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Encyclique Laudato si
François, Evêque et Patriarche de Rome, Pape.
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2. Commentaires.
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Il faudrait lire en entier cette Encyclique dont je donnerai encore deux ou trois extraits. Les paroles de François sont vigoureuses et devraient faire réfléchir tout être raisonnable, qu'il soit ou non croyant. Une véritable écologie suppose déjà que l'on renonce à l'idée de croissance. Les ressources de la planète sont limitées et nous ne pouvons pas laisser à nos enfants un désert. Le développement prétendu durable est lui-même une duperie (lire notre cher Pierre RABHI).
Ce n'est pas en taxant, en imposant de plus en plus, en pénalisant les acteurs économiques que l'on arrivera à donner à l'écologie la place qu'elle mérite en politique. Le spectacle affligeant que donne le mouvement dit EELV, ses divisions, ses outrances, sa volonté de puissance vont à l'encontre du but louable recherché.
Quand je vois l'état du jardin public (celui qui jouxte le périphérique et donne sur l'Avenue Ferdinand Buisson) les lendemains de matches au Parc des Princes, je me dis que ces centaines de jeunes gens qui jettent leurs canettes de bières, leurs emballages de sandwich, leurs papiers gras, sur les pelouses, sur les chemins (sans qu'aucun des gendarmes à cheval ou des CRS qui patrouillent en ces lieux n'interviennent [toujours la peur]), je me dis (a) que la belle Najat devrait faire commencer les cours de morale dite "laïque" par un enseignement sur le respect du bien public ; (b) que le maire de PARIS serait bien inspiré d'augmenter le nombre des poubelles dans ce jardin [elles sont très vite remplies et les plus civiques des supporters ne peuvent que déposer à leurs pieds la pauvre offrande de leurs déchets] ; (c) que les gendarmes et autres policiers devraient verbaliser ceux des supporters qui prennent plaisir à souiller volontairement les lieux et les souillures ne sont pas toutes des dérivés alimentaires.
Il me semble que l'écologie commence déjà par là.
Ensuite, il nous faut nous-même régler nos appétits de consommation. Est-il nécessaire d'acheter un nouveau téléphone portable tous les six mois ? Des chaussures de marques à chaque changement de saison ? N'est-il pas préférable d'acheter des aliments bio produits en France par une agriculture extensive et non pas intensive ? (Encore que les normes françaises sont idiotes puisque, pour l'élevage par exemple, elles exigent que la moitié des aliments bio destinés aux bêtes soit produite sur l'exploitation) ? Quand nous achetons des produits étrangers au motif qu'ils sont moins chers, nous contribuons à favoriser la pollution des mers et des airs par les bateaux et les avions qui les acheminent chez nous. Et la promotion du covoiturage, qu'en faisons-nous ? Elle pourrait être encouragée fiscalement. La chose existe au Pays-Bas où certaines autoroutes sont fermées aux voitures qui ne transportent que leur chauffeur.
Au lieu de cela, on nous impose de payer une écotaxe sur des produits non recyclables. Mais nous ne sommes pas responsables de l'obsolescence programmée ni de l'usage de matériaux non recyclables par des industriels peu scrupuleux. C'est eux qu'il faut encourager à produire proprement. Mais voilà ! Il y a la fameuse croissance, le chômage (qui est tout simplement dû à des modes de production industriels automatisés, souvent polluant, optimisés pour des coûts de production faible et des prix de vente exorbitants), comme si favoriser la production de chaussures par de petites unités de production (à ROMANS SUR ISERE par exemple), demandeuse de main d'oeuvre, ne permettrait pas de nous proposer des chaussures certes deux fois plus chères, mais dix fois plus solides que les savates produites en Chine, au Pakistan ou en Turquie. Idem pour les vêtements (la marque du Slip français est un assez bon exemple de ce qui peut se faire dans le domaine ; celui des chaussettes Laforet aussi) : plus chers, mais plus durables et fabriqués chez nous. Idem pour les fruits et légumes ; acheter des produits français.
En vérité, ce que nos hommes politiques ne veulent pas voir, c'est (a) qu'une entreprise doit dégager des bénéfices pour payer les salaires et les impôts et garantir les investissements indispensables, mais que son but n'est pas de croître indéfiniment en taille ; (b) que leur conception de l'homme est faussée par leur obsession du pouvoir qui oblige à favoriser par tous les moyens telle ou telle clientèle (et ceci est vrai "à drouate" comme "à gôôôche"). C'est ce qui explique les taxes diverses (il y en a très exactement 266 dont la liste m'a été aimablement communiquée par mon amie BRIGITTE) ; je vous cite les 40 premières de la liste à moi communiquée, ci-dessous (pour le fun).
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3. Quelques informations.
