samedi 12 septembre 2015

12 septembre 2015. Nouvelles de la Résistance : le Prince esclave (merci à Roland Hureaux) et la Sainte Russie. Premier billet de ce jour.

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Si jamais devise ne fut plus adaptée à la situation décrite par Roland HUREAUX dont je pille partiellement l'article dans ce premier billet du jour, je me fais camerlingue honoraire au Vatican.

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !

La pitoyable attitude de monsieur HOLLANDE vis-à-vis de la RUSSIE illustre à la caricature la vérité de ce constat.

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1. La première citation du jour.
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De Roland HUREAUX, cette remarquable analyse de la situation de monsieur HOLLANDE.
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"LE PRESIDENT Hollande a dû être épaté, comme d'autres, par la réélection facile de David Cameron en mai dernier à la tête du Royaume-Uni. De même doit-il être sidéré, lui qui plafonne à moins de 20 % d'intentions de vote (IFOP, 7 septembre) de voir Poutine à près de 80 % d’opinion favorable dans son pays.
La différence de régime n'explique pas tout. Il se tromperait fortement s'il imaginait que la situation économique y est pour quelque chose. Elle n'est pas meilleure en Russie qu'en France.
Non, le ressort fondamental qui fait qu'un chef d'État ou de gouvernement est populaire ou ne l'est pas est, depuis l'aube des temps, son rapport au sentiment national.
Incarner la nation.

Poutine incarne la fierté russe ; les Russes ont le sentiment d'être avec lui à la fois honorablement représentés et défendus. Et plus les pays occidentaux lui marquent leur hostilité, plus ce sentiment est fort. Cameron est, certes, presque autant que Hollande, inféodé aux États-Unis mais c'est moins gênant, compte tenu des liens historiques entre les deux pays, pour un Anglais que pour un Français. Surtout il ne l'est pas à l'Europe de Bruxelles et c'est cela qui importe aux Britanniques, de plus en plus hostiles à celle-ci.
Les performances économiques de la Grande-Bretagne ne sont pas sans rapport avec le fait qu'il n'est pas lié par les contraintes de l'euro, ce qu'oublient de dire ceux qui se réfèrent à elles pour tourner la France en ridicule. Les Écossais n'ont pas fait le choix de l'indépendance lors du dernier référendum mais ils savent qu'ils peuvent compter sur le parti indépendantiste, plus que sur tout autre, pour défendre l'Écosse ; ils lui ont pour cela donné massivement leurs voix.
[…].
Mais le comble de la honte pour ceux qui aiment leur pays, à commencer par Jean-Luc Mélenchon, faisant chorus pour l'occasion avec Jacques Myard et Marine Le Pen, a été atteint le 9 mai avec le refus du président français d'assister aux cérémonies par lesquelles la Russie célèbre le 70e anniversaire de sa victoire sur l'Allemagne nazie.
Même si nous sommes aujourd'hui en situation de tension avec la Russie de Poutine — pour des raisons qui d'ailleurs restent à approfondir — l'importance de cette cérémonie, les événements à la fois tragiques et grandioses qu'elle commémorait, le pacte de sang qui, depuis la guerre de 1939-1945, lie les Français aux Russes exigeaient une représentation au plus haut niveau — d'autant que le président Poutine avait eu, lui, la courtoisie de venu célébrer avec nous le débarquement en Normandie.
On dira ce qu'on voudra de la victoire russe de 1945 : que le patron de l'URSS était Staline qui ne valait pas mieux, à certains égards, qu’Hitler, qu'avec un plus grand ménagement des hommes, elle aurait pu être acquise à moindre coût, que les Russes ont été aidés par des livraisons de matériel américain. Peut-être, mais le sacrifice de tant d' hommes (22 millions) mérite un respect d'autant plus grand que l'effort russe a contribué plus que tout autre à libérer le territoire français : on peut discuter pour savoir si les Russes seraient finalement arrivés à Berlin sans les Américains, on ne peut nier que si toutes les divisions allemandes mobilisées à l'Est avaient été en Normandie, la France serait restée longtemps occupée.

Un président soumis.

Dans ce lamentable épisode, François Hollande a montré encore une fois qu'il n'est pas un chef indépendant et que donc il n'est pas un chef.
Même si l'emploi et la croissance redémarraient en flèche (on peut toujours croire au Père Noël !), tant que les Français auront le sentiment d'être gouvernés par quelqu'un dont la soumission à des puissances étrangères leur fait chaque jour un peu plus honte, l'actuel président ne doit pas espérer redresser sa courbe de popularité."
Roland HUREAUX.
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2. Commentaires.
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Figurez-vous que ce n’est pas l’influence de l’Etat islamique en Syrie qui inquiète monsieur OBAMA et ses satellites dont, quoique le plus petit, monsieur HOLLANDE est le plus remarquable. Pas du tout ! Ce qui les inquiète, c’est l’envoi par la RUSSIE de monsieur POUTINE à la SYRIE de monsieur ASSAD de matériels militaires. Cette livraison, cependant, est consécutive à un contrat passé entre les deux parties avant l’avancée des fous de Dieu. Monsieur POUTINE honore sa parole. Monsieur HOLLANDE la renie et laisse lentement pourrir à SAINT-NAZAIRE, les deux magnifiques navires de la classe Mistral dûment payés et commandés par la RUSSIE.
Nous serons bien content de trouver les RUSSES, nos alliés de toujours, quoi qu’en pensent les imbéciles qui décidément foisonnent dans le monde politique, quand il s’agira de lutter victorieusement contre ces hordes qui tuent, détruisent, décapitent, crucifient, violent, ou réduisent en esclavage tout ce qui ne pense pas comme eux. La RUSSIE possède une base militaire à TARTOUS, port syrien donnant sur la Méditerranée ; je doute fort qu’elle se laisse marcher sur les pieds.
Monsieur POUTINE, quels que soient ses défauts, aiment sa patrie.
Monsieur HOLLANDE, outre sa personne, aime son parti et les idées mondialistes. Monsieur HOLLANDE est un Prince Esclave.
On a des amours qui définissent assez bien le caractère d’un être humain.
Mais que voulez-vous, je préfère la Russie à l'Europe de monsieur JUNCKER qui commence très sérieusement à nous broyer les gonades avec ses quotas de migrants obligatoires !
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3. Nouvelles minuscules.
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Elles viendront dans le deuxième billet de ce jour.




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