lundi 6 octobre 2014

06 octobre 2014. Nouvelles de la Résistance. Récit sur la manifestation du 5 octobre.

François-Normal Ier s'en contrefiche ! Il a tort. Des centaines de milliers de Français prennent conscience de la trahison (consciente ou plus vraisemblablement inconsciente) qu'il est en train de commettre vis-à-vis de sa patrie. Voici un récit de cette manifestation telle que je l'ai vécu. Je me suis efforcé d'être aussi objectif que possible. 
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Je suis arrivé hier  à 13 heures, Porte de la Muette. Les boulevards des Maréchaux étant noirs de monde, nous ne pouvions rejoindre le cortège qu'en faisant un grand détour pour arriver place Dauphine. J'ai préféré attendre que la foule se mette en marche pour m'intégrer alors au défilé. En attendant, j'ai discuté avec une famille venue en voiture de TOURS. Le père me disait que 2000 personnes de la région s'étaient inscrites officiellement, mais que nombre de Tourangeaux étaient venus par leurs propres moyens sans se faire connaître des organisateurs régionaux.

Le cortège enfin s'ébranle. En tête marche une équipe de sécurité très étoffée et, me semble-t-il, des journalistes.

Une centaine de mètres en arrière, protégée par une équipe de jeunes en tee-shirts jaune, la tête du cortège est constituée de nombreux élus, la plupart ceints de leur écharpe tricolore, ou bleue pour les députés européens. 



Puis la foule, la foule innombrable. Je vois des porteurs de drapeaux (j'ai vu un drapeau polonais avant d'arriver porte de la Muette ; j'en ai photographié le porteur dans le but de joindre la photo à ce billet. Las ! Hélas ! Je n'arrive plus à copier mes photos.) J'ai vu aussi un drapeau allemand, et le drapeau d'un pays balte. Un peu plus loin, je verrai aussi, au milieu d'une chaussée en impasse, le porteur d'un drapeau tibétain. Et puis il y a les oriflammes des provinces : Languedoc, Bretagne, Lorraine, Champagne, Lyonnais, Franche-Comté, Touraine, etc... Je rencontre des gens venus de Clermont-Ferrand. Deux choses, et même trois me frappent : (a) le nombre incroyable de jeunes gens et de jeunes filles impliqués dans le service d'ordre, l'accueil, la logistique, la vente de produits dérives (dont des canotiers, des bracelets, des lunettes) ou tout simplement manifestant (photo du Salon beige).


 ; (b) le nombre de familles, des familles nombreuses souvent  dont les enfants (5 ou 6 ) ont entre 12 et 5-6 ans, mais il y a aussi de nombreux adolescents (14-16 ans) ; (c) et à la différence des dernières manifestations qui ont emprunté l'avenue Henri Martin, un nombre très faible de drapeaux de La Manif Pour Tous aux fenêtres (ce qui ne sera pas le cas avenue Bosquet, par exemple). Je ne sais quelle conclusion tirer de cette apparente désaffection ; mais on peut supposer que les habitants des immeubles de ce quartier ont préféré se joindre aux manifestants, en raison de la proximité du point de départ. 

La tête du cortège arrive place du Trocadéro à 14 heures. J'observe que nombre d'avenues qui donnent accès à l'Arc de triomphe ou aux Champs Elysées sont interdites par des gendarmes ou des CRS. Certaines sont totalement obturées par des grilles anti-émeutes, comme celles qui partent de la place d'Iéna. Devant le Conseil Economique et Social, présidé par l'inénarrable monsieur DELEVOYE - qui a commis un véritable forfait en refusant l'examen de la pétition citoyenne et qui devra rendre des comptes pour cette forfaiture - la foule hue ce monsieur dont les oreilles (s'il en a) ont dû siffler.

Tout au long du parcours rive gauche nous verrons aussi des banderoles de soutien aux Chrétiens d'Orient. (J'ai trouvé cette photo sur le Blog de Jeanne SMITS ; un blog remarquable).



Place de l'Alma nous sommes bloqués un bon moment, sans que l'on sache pourquoi. Nouveau départ enfin. Le pont franchi, je vois une vingtaine de jeunes, masqués, alignés, tenant un chariot en main dans lequel est allongé un baigneur en celluloïd. L'effet est saisissant. Nous empruntons l'avenue Bosquet. Là, comme je l'ai dit, changement total : des banderoles, des drapeaux de La Manif Pour Tous, des pancartes sont accrochés aux balcons et des curieux ou des sympathisants agitent la main en signe de solidarité. (Photo Salon beige.)


Nous arrivons avenue de Tourville à 14 heures 45 et finalement, place du 18 juin, vers 15 h 45. Un immense podium et des écrans géants disposés de part et d'autre permet à des orateurs de prendre la parole et à la foule de les voir et des entendre. Les interventions commencent par une prestations des Gavroches (que je n'ai pas entendus, car je suis arrivé trop tard) et surtout une intervention remarquable d'Axel ROKVAM, le cofondateur des Veilleurs. J'aurai l'occasion de vous en reparler. Pris par l'urgent besoin de procéder à une distillatio per descensum, je me rue dans un café, commande un expresso, et attends pendant 15 min, dans une file qui me semble interminable, qu'un lacrimatoire de la décadence se libère. Je reviens sur la place. Intervention humoristique de Barbara (qui nous demande de faire un bisou aux CRS que nous croiserons), de Camel BECHIKH (remarquable) qui parle de la France, de son âme et de son responsabilité, de manière forte, juste, émouvante, dépourvue de toute hargne. Intervention remarquable de Tugdual DERVILLE (Alliance Vita et Pour une Ecologie humaine). Un homme de gauche dont je n'ai pas saisi le nom prend également la parole, ainsi qu'un autre intervenant qui, en tant qu'homosexuel, démontre, littéralement, comment et pourquoi les lois et circulaires TAUBIRA ne font que ghettoïser et discriminer les homosexuels. Ludovine de La ROCHERE fait également une très belle intervention. Je quitte la place du 18 juin peu après son intervention.

Les Français ont de l'humour. J'avais pris quelques clichés témoignant de leur caractère frondeur et drôle. Je ne peux les joindre, mais tout de même décrire quelques traits de cette passion nationale. Ainsi, un monsieur, monté sur un banc, portant le masque de François HOLLANDE tient en main un panonceau sur lequel il est écrit : "Je hais les familles" (Photo du Salon beige).



Un autre, boulevard du Montparnasse, tient une pancarte publicitaire pour un camenbert Président au portrait de monsieur HOLLANDE en médaillon, avec cette légende : le seul fromage avec 2,5 % de matière grise (en fait, initialement, il y avait 25 % ; une main malicieuse a dû ajouté au crayon bille une virgule. Mais la pancarte la plus explicite présente une coupe anatomique des organes génitaux féminins : on voit les trompes et l'utérus, ainsi que le col et le vagin. Les deux premiers tissus portent une accolade "location autorisée" et les deux derniers "location interdite". Tout est dit. Il y a eu aussi cette blague (Salon beige).



Ah ! J'ajoute que l'AFP et les menteurs des médias stipendiés se sont crus obligés de tweeter, d'alerter, de claironner qu'il y avait 70 000 manifestants (pour faire plaisir à MENTON-POINTU) ce qui est une aimable plaisanterie. Mais qui croira ces guignols ?

J'ai pêché quelques photos supplémentaires sur le site du Figaro et sur celui du Salon beige.

Du Figaro.

La Police a changé ses évaluation ; nous n'étions pas 70 000, mais 77 500 (sic), donc moins que les chiffres prévus par la voyante MIRZA.







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Du Salon beige.

La Manif Pour Tous au Liban...





En Guadeloupe...



A l'île Maurice.



En Tchéquie (PRAGUE).



Au Viet-Nam chez les Orphelins des Hauts-Plateaux.


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En Ethiopie...


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A TAHITI.


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Un représentant de l'Extrême-droite catholique manifeste !




J'ai moi-même pris la photo d'une maman coiffé du foulard islamique et de sa fille. Je ne puis copier cette photo, hélas.
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Veillée Place de l'Odéon.



On voit votre serviteur sur cette photo. Je ne dirai pas où !

2 commentaires:

tippel a dit…

"On voit votre serviteur sur cette photo. Je ne dirai pas où !"

Mais si il est assis au bout des marches.
je gagne quoi ?

Philippe POINDRON a dit…

Bonne vue. Vous gagnez un drapeau de La Manif Pour Tous cher Tippel.
On ne lâche rien contre ces imbéciles.