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Comparaisons.
Si la vue d'un bureau encombré évoque un esprit encombré, que dire alors d'un bureau vide (Albert EINSTEIN).
Il y a des moments où la prudence prend des allures de
démission. L'exemple est donné par le Préfet de PICARDIE à propos du blocage de
l'autoroute A1 par les "gens du voyage" (!!!). Elle avance qu'il eut
été plus dangereux d'intervenir que de laisser faire en raison de l'extrême
tension régnant dans cette communauté.
Mais ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté
Et madame le Préfet de PICARDIE n'ignore pas que des armes
de guerre circulent dans la communauté des gens du voyage. On peut comprendre
sa prudence, mais, avant le blocage, un gendarme père de famille a perdu la vie. Et il me semble bien qu'on l'a oublié puisque aucune
poursuite publique n’est engagée pour punir ce meurtre pas plus que les dégradations portées à l'autoroute (pour l'instant).
En vérité, il faut aussi incriminer la première décision du
juge qui a refusé l'extraction momentanée de deux détenus dont le fils d'une
des victimes. Il eût été plus humain et moins coûteux de donner suite
immédiatement à la demande formulée par les parents des victimes. In fine, c'est bien la cour
d'appel siégeant un dimanche qui a autorisé cette extraction. Il fallait bien
débloquer, l’autoroute non ?
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1. La citation du jour.
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"59. En
même temps, une écologie superficielle ou apparente se développe, qui consolide
un certain assoupissement et une joyeuse irresponsabilité. Comme cela arrive
ordinairement aux époques de crises profondes, qui requièrent des décisions
courageuses, nous sommes tentés de penser que ce qui est en train de se passer
n’est pas certain. Si nous regardons les choses en surface, au-delà de quelques
signes visibles de pollution et de dégradation, il semble qu’elles ne soient
pas si graves et que la planète pourrait subsister longtemps dans les
conditions actuelles. Ce comportement évasif nous permet de continuer à maintenir
nos styles de vie, de production et de consommation. C’est la manière dont
l’être humain s’arrange pour alimenter tous les vices autodestructifs : en
essayant de ne pas les voir, en luttant pour ne pas les reconnaître, en
retardant les décisions importantes, en agissant comme si de rien n’était."
François, Evêque et Patriarche de Rome, Pape.
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2. Commentaires.
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Il faudrait lire en entier cette Encyclique dont je donnerai encore deux ou trois extraits. Les paroles de François sont vigoureuses et devraient faire réfléchir tout être raisonnable, qu'il soit ou non croyant. Une véritable écologie suppose déjà que l'on renonce à l'idée de croissance. Les ressources de la planète sont limitées et nous ne pouvons pas laisser à nos enfants un désert. Le développement prétendu durable est lui-même une duperie (lire notre cher Pierre RABHI).
Ce n'est pas en taxant, en imposant de plus en plus, en pénalisant les acteurs économiques que l'on arrivera à donner à l'écologie la place qu'elle mérite en politique. Le spectacle affligeant que donne le mouvement dit EELV, ses divisions, ses outrances, sa volonté de puissance vont à l'encontre du but louable recherché.
Quand je vois l'état du jardin public (celui qui jouxte le périphérique et donne sur l'Avenue Ferdinand Buisson) les lendemains de matches au Parc des Princes, je me dis que ces centaines de jeunes gens qui jettent leurs canettes de bières, leurs emballages de sandwich, leurs papiers gras, sur les pelouses, sur les chemins (sans qu'aucun des gendarmes à cheval ou des CRS qui patrouillent en ces lieux n'interviennent [toujours la peur]), je me dis (a) que la belle Najat devrait faire commencer les cours de morale dite "laïque" par un enseignement sur le respect du bien public ; (b) que le maire de PARIS serait bien inspiré d'augmenter le nombre des poubelles dans ce jardin [elles sont très vite remplies et les plus civiques des supporters ne peuvent que déposer à leurs pieds la pauvre offrande de leurs déchets] ; (c) que les gendarmes et autres policiers devraient verbaliser ceux des supporters qui prennent plaisir à souiller volontairement les lieux et les souillures ne sont pas toutes des dérivés alimentaires.
Il me semble que l'écologie commence déjà par là.
Ensuite, il nous faut nous-même régler nos appétits de consommation. Est-il nécessaire d'acheter un nouveau téléphone portable tous les six mois ? Des chaussures de marques à chaque changement de saison ? N'est-il pas préférable d'acheter des aliments bio produits en France par une agriculture extensive et non pas intensive ? (Encore que les normes françaises sont idiotes puisque, pour l'élevage par exemple, elles exigent que la moitié des aliments bio destinés aux bêtes soit produite sur l'exploitation) ? Quand nous achetons des produits étrangers au motif qu'ils sont moins chers, nous contribuons à favoriser la pollution des mers et des airs par les bateaux et les avions qui les acheminent chez nous. Et la promotion du covoiturage, qu'en faisons-nous ? Elle pourrait être encouragée fiscalement. La chose existe au Pays-Bas où certaines autoroutes sont fermées aux voitures qui ne transportent que leur chauffeur.
