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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres,
pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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FESTIVALS !
FESTIVALS !
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C’est
en pensant à Olivier PY, le très récent « honoré » par la légion dite
d’honneur, le contempteur de l’archevêque d’Avignon, qui pour critiquer ce dernier invoque un Évangile qu’il ne cesse de ridiculiser, de défigurer et d’instrumentaliser,
c’est en pensant, disais-je, au promoteur theâtreux du « genre », que
s’adressent ces quelques lignes :
"Ce
ne sont pas les intermittents du spectacle qui ont pris en otage les festivals
de l’été, comme s’en plaignent les maires festivateurs, les cafetiers
festivophiles, les hôteliers festivocrates et les festivaliers festivomanes ;
ce sont les festivals qui avaient déjà été pris en otage, et depuis des
décennies, toute énergie critique à leur égard, toute liberté de jugement et de
langage à leur propos, et interdit jusqu’à la possibilité de contester leur
bien-fondé. Ni l’« art » ni la « culture » ne saurait plus
être l’objet d’un examen froid ; et encore moins les « artistes »,
pourtant ouvertement constitués en classe bureaucratique terroriste jouant à
incarner le « spectacle vivant », et ne jouant que par là."
In
Philippe
MURAY.
Moderne
contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Chapitre
Les festivals ont bien eu lieu (page 128).
Les
Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
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CONTREPOINT
INSOLITE DE Jean-Claude MICHÉA.
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"La plupart des études consacrées à
ce sujet (essentiellement il est vrai dans les pays anglo-saxons) confirment,
en effet, de façon très claire que les valeurs traditionnelles d’entraide et de solidarité ― celles que MARX
lui-même (je renvoie ici aux travaux décisifs de Téodor SHANIN et de Kevin
ANDERSON) avait fini par considérer, dans les dernières années de sa vie, comme
l’une des plus indispensables conditions de la révolution socialiste ― sont
encore massivement présentes dans les milieux populaires. Si l’on en doute, il
suffit de se poser la question suivante : par quel miracle, en effet, les
gens ordinaires ― dont la majorité doit vivre aujourd’hui avec moins de 2000 €
par mois ― pourraient-ils faire face aux inévitables aléas de l’existence
quotidienne (perte d’emploi ou chute dans la précarité, accident de santé,
déménagement imposé par la politique libérale de « flexibilité », dégât
des eaux ou cambriolage, réparation de la vieille voiture indispensable pour
faire ses courses ou se rendre au travail, etc.) si ne subsistait pas, dans des
proportions encore considérables, cette pratique traditionnelle de l’entraide
et du « coup de main » ― entre parents, amis, voisins ou collègues ―
qui constituent l’essence même de ce que MAUSS appelait l’« esprit du
don » ? De toute évidence, l’idée désormais largement répandue dans
le clergé universitaire selon laquelle « le peuple n’existe plus »
relève beaucoup plus du wishful thinking
de ceux qui ont personnellement tout à craindre de son réveil politique que de
l’analyse objective du monde réel."
In
Jean-Claude
MICHÉA.
Notre
ennemi, le capital. Notes sur la fin des jours tranquilles. (Page 24.)
Climats/Flammarion,
Paris, 2017.
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COMMENTAIRES
PERSONNELS.
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Je
ne suis pas sûr que Jean VILAR, le directeur inspiré du TNP, Théâtre National
Populaire, se serait reconnu dans la programmation du festival in ordonnancée cette année en Avignon
par monsieur PY. Jean VILAR voulait que le Peuple accédât à la culture la plus
haute, et c’est lui qui redonnât le nom de TNP au Théâtre de Chaillot.
Oui,
le Peuple existe. Et il se détourne avec raison de ces grands machins
subventionnés créés à l'usage des bobos de Paris, plutôt qu’à son usage à lui. Le genre ?
Il s’en moque. Quand un père de famille doit faire vivre trois ou quatre
enfants, il ne soucie pas de savoir s’il endosse un rôle masculin ; il le
fait et sa femme, qui travaille aussi de nos jours, fait de son mieux pour que
ses enfants soient épanouis et heureux. Tout le reste est de la littérature, de
l’irréel, du ridicule. Mais monsieur Olivier PY, pour qui vraiment le Peuple n’existe
pas, ou n’existe plus, se moque du tiers comme du quart de ce que peut penser de lui ce qui n’existe pas. Il est subventionné pour moudre du vent et vendre une
salade indigeste, pesante, démonstrative et finalement inintéressante ou peu
intéressante (restons nuancé !).
Le
vrai théâtre, en Avignon, a trouvé refuge dans quelques salles du of, peu nombreuses, où l’on peut voir les
pièces des meilleurs auteurs, de SHAKESPEARE à IONESCO. Ce sont ces pièces-là
que le parieur bénédictin doit aller applaudir.
Nous
verrons bien de quoi monsieur PY accouchera l’an prochain ; le PYRE est à
craindre.
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LIENS,
MA FOI, ASSEZ UTILES.
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Attaquer
l’Iran ? Mais c’est de la folie !
Pas
mal comme analyse ; conséquences inattendues !
Pas
mal non plus celle-là : elle aurait enchanté notre cher Léon BLOY.
Un
adversaire à la taille de Georges SOROS, le pire ennemi des peuples et des
patries.
En
mémoire de tous les massacrés de la Révolution, le martyre du père HAMEL.
Belle
illustration de la confusion des genres et d’un de mes récents billets !
Voilà pour qui nos frères persécutés de Chine prient.
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