samedi 28 juillet 2018

Samedi 28 juillet 2018. Nouvelles du pari bénédictin : parieur faites le bon choix !


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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FESTIVALS ! FESTIVALS !
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C’est en pensant à Olivier PY, le très récent « honoré » par la légion dite d’honneur, le contempteur de l’archevêque d’Avignon, qui pour critiquer ce dernier invoque un Évangile qu’il ne cesse de ridiculiser, de défigurer et d’instrumentaliser, c’est en pensant, disais-je, au promoteur theâtreux du « genre », que s’adressent ces quelques lignes :

"Ce ne sont pas les intermittents du spectacle qui ont pris en otage les festivals de l’été, comme s’en plaignent les maires festivateurs, les cafetiers festivophiles, les hôteliers festivocrates et les festivaliers festivomanes ; ce sont les festivals qui avaient déjà été pris en otage, et depuis des décennies, toute énergie critique à leur égard, toute liberté de jugement et de langage à leur propos, et interdit jusqu’à la possibilité de contester leur bien-fondé. Ni l’« art » ni la « culture » ne saurait plus être l’objet d’un examen froid ; et encore moins les « artistes », pourtant ouvertement constitués en classe bureaucratique terroriste jouant à incarner le « spectacle vivant », et ne jouant que par là."
In
Philippe MURAY.
Moderne contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Chapitre Les festivals ont bien eu lieu (page 128).
Les Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
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CONTREPOINT INSOLITE DE Jean-Claude MICHÉA.
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"La plupart des études consacrées à ce sujet (essentiellement il est vrai dans les pays anglo-saxons) confirment, en effet, de façon très claire que les valeurs traditionnelles d’entraide et de solidarité ― celles que MARX lui-même (je renvoie ici aux travaux décisifs de Téodor SHANIN et de Kevin ANDERSON) avait fini par considérer, dans les dernières années de sa vie, comme l’une des plus indispensables conditions de la révolution socialiste ― sont encore massivement présentes dans les milieux populaires. Si l’on en doute, il suffit de se poser la question suivante : par quel miracle, en effet, les gens ordinaires ― dont la majorité doit vivre aujourd’hui avec moins de 2000 € par mois ― pourraient-ils faire face aux inévitables aléas de l’existence quotidienne (perte d’emploi ou chute dans la précarité, accident de santé, déménagement imposé par la politique libérale de « flexibilité », dégât des eaux ou cambriolage, réparation de la vieille voiture indispensable pour faire ses courses ou se rendre au travail, etc.) si ne subsistait pas, dans des proportions encore considérables, cette pratique traditionnelle de l’entraide et du « coup de main » ― entre parents, amis, voisins ou collègues ― qui constituent l’essence même de ce que MAUSS appelait l’« esprit du don » ? De toute évidence, l’idée désormais largement répandue dans le clergé universitaire selon laquelle « le peuple n’existe plus » relève beaucoup plus du wishful thinking de ceux qui ont personnellement tout à craindre de son réveil politique que de l’analyse objective du monde réel."
In
Jean-Claude MICHÉA.
Notre ennemi, le capital. Notes sur la fin des jours tranquilles. (Page 24.)
Climats/Flammarion, Paris, 2017.
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COMMENTAIRES PERSONNELS.
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Je ne suis pas sûr que Jean VILAR, le directeur inspiré du TNP, Théâtre National Populaire, se serait reconnu dans la programmation du festival in ordonnancée cette année en Avignon par monsieur PY. Jean VILAR voulait que le Peuple accédât à la culture la plus haute, et c’est lui qui redonnât le nom de TNP au Théâtre de Chaillot.
Oui, le Peuple existe. Et il se détourne avec raison de ces grands machins subventionnés créés à l'usage des bobos de Paris, plutôt qu’à son usage à lui. Le genre ? Il s’en moque. Quand un père de famille doit faire vivre trois ou quatre enfants, il ne soucie pas de savoir s’il endosse un rôle masculin ; il le fait et sa femme, qui travaille aussi de nos jours, fait de son mieux pour que ses enfants soient épanouis et heureux. Tout le reste est de la littérature, de l’irréel, du ridicule. Mais monsieur Olivier PY, pour qui vraiment le Peuple n’existe pas, ou n’existe plus, se moque du tiers comme du quart de ce que peut penser de lui ce qui n’existe pas. Il est subventionné pour moudre du vent et vendre une salade indigeste, pesante, démonstrative et finalement inintéressante ou peu intéressante (restons nuancé !).
Le vrai théâtre, en Avignon, a trouvé refuge dans quelques salles du of, peu nombreuses, où l’on peut voir les pièces des meilleurs auteurs, de SHAKESPEARE à IONESCO. Ce sont ces pièces-là que le parieur bénédictin doit aller applaudir.
Nous verrons bien de quoi monsieur PY accouchera l’an prochain ; le PYRE est à craindre.
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LIENS, MA FOI, ASSEZ UTILES.
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Attaquer l’Iran ? Mais c’est de la folie !


Pas mal comme analyse ; conséquences inattendues !




Pas mal non plus celle-là : elle aurait enchanté notre cher Léon BLOY.


Un adversaire à la taille de Georges SOROS, le pire ennemi des peuples et des patries.


En mémoire de tous les massacrés de la Révolution, le martyre du père HAMEL.


Belle illustration de la confusion des genres et d’un de mes récents billets !

https://www.christianophobie.fr/breves/le-puy-en-velay-contre-des-catholiques-les-gauchistes-perdent-la-boule

Voilà pour qui nos frères persécutés de Chine prient.






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