Au lieu de cela, on nous impose de payer une écotaxe sur des produits non recyclables. Mais nous ne sommes pas responsables de l'obsolescence programmée ni de l'usage de matériaux non recyclables par des industriels peu scrupuleux. C'est eux qu'il faut encourager à produire proprement. Mais voilà ! Il y a la fameuse croissance, le chômage (qui est tout simplement dû à des modes de production industriels automatisés, souvent polluant, optimisés pour des coûts de production faible et des prix de vente exorbitants), comme si favoriser la production de chaussures par de petites unités de production (à ROMANS SUR ISERE par exemple), demandeuse de main d'oeuvre, ne permettrait pas de nous proposer des chaussures certes deux fois plus chères, mais dix fois plus solides que les savates produites en Chine, au Pakistan ou en Turquie. Idem pour les vêtements (la marque du Slip français est un assez bon exemple de ce qui peut se faire dans le domaine ; celui des chaussettes Laforet aussi) : plus chers, mais plus durables et fabriqués chez nous. Idem pour les fruits et légumes ; acheter des produits français.
En vérité, ce que nos hommes politiques ne veulent pas voir, c'est (a) qu'une entreprise doit dégager des bénéfices pour payer les salaires et les impôts et garantir les investissements indispensables, mais que son but n'est pas de croître indéfiniment en taille ; (b) que leur conception de l'homme est faussée par leur obsession du pouvoir qui oblige à favoriser par tous les moyens telle ou telle clientèle (et ceci est vrai "à drouate" comme "à gôôôche"). C'est ce qui explique les taxes diverses (il y en a très exactement 266 dont la liste m'a été aimablement communiquée par mon amie BRIGITTE) ; je vous cite les 40 premières de la liste à moi communiquée, ci-dessous (pour le fun).
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3. Quelques informations.
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Comparaisons.
Si la vue d'un bureau encombré évoque un esprit encombré, que dire alors d'un bureau vide (Albert EINSTEIN).
Sur le site du Figaro, au moment des voeux !
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Fiscalité à la française : liste de 40 taxes sur les 266 créés par les gouvernements successifs.
1 Impôt sur le revenu (IR)
2 Impôt de solidarité sur la fortune (ISF)
3 Impôt sur les sociétés (IS)
4 Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)
5 Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)
6 Taxe d’habitation (TH)
7 Cotisation foncière des entreprises (CFE)
8 Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises
(CVAE)
9 Contribution sur les revenus locatifs (CRL)
10 Taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM)
11 Taxe spéciale d’équipement (désormais remplacée par
la taxe d’aménagement)
12 Taxe additionnelle à la TFPNB
13 Taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)
14 Taxe destinée au financement des conseils
d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE)
15 Redevance départementale sur l’aménagement des
espaces naturels et sensibles (TDENS)
16 Taxe de balayage
17 Taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE)
18 Impositions perçues au profit des communautés
urbaines
19 Contribution additionnelle de solidarité pour
l’autonomie
20 Prélèvement sur les bénéfices tirés de la
construction immobilière
21 Taxe hydraulique au profit des voies navigables de
France
22 Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP)
23 Contribution additionnelle à l’impôt sur les
sociétés
24 Taxe sur la consommation de charbon
25 Taxes générales sur les activités polluantes (TGAP)
26 CRDS (Contribution pour le remboursement de la
dette sociale)
27 CSG (Contribution sociale généralisée)
28 Taxe forfaitaire sur les métaux précieux
29 Contribution à l’AGS (Association pour la gestion
du régime de garantie des créances des salariés)
30 Redevances pour droit de construire EPAD
(Établissement public d’aménagement et de développement)
31 Droit sur les cessions de fonds de commerce et
opérations assimilées
32 Droits sur les ventes d’immeubles
33 Droit sur les cessions de droits sociaux
34 Droits de succession et de donation
35 Prélèvement non libératoire forfaitaire sur les
dividendes et distributions assimilées
36 Droit du permis de chasse
37 Droit de validation du permis de chasse
38 Taxe sur la musique (SACEM – SPRE)
39 Taxe sur les plus-values immobilières autres que
terrains à bâtir
40 Impôt sur les plus-values immobilières
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Soyons justes. Tous ces impôts ne sont pas condamnables, mais vous ne connaissez pas la suite de la liste !
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