mardi 9 septembre 2014

09 septembre 2014. Nouvelles de la Résistance. A propos du livre

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Faudrait-il que je le répète ?

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. Les citations du jour (divers sites internet).
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Stéphane Le FOLL préfère ignorer le livre
« Je ne l'ai pas lu et je ne le lirai pas », a indiqué le ministre de l'Agriculture, à l'annonce de la publication du livre de Valérie Trierweiler. La première dame lui aurait consacré un passage, en racontant qu'elle devait s'adresser à lui pour avoir une soirée avec son compagnon, lors de la campagne présidentielle« Je ne ferai aucun commentaire, mais d'imaginer que je puisse dire une chose pareille… Je laisse chacun juger », a répondu le ministre.

Brice HORTEFEUX s'intéresse au portrait d'HOLLANDE
« Je ne suis pas sûr de le lire, mais de ce que j'en ai entendu ce matin, à l'évidence François Hollande est dépeint comme cynique et indifférent et l'auteur souhaite visiblement que cela se sache », a commenté, pour sa part, l'eurodéputé UMP Brice Hortefeux.

Anne HIDALGO : "Il y a d'autres messages à passer"
La maire PS de Paris Anne Hidalgo s'est exprimé sur Europe 1 : « J'ai beaucoup d'amitié pour Valérie Trierweiler mais franchement… D'abord je ne lirai pas ce livre, et je pense que dans la situation de crise, de profonde déstabilisation de la société française, il y a peut-être d'autres messages à passer ».

« De la politique paparazzi », pour Claude BARTOLONE

« Je ne lirai pas ce bouquin et tout ce qui relève de l'accompagnement de la politique d'une manière paparazzi, cela ne m'intéresse pas », a affirmé Claude Bartolone, le président PS de l'Assemblée nationale. « Vous connaissez une séparation qui se passe bien ? Il y a 50 % des couples qui divorcent en région parisienne. Chacun a sa souffrance et sa petite histoire. Tout le monde n'a pas la chance de pouvoir écrire un bouquin ».

Fleur PELLERIN : un livre qui « relève de l'intime »

La ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin s'est exprimée sur France Inter concernant la sortie de l'ouvrage : « Ce qui relève de l'intime relève de l'intime par définition, et je n'ai absolument aucune envie d'entrer dans ce type de curiosité vis-à-vis de quelqu'un qui est chef de l'État ».

Xavier BERTRAND sur i-télé.
Réagissant aux propos de François Hollande rapportés par Valérie Trierweiler dans son livre "Merci pour ce moment", Xavier Bertrand a surtout tenu à souligner que les propos qui lui avaient été prêtés par son ex-compagne, à savoir les "sans-dents", n'avaient pas été "démentis ces propos infâmants" clairement par le Président de la République lors de sa conférence de presse depuis le sommet de l'Otan au Pays de Galles. Réagissant aux propos de François Hollande rapportés par Valérie Trierweiler dans son livre "Merci pour ce moment", Xavier Bertrand a surtout tenu à souligner que les propos qui lui avaient été prêtés par son ex-compagne, à savoir les "sans-dents", n'avaient pas été "démentis ces propos infâmants" clairement par le Président de la République lors de sa conférence de presse depuis le sommet de l'Otan au Pays de Galles.

Jean-Yves LE DRIAN dans Ouest-France.
A propos du livre de Valérie Trierweiler, Jean-Yves Le Drian, a dénoncé dimanche la "tentative d'assassinat médiatique" qui vise François Hollande.
« Je vous demande de la vigilance car, si on n'y prend pas garde, il peut y avoir une tentative de déstabilisation des institutions de la République. Cet acharnement peut nous y conduire », a dénoncé le ministre devant des militants PS à Lorient, dans son discours.
« En ce qui concerne la personne de François Hollande, je considère qu'il s'agit d'une tentative d'assassinat médiatique », a lancé M. Le Drian, un fidèle de longue date du chef de l'Etat.
Il a notamment évoqué le supposé mépris pour les pauvres qu'éprouverait M. Hollande, d'après le livre de Valérie Trierweiler. « Je connais François Hollande depuis 1984, il n'a jamais varié dans ses engagements: je l'ai toujours connu proche des gens, aimant les gens et faisant du combat pour la justice le cœur de son action », a-t-il souligné.
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2. Commentaires.
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Ces réactions appellent plusieurs remarques.

Tout d'abord, je remarque que nombre des réactions officielles viennent de personnalités issues du Parti Socialiste. Beaucoup d'entre elles se disent proches, voir très proches de monsieur HOLLANDE. Mais cette proximité est d'une tout autre nature que celle qui unissait madame TRIERWEILER à ce dernier. On peut imaginer, par conséquent, que monsieur HOLLANDE ne disait pas forcément le fond de sa pensée à ses amis POLITIQUES, mais qu'il lâchait plus facilement la bride quand il était en petit comité, et un petit comité constitué par sa compagne.

Ensuite se pose une question. Fallait-il publier ce livre, au motif qu'il dévoile l'intime ? Madame PELLERIN dit qu'elle n'a aucune envie de rentrer dans ce type de curiosité. Madame HIDALGO redit son amitié pour madame TRIERWEILER, mais pense que cette publication n'était pas opportune.

Soit. Mais le livre a paru. C'est un fait. D'où d'autres questions :

Madame TRIERWEILER a-t-elle voulu se venger en nuisant à l'image de monsieur HOLLANDE ? C'est ce que semble insinuer, sans trop le dire, monsieur BARTOLONE qui, curieusement du reste, le range dans la catégorie de la politique-paparazzi.
Ce livre, au contraire, a-t-il une vertu cathartique ? Dire son chagrin et sa révolte permettrait de faire le deuil d'un impossible amour.
Ce livre est il éminemment politique ? Le nombre de réactions venues du monde socialiste donne à penser que c'est ainsi que le PS a perçu l'ouvrage. Mais l'est-il vraiment ? Il a des conséquences politiques, certes, mais se voulait-il ainsi.
Ce livre contient-il des mensonges. Monsieur LE FOLL insinue qu'il n'a jamais dit ce que madame TRIERWEILER met sur ses lèvres, et qu'il laisse chacun libre de juger de la sincérité de l'auteur, qu'il ne fera aucun commentaire sur cet ouvrage (sauf, notez-le, sur le passage qui intéresse sa petite personne).
Ce livre décrit-il le vrai monsieur HOLLANDE ? Xavier BERTRAND note que monsieur HOLLANDE n'a pas démenti les propos ignobles qu'il aurait tenu sur les pauvres, les Sans-dents.
Quant à monsieur HORTEFEUX, tout à son soutien au Président SARKOZY, il  n'exprime aucun doute sur la véracité des propos rapportés par madame TRIERWEILER et la justesse des impressions qu'en a tiré madame TRIERWEILER.
Monsieur JUPPE dit qu'il ne lira pas le livre. Mais il semblerait bien qu'il ait sollicité en catimini la très célèbre librairie MOLLAT de BORDEAUX pour s'en procurer un exemplaire.

La contre-offensive politique est bien poussive. (Il faut sauver le soldat Hollande, titre un journal gratuit !)
Car il y a les faits : monsieur HOLLANDE, en faisant communiquer par ses services dans un message en 19 mots qu'il mettait fin à sa vie commune avec madame TRIERWEILER a été le premier à mettre sa vie personnelle sur le glissant tapis des médias. En allant nuitamment rejoindre madame GAYET - ce que des médias peu scrupuleux ont fait savoir - il prenait des risques. Il lui revient de les assumer.
Je propose donc d'avoir vis-à-vis de ce livre l'attitude d'un entomologiste disséquant un nouvel insecte. Pas de jugements positifs ou négatifs sur l'opportunité de la publication, sur les motivations de l'auteur, sur son style, mais une collecte des faits qui pourraient être prouvés, et qui, s'ils le sont, ne sont pas à l'honneur de monsieur HOLLANDE et de son entourage.
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3. Menues infos !
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Monsieur Olivier FAURE et ses électeurs : une vidéo (Libertarien TV, via le site des Nouvelles de France).

http://www.youtube.com/watch?v=0LeVNVAw6As
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Succès pour un maire récalcitrant (via le Salon beige).

"Le maire de Ganzeville, en Seine-Maritime, refuse d'ouvrir l'école le mercredi. Le tribunal considère qu'il n'y a pas urgence à statuer, vu que les élèves ont le nombre d'heures de cours obligatoires. [...]
Dans une ordonnance du 6 septembre, le juge des référés du tribunal administratif de Rouen considère que «dès lors que les enfants scolarisés bénéficient de la totalité des heures obligatoires d’enseignement», et donc même s’ils n’ont pas classe le mercredi matin, il n’y a pas atteinte au «principe d’égal accès à l’éducation et principe d’égal accès au service public en admettant que ces principes aient le caractère d’une liberté publique ou individuelle.»"

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