jeudi 19 juillet 2018

Jeudi 19 juillet 2018. Nouvelles du pari bénédictin. Sur la culture moderne !


-
Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
-
-
PHILIPPE MURAY FAIT ENCORE DES 

SIENNES ET DÉZINGUE DAN BROWN !
-
"Pas davantage que dans l’indivision, nul n’est tenu de rester dans le monothéisme. Nul n’est tenu de croire au Buisson ardent, au passage de la mer Rouge, à l’attente de Dieu par Elie sur le mont Horeb. Nu n’est obligé de prendre au sérieux la Nativité, les rois mages, la Trinité, la communion des saints, le sermon sur la montagne, l’onction à Béthanie. Nul n’est contraint d’apporter foi à la Résurrection, à l’Ascension, aux quarante miracles des Évangiles. Nul n’est tenu de rester dans l’incarnation.
Nul n’y a même jamais été moins tenu qu’aujourd’hui. Chacun est libre de raconter n’importe quoi : que le Christ est né la semaine dernière à Mulhouse par insémination d’une lesbienne anorexique, que saint Paul a émigré en Californie au lieu d’avoir la tête tranchée sur la route d’Ostie, que Moïse surfe sur le web, qu’Ezéchiel tient un magasin de farces et attrapes à Ploumanach dans le centre-ville, que la fuite en Égypte s’est effectuée à bord d’un 4x4 avec pare-chocs anti-chameaux et badge « bébé à bord » collé sur la lunette arrière.
[…].
Nul n’est tenu de rester dans l’incarnation mais il ne faut pas le dire, au contraire, il faut croire et faire croire que nous vivons tous les jours sous l’emprise des vieilles lunes patriarcales et gémissons dans les farouches ténèbres du monothéisme. C’est la raison du succès de Dan Brown et de son Da Vinci Code où l’on apprend qu’un meurtre gigantesque a été commis dans le passé, que le judéo-christianisme a étouffé les déesses-mères, que l’Église a écrasé dans l'œuf le féminin sacré, détruit les « vrais » Évangiles qui racontaient que le Christ s’est marié avec Marie-Madeleine, qu’ils ont eu beaucoup de petits Mérovingiens, que c’est à elle, non à saint Pierre (un « sexiste forcené » entre parenthèses), qu’il a confié l’avenir du culte, enfin que l’histoire sainte telle qu’on nous la raconte est le résultat d’une criminelle entreprise vaticane de désinformation. Une entreprise avec laquelle, après l’avoir mise en lumière, il convient d’en finir à jamais pour que l’histoire redémarre dans l’autre sens, celui de la dérégulation métaphysique générale sous l’œil ému des déesses-mères  rétablies dans leur ancienne majesté gravide."
In
Philippe MURAY.
Moderne contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Chapitre Nul n’est tenu (pages 67 et 68).
Les Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
-
CONTREPOINT FESTIVALIER.
-
Voici ce qu’on lit dans le catalogue du Festival d’Avignon 2018, à la page 142.
"Théâtre du Chapeau d’Ébène. Chapelle.
13 h 10.
(Contemporain. À partir de 10 ans.)
« Sodome, ma douce » de Laurent Gaudé.
Sodome et Gomorrhe, villes de subversion et de volupté, sont attaquées par une armée ennemie qui mène une guerre au nom de son Dieu [l’inscription en rouge est de votre serviteur]. Sur la femme, première offense à la religion, s’abat la violence meurtrière. Les cités sont anéanties, mais il reste une survivante qui prépare sa vengeance. Ce sont 9 corps de comédiennes qui se chargent de redonner vie au mythe de façon charnelle, violente. C’est un cri de guerre en faveur de la liberté, un chant contre tous les obscurantismes."
-
COMMENTAIRE PERSONNEL.
-
On attendait mieux de Laurent Gaudé dont j’ai beaucoup aimé Le soleil des Scorta roman qui lui valut en son temps le Prix Goncourt. En fait, je suis probablement injuste vis-à-vis de l’auteur, car je n’ai pas vu la pièce ; je n’en ai vu que le commentaire militant, qui laisse éclater en filigrane sa haine de l’Eglise et des interdits. En outre, l’allusion au mythe est un mensonge éhonté. Dans le récit biblique de la chute de Sodome, il n’y a point de femmes, mais des hommes qui cherchent à abuser d’un hôte sous la protection de Loth (Cf. Genèse 18, 20-21 et 19, 5). Allez donc expliquer à des enfants de 10 ans ce que signifie le péché de ces hommes…
Cette pièce, ou du moins sa présentation, et probablement sa mise en scène, relève de l’ignorance la plus crasse du mythe, du détournement le plus malhonnête qui soit, et d’un féminisme de bas étage qui ne fait pas honneur à la femme.
Les parieurs du pari bénédictin doivent se former, se renseigner, et dénoncer calmement et objectivement ces mensonges.
-
LIENS IMPORTANTISSISMES.
-
Illustration saisissante de la lutte des modernes contre les modernes.


Sur l’idéologie moderniste !


La gauche et le genre humain !


La PMA pour toutes revient sur le devant de la scène : turbulences à prévoir, car il va y avoir de l’opposition, c’est moi qui vous le dit !



A propos de monsieur SOROS.





Aucun commentaire: