vendredi 26 septembre 2014

26 septembre 2014. Nouvelles de la Résistance : il n'y a rien de nouveau sous le soleil...

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La parole du jour.
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"[...]. Personne ne peut dire que les yeux n'ont pas assez vu, les oreilles entendu leur content. Ce qui fut, cela sera ; ce qui s'est fait se refera ; et il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Soit quelque chose dont on dise : Tiens, c'est neuf ! Cela fut déjà dans le passé. Seulement il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; pas plus qu'après, il n'y aura de mémoire pour l'avenir."
Ecclésiaste 1, 8b-11.

Je n'ose utiliser le mot de citation pour parler d'un extrait de la Bible. En ces jours sombres où nous voyons enfin le vrai visage de la guerre, celui de la vengeance circulaire et de la rage mimétique, il est juste et bon de rendre justice à ce Livre qui contient tout, et pour toujours.
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2. Commentaires et autres citations.
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Le monde regarde avec horreur les exactions et les tueries perpétrées par les islamistes qui se réclament d'un soi-disant califat. La décapitation de notre compatriote Hervé GOURDEL par ces barbares a suscité chez nous une rare indignation, une indignation légitime, une indignation unanime, puisque nos compatriotes de confession musulmane organisent ce soir une manifestation pour protester contre ces horreurs.

Mais il y a deux manières de considérer les faits. L'une est synchronique. Elle consiste à comparer, ici et maintenant, les comportements d'hommes ou de sociétés humaines dispersés de par le monde. L'ici est notre globe mondialisé, le maintenant est fait de l'ensemble des événements qui s'y déroulent en ce moment.
Si nous réagissons avec horreur à la décapitation d'Hervé, c'est que, imprégné de civilisation chrétienne, nous n'acceptons pas le système du bouc émissaire qui consiste à désigner un coupable parfaitement innocent et à l'exécuter pour inaugurer une ère nouvelle "d'ordre et de paix" (à la sauce islamiste en l'occurrence). Depuis la mise en croix de Jésus, il n'est plus possible de créer de nouvelles religions, ni de faire du sacré avec le sang des agneaux. Les fous du Califat ont déjà perdu cette bataille.

La deuxième manière est diachronique. Elle consiste à regarder l'histoire, à y chercher des faits et des signes qui peuvent rendre compte de l'aujourd'hui.
Déjà HERODE disait à propos de JESUS :"C'est Jean que j'ai fait décapiter qui est ressuscité" (Marc 6, 16b).
Saint Paul, saint Denis sont décapités. Au Moyen Âge, c'est le mode d'exécution des nobles. Les roturiers, eux, sont pendus.
En 777, CHARLEMAGNE fait décapiter 4500 Saxons rebelles après les avoir forcer à se convertir.
Le 30 octobre 1632, Henri de MONTMORENCY est décapité à TOULOUSE sur l'ordre du roi Louis XIII. Ce fut une exécution qui eut un retentissement politique considérable. Henri n'était sans doute pas tout blanc. Méritait-il ce traitement ? En tout cas, il mourut avec une grande dignité.
Le 6 octobre 1791 est inscrit dans le code pénal français ceci : "Tout condamné à mort aura la tête tranchée". Pendant la Révolution, il y eut au bas mot 20 000 innocents qui furent décapités. La première victime de cette barbarie fut le bailli de FLESSELLES (voir ci-dessous). Il a fallu attendre 1981 et le Président François MITTERRAND pour faire disparaître cette abomination. C'est là son seul titre de gloire, mais il en est un, et il est juste de le rappeler.



Nous avons la mémoire courte. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Nous nous indignons à juste titre de la mort de notre compatriote. Mais nous avons oublié les morts de la Révolution française. Et, aux dires de René GIRARD et de Benoît CHANTRE, c'est la Révolution française et son prolongement napoléonien qui a fait basculer la guerre codifiée à la guerre totale.

En relisant ou en lisant René GIRARD, il m'apparaît en effet que le califat islamique prend pour modèle-obstacle l'Imperium technico-culturel de l'Occident. Il veut simplement le remplacer par son Imperium à lui, comme Napoléon voulut imposer son Imperium à l'Europe. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Et le sang des innocents n'a pas fini de couler si nous continuons à fermer les yeux. Nous, Français, avons inauguré avec les meurtres de la Révolution, une nouvelle méthode de faire la guerre, qui est la guerre totale, par tous les moyens. Nous avons suscité la naissance du pangermanisme ("Osons-donc dire que nous, Allemands et Français, sommes responsables de la dévastation en cours, car nos extrêmes sont devenus le monde entier", affirme René GIRARD dans son Achever Clausewitz). Il n'est pas étonnant qu'ayant fourni ce modèle à nos adversaires, ils en utilisent les moyens, depuis les plus sophistiqués (internet, numérique, vidéo, etc.) jusqu'aux plus barbares (exécutions sommaires et massives ; dévastations ; destructions des monuments du passé : des bouddhas de BAMYAN, aux griffons de MOSSOUL NINIVE en passant par CLUNY, il n'y a rien de nouveau sous le soleil !).

En absolutisant, en idolâtrant, en déifiant la Révolution, en oubliant ses crimes, notre actuelle Patrie a tressé les cordes avec lesquelles nos ennemis veulent nous pendre. Il est évident que nous devons nous défendre aujourd'hui, mais nous aussi tenter le devoir absolu de trouver une issue aux désordres apocalyptiques du monde. Il n'y a pas 36 solutions. Vous la connaissez. Jetons-nous, éperdus, dans les bras que nous tendent le Père et le Fils par l'Esprit. A bas le laïcisme crétin de nos gouvernants !
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3. Informations.
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Un nouveau Roi des imbéciles : monsieur KALFON (via le Salon beige).

"François Kalfon, délégué national du Parti socialiste chargé des élections et des études d'opinion, a le culot de déclarer que c'est l'islamophobie ambiante présente en France qui explique le départ de musulmans français à l'étranger pour faire le djihad aux côtés de groupes terroristes."
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Une Tribune de l'ALEPS reprise par le site des Nouvelles de France.

"Quand le pays a besoin de vérité et de lucidité, on lui offre la guerre des chefs, à droite comme à gauche. Et au centre comme aux extrêmes. L’arithmétique électorale est le passe-temps favori de la classe politique, à croire que c’est tout ce qu’elle sait faire.
Cette hérésie n’est pas surprenante, mais elle est consternante.
Elle n’est pas surprenante avec le régime constitutionnel que s’est donné la Vème République. Dans une monarchie absolue, la classe politique passe son temps à chercher le monarque, elle est encouragée dans cette voie par la nullité du roi actuel, même s’il ne veut pas démissionner. Mais cette constitution traduit en fait l’idolâtrie séculaire que le peuple français voue au chef, à l’homme providentiel. Le peuple adore le pouvoir et celui qui incarne le pouvoir. De Charlemagne à Louis XIV, de Bonaparte à De Gaulle, c’est le chef qu’on vénère, quitte à le condamner à mort de temps en temps. Le peuple a remis son sort entre les mains du despote ; c’est dire que l’on est loin de la démocratie la plus élémentaire – ce qui n’empêche pas de tenir des discours enflammés sur la démocratie, les valeurs républicaines, les droits de l’homme et autres belles références.
Mais cette hérésie est consternante. Elle interdit tout exercice de réflexion politique en dehors de la prospective électorale. Elle dispense de tout programme : c’est le grand chef qui dira ce qui est à faire, et il fera pour le mieux. J’aimerais bien savoir sur quel critère certains Français se sont prononcés au cours des précédentes élections générales. Sortir les sortants : c’est un programme formidable. Barrer la route à la gauche (ou à la droite) : c’est un programme constructif. En finir avec la crise et le chômage : c’est un programme utopique car l’Etat n’offre pas de solution, lui qui est à l’origine du problème. En fin de compte, c’est l’art de paraître qui fait la différence. La communication tient lieu de convictions."

















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