait provoqué une polémique assez violente. Voter par procuration pour les élections européennes était également possible, mais, comme l'écrit Philippe BILGER, cette initiative hollandaise illustre la pauvreté du débat public et la dégradation de la vie politique.
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La Manif Pour Tous devant le Rectorat de Rennes (via le salon beige).
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Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés hier devant le rectorat de Rennes, pour demander le retrait de l’ABCD de l’égalité. Avec ces nouveaux programmes scolaires,
« on aborde directement le thème de la sexualité, avec des enfants en plein âge de l'innocence. Ce sont des cobayes sur qui on expérimente, alors qu'ils sont sans défense. Les parents sont les premiers éducateurs de leur enfant, ce droit fondamental est bafoué. »
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