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Je suis infiniment désolé de devoir vous redire et
avec force que
Ce n'est pas l'ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
Allons, ne soyons pas lâches, ayons le courage
d'appeler les choses par leur nom, tout en ayant la sagesse du discernement, lequel ne
fera jamais bon ménage avec la généralisation et les concepts abstraits !
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1. Les citations du jour.
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(a) À propos de la loi de la Petite Cité (la franc-maçonnerie), Augustin
COCHIN fait une pertinente remarque : "Et cette loi est déconcertante : il
apparaît en 1789 un peuple qui opprime le nombre, une liberté de principe qui
détruit les libertés de fait, une « philosophie » qui tue pour des
opinions, une justice qui tue sans jugement. On voit ce miracle réalisé :
le despotisme de la liberté, le fanatisme de la raison.
(b)"La république des lettres est un monde où l’on cause, mais où l’on
ne fait que causer, où l’effort de chaque intelligence cherche l’assentiment de
tous, l’opinion [...]."
(c) "Et le terme, je ne dis pas
l’objet, de ce travail passif [de la franc-maçonnerie], est une destruction. Il
consiste en somme à éliminer, à réduire. La pensée qui s’y soumet perd le souci
d’abord, puis peu à peu le sens, la notion du réel ; et c’est justement à
cette perte qu’elle doit d’être libre. Elle ne gagne en liberté, en ordre, en
clarté, que ce qu’elle perd de son contenu réel, de sa prise sur l’être. Elle
n’est pas plus forte, elle porte moins : fait capital que cette
orientation de la pensée vers le vide ; et les frères ont raison de parler
de régénération, d’ère nouvelle. La raison ne cherchait alors la liberté que
par-delà un effort de conquête, une lutte avec le réel, tout un déploiement de
sciences et de systèmes. Le travail social passe de l’attaque à la
défense : pour affranchir la pensée, il l’isole du monde et de la vie, au
lieu de les lui soumettre ; il élimine le réel dans l’esprit, au lieu de
réduire l’inintelligible dans l’objet ; forme des
« philosophes » au lieu de produire des philosophies. C’est un
exercice de pensée dont le but apparent est la recherche de la vérité, mais
dont l’intérêt réel est la formation de l’adepte."
In
Augustin COCHIN.
Les sociétés de pensée et la démocratie moderne. Études d’histoire
révolutionnaire.
Librairie Plon, Les Petits-fils de Plon et Nourrit, Imprimeurs-Éditeurs,
Paris, 1921.
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2. Commentaires.
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(a) Quand
on voit le CESE dont le Président est ce monsieur Jean-Paul DELEVOYE, sans
doute un frère, (et même certainement), qui défend la « liberté » d’expression
mais refuse de prendre en compte les demandes de 700 000 citoyens, on se
dit qu’Augustin COCHIN a tout compris.
Que la Loi
positive brime les libertés, nous en avons un exemple avec ce refus :
despotisme de la liberté, en effet, fanatisme de la raison, et en plus mauvaise
foi. La Constitution donnait au CESE la possibilité d’examiner, par l’effet de
la pétition, la loi dite TAUBIRA. Cinquante-quatre pourcent des Français la
désapprouvent, dit un récent sondage. Qu’importe le réel, pourvu que vivent les
idées ! Victoire du fanatisme de la raison.
(b) Pour
causer, elle cause la République des lettres : des mots, des fleuves de mots.
Et quand par hasard, un Eric ZEMMOUR, un Michel ONFRAY ou plus récemment une
Eugénie BASTIE n’enfilent pas des mots comme des perles (Bernard Henri LEVY
étant l’un de ces enfileurs de mots tout comme Jacques ATTALI - enfin lui, il
donne l’impression de penser, mais c’est une impression), mais ont une parole
qui fait sens, aussitôt on les bannit de la République des Lettres laquelle est la
République des imbéciles bernanosiens ! Ils ont le tort de penser, à partir de l'expérience...
(c) Quant à
la liberté d’expression qui consiste à se donner le droit de blesser des
millions de fidèles, fussent-ils musulmans, elle est bien, cette liberté,
coupée de toute réalité. Bien sûr que l’attentat contre les journalistes de
Charlie Hebdo est une abomination ! Qui le nierait ? Mais peut-on se
moquer de tout ? Je ne le crois pas et l’offense faite aux musulmans de bonne
foi ne peut être lavée par ces initiatives imbéciles dont le CESE a le secret.
La liberté d’expression suppose un minimum de respect de l’autre dans ce qu’il
a de concret et de vécu. Et le discernement aurait consister à ne pas prendre le prétexte d'un ignoble attentat pour donner à tous les bateleurs de foire le droit de dire n'importe quoi.
Ceci ne veut pas
dire qu’il faut approuver les excès et les pratiques sauvages de certains pays
musulmans, comme, hélas le montre, une photo ci-dessous.
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3. Informations diverses.
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(Via le site du salon beige) Le comble de
l'hypocrisie
"Suite à l'émotion suscitée dans le monde entier par les attentats qui
ont frappé - entre autres - Paris en janvier 2015 et à la prise de conscience du fossé qui se creuse
entre certaines composantes de nos sociétés, la création d'un espace de rencontre et de
dialogue autour du dessin de presse et de la liberté d'expression devient plus
que jamais nécessaire."
On attend toujours un colloque sur la prise de conscience du fossé qui se
creuse entre les idéologues destructeurs de la famille et la grande majorité du
peuple qui est opposé à la dénaturation du mariage.
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Toutes nos félicitations a ce modèle de
démocratie qu'est l'Arabie saoudite et qui préside désormais
le conseil des droits de l'homme a l'ONU !
Ces cadavres décapités sont
exposés à la vue du public, sans doute pour son édification. Sachez que, dans
ce pays, un jeune chiite, fils d’un opposant au régime vient d’être condamné à
la décapitation suivie du crucifiement de son cadavre. L'exécution devrait avoir lieu demain ! Je ne vois pas les beaux esprits, les Universitaires qui acceptent l'argent du QATAR contre accueil de 100 étudiants à la SORBONNE, qui trouvent normal d'accueillir des milliers de Syriens mais n'auraient pas l'idée de suggérer à l'ARABIE SAOUDITE de prendre la place de l'Europe dans cet accueil, je ne vois pas les beaux esprits, disais-je, protester contre ces horreurs...
Il ne semble pas que les responsables musulmans saoudiens pratiquent une des cinq obligations de l'Islam, celle de l'aumône, dont l'accueil de l'autre fait partie...
Décidément, il n'y a pas qu'au CESE que pullulent les hypocrites.
Et j'ai le bonheur de connaître des femmes musulmanes toute pétries de miséricorde et de compassion. Ce sont elles qui sont l'honneur de cette religion. J'ai déjà dit l'amitié qui me lie à elle. Ce ne sont pas les puissants du pétrole et du fric qui honore l'islam !